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Ln tir df ^tilnt AlËiî^ Uilcit i]«a m', xii°, xtir et X[v° slftcles, publias pM li, Paris, et L. l'itnnier. ta J>. 8i Bludta criiiqu» 8Ui k« soiifCP» ifs riiistolre uiérovlos'enoft par G. Monod el par le» THUrrilTOT an >a Crnifitittiics d'iliiuiire. 6 fi>, tl..l49 9>i'it"''<'-Vllii*B, Mxin lanstrit. pulili(>. uoc une trsd. «t des mus, par A< Bar^nlgni^, 8 fr. 10, t-:jiirl-N'n nlUiMiM lia U) CnnféiTBfO do iiIiiloloEfe mcquc, rneuBiUl» et Miaés mr t.. Tn.iriiinr. 10 tr- ) I , i'Mui-i mir loi l'agi dp lu Cuule, pur A. Isa^non. ï" portle! ki Paul do iîMèm rip Utim». Au'i ) Kurli!». , 7 fr. (H) IL>. t)ii i;E[iri< ^plnhilulru dii» IM ajKlâoti E^rpliuiis du IMpnqua pl»raânlquc, par G. Mnspum, 10 fr. 13. La frociiiiins-iin in L;x ShIImi. Ktadn mir lo ilroîi Frank (h fld^jusitiu ims U iéginlm'ioa lfTiilik«; — ha Racubtirans I — la gloast: nutbKFglmiti), itavilui du tS.R. S<>ii'Ti,pn>ru*sF'ur h rL'iUïcrilli Ot Sirmibouré, 1 ni. par E. TliiSTtiini). 7 tr. 'U. Iutii>ruïrii dei Ùh luillo. Eluile lupugraplilipie par F. finbioii. avM .1 curtM. fr. IS. Etude »ur Pline In Jniinp, pur T. Mniiimmi, inwliiit par C. Marul. i fr. lfl.,I>iir. ilnna le» liinsiir-ïi'ftiimtrft., parC- Jowi, pPBfB-seuràUFacalWdMfelwesd'Aii. Vi fr. lï. i:ir'irBn. I^pixloln nd Pumlllnret. Kritiic «tir un nianuscril dd 3ii' slèide, par C, Ttiiii-ni, mrmtirPdnl'InaUtdt. 3 fr. (S T:ii>il"'iirlci CumloiielVifomtWidelJfnofit'uiiimiriuiirsùriin KMIO, p»rK. deLoïtrjrle, Sfr. m il.' In (i.riiiBiiiindeSKiîilUfoniiwaSxan fminalK.par A.Daroil-iteMr. Epulaô. '' liarliËc)iie nHiionftlppurl'sbME. Auvmjr. 3t*^l5 Kl'. Iharwil et Ameri'i'l', KmiI Gur (a ni|iliDloitl« da rAveaii, par J. Darmctlcier. 4 fr. n- l*iOn>Ji>t:iri.Vliiui]MUilFit;",>, purM. r. Dîid„'l.-i-, xr*l. dpl'aHBiïranap«rL.Hai-i!l.eiLrîcUi ■ l'i.l'":. .!■■■,■ ■' ■■ ;.|-.'frti;i) du tradiicleur. Epi.l-e. ''■ ' ' "■ ■ii'.iTlpficn dulabeaui*, parClicrcf- ,'. Str.SO -■■!■:■■ I , nvM unii grammalrR ennmiiitro- ii'.i.'. ■ il.iiindoiapl.plioKiBravéeB, 30 fr. S7. rj»L-«ti.)rjK linr,K'n<[u"^. jm- I-. lUilium. Avi'c 'f fMU'^. 6 fr. t'tiiatoite «c iDdnitrli^Ilfl A l'ail* au xiit' et au xiv* tiièdci pBr !. « fr, sur BiSTïir i Thialolfe de la pliilosapliie du l'Inda, par P. Degiiand, î' partii'. lu fr. Hilantii^s piibtiÉB par la nMilon liEiiiArt'iDr: ei pliilnlEiKinalO (ÛblnRt di.-s m&lalllcs «t "4 ■. • BIBLIOTHÈQUE DE l'École DES HAUTES ÉTUDES DU MINlSTKttE Dli [.INSÏIIUimdX PUBLIQUIÎ SCIENCES l'llll,OI,()0IQUES ET HISTORIQUES SOIXANTE-DIX-NEUVIEME FASCICULE PARIS F. VIRWEG. I.IllIlAIliK-KMTEUR EMII.E llliriI.r.llN. Suce 67, itt'K I)K i|]i'Jii:[.n:i-, i;\ [■vii: dk r.\ tiini.iuTJiKi^rK na 1S89 r.-i:".'-^.-.-..- '57^ \ Q 1890 IBI^^ / .. y ' ' ,' • ■ |v t I LA LÉ(iKM)K SVRJAOUE i»!-: SAINT ALEXIS ; S,^ '<1C !)i:C 9 1890 t^-* - ' ' -■■■ ■ L..J:..,:, LA LÉGENDE SYRIAQUE m: SAINT ALEXIS / Clmrln'S. — Imp. DchAvo, iu« Fulbert. LÉGRNDK SYRIAQUE SAINT ALEXIS L'HOMME DE DIEU Abïiih! AMIAIII) lliiwlc'ura.ljiiiril ;i IKnili- (.liili.iu- ilos KiuiLt'S-iamk's l'AUIS F. VIEWIÎC. r.Iiil!AIlil-;-KDIÏKi;R liMii.K i;nrii,i.0N. Sirc' 67, HVÏ. DU IiirilKl.lK[-. K\ m-K II]; l.\ Ilim.lciTIlKyrK N\TlliN\l,K ISS!) A MON MAÎTRE MONSIEUR AUGUSTE CARRIERE HOMMAGE DE RESPECT ET DE RECONNAISSANCE AVANT-PKOPOS liierujuo la rédaction do ce mémoire n'ait été terminée ([n'en juillet 1887, cependant la plus i»rande partie — le texte, la traduction et les '18 premières paf>es de Tintro- duction — était déjà tirée en 1882. C'est donc, en somme, l'œuvre d'un débutant. Le lecteur voudra peut- être trouver dans ce fait ([uehpie raison d'induli^ence [)our des défauts qui n'é(*liappent point à rauteur. J'adresse ici mes tardifs remerciements au\ saxants anglais et français (|ui m'ont aidé de leurs livres et de leurs conseils, ou dont la bienveillance a facilité ma tache. Je remercie surtout mon maître, M. Auguste (Iariukrk, qui m'a donné le sujet de mon travail et qui a bien voulu en guider Texécuilion et y apporter son secours précieux. Paris, :{ mars 1889. INTRODUCTION I. — Les manusceits La légende syriaque de Saint Alexis, dont la publication fait Tobjet principal de ce mémoire, nous a été conservée par huit manuscrits dont six appartiennent au Brîtish Muséum et deux k la Bibliothèque nationale de Paris. Les manuscrits de Londres, un seul excepté, sont les plus anciens. Trois d^entre eux, dont l'exécution remonte jusqu'au VI® siècle, sont surtout précieux, tant par leur date, assez proche du temps où la légende fait vivre son héros, que par ce fait, en rapport étroit atec leur ancienneté, qu'ils donnent seulement ce que j'appellerai la pre- mière vie d'Alexis et terminent leur récit aux circonstances de sa mort k Edesse. A la suite de cette première vie, dont la fin laisse en eflfet supposer la résurrection du saint, les cinq autres manuscrits en ajoutent séparément une seconde, racon- tant sa fuite d'Edesse, son retour providentiel k Rome, et les faits de son séjour et de sa mort dans cette ville. Cette division de la légende en deux parties et l'absence de la seconde dans les textes les plus anciens sont d'une grande importance. H suf- fit de dire ici, sans entrer dans les détails d'une étude qtii a sa place dans la seconde moitié de cette introduction, que la pre- mière partie de la légende, ou, comme quelques manuscrits l'ap- pellent avec raison, la première histoire de l'Homme de Dieu, est sans doute l'histoire véritable, originale et par elle-même complète, du saint auquel on a donné le nom diAlexis; la seconde histoire, d'origine étrangère au dire du traducteur syriaque lui- — n — même, n'a été ajoutée que plus tard au premier récit et provient peut-être d'une confusion entre deux saints différents. L'un des deux plus anciens de nos huit manuscrits, et ce- lui qui certainement a le mieux gardé le texte primitif de la légende, se trouve à Londres, au Musée Britannique, où il est coté add. 17177. C'est un in-4° sur vélin, écrit en un bel estran- ghelo, et qtii paraît remonter au VI® siècle \ plutôt k la première moitié. H est tout entier composé d'histoires de saints. La vie d'Alexis y occupe 7 feuillets, du fM19 r° au f** 125 r^ Mais il manque au moins un feuillet entre les P' 118 et 119, et avec lui sont perdues environ les dix premières lignes de notre lé- gende. Ce texte a été fidèlement et soigneusement copié; la comparaison des manuscrits y révèle à peine quelques fautes. L'emploi d'un petit nombre de formes rares et quelques parti- cularités d'orthographe le distinguent des textes plus modernes. Les points diacritiques y sont très-peu et très-inégalement ré- pandus. Le point unique est le seul signe employé dans l'inter- ponctuation. Je désigne ce manuscrit par la lettre A. — C'est aussi k la première moitié du VI° siècle que je vou- drais rapporter la copie d'un manuscrit in-8® écrit en caractè- res estranghelo sur véKn, classé dans la collection du Musée Britannique sous le n** add. 14644. M. Wright dit de ce manu- scrit : « it is written in a fine, regular, Edessene hand of the V^*" or VI'^ century 2. » Quel que soit son âge précis, et fût-il en effet plus vieux que A, on verra qu'il est doublement inférieur k ce- lui-ci : la classification des manuscrits le place k un degré plus éloigné de l'auteur commun, et la comparaison des textes montre qu'il reproduit l'original avec beaucoup moins d'exactitude. Par- mi les fautes qu'on y relève, il en est qui ont peu d'importance ou qui existaient déjk dans le manuscrit suivi par le copiste; ce sont des mots ajoutés ou retranchés, quelques expressions changées, parfois le sens d'un passage modifié. Mais il y en a de plus considérables, et qu'on doit certainement imputer au copiste. Elles consistent la plupart dans l'omission de courtes phrases, qu'il semble n'avoir pas toujours bien comprises ou 1. W. Wright, Catalogue of syriac manuscripta in the British Muséum (London, 1870—73), n*» DCCCCXXV. 2. Op. cU., n° DCCCCXXXVI. - m — qu'il a jugées inutiles au récit. Ce texte est d'ailleurs d'une exé- cution soignée. H présente lui aussi quelques formes devenues rares, et l'orthographe et les ponctuations y sont les mêmes que dans A. L'histoire d'Alexis va du f ^ 87 v^ au T 92 v° du ma- nuscrit. J'appellerai B cet exemplaire. A la dernière page du manuscrit (f** 93 r®), une note à demi eflfacée mais encore intelligible, et qu'il est d'ailleurs aisé de restituer exactement puisque beaucoup de manuscrits du Bri- tish Muséum la reproduisent, nous apprend qa^Ufut acquis , en même temps que deux cent cinquante autres , par Moïse surnommé le Nisibite, abbé du monastère syrien de la Mère de Dieu au désert de Sceté, pendant le voyage qu'il fit à Bagdad pour les intérêts de ce saint monastère et de ses moines ^ en Vannée 1243 de l'ère des Grecs (de J.-Chr. 932). Voici cette note : îf*?? piOjioo^o }h^mo îfcup ] n?\n \Ldo sJ^^^mA] . I^'.nx?)^ l^^i^O^ \aa^qjo^^ jenA. Z^l:^ 2^a£)9 "^ ]')m V^9ib^9 V^^o If*^ ]jLQiiû ^•àViÉ*o ^^^ )V^^ Pr^l ^^^ P^ y^Aoh^]^ \.â^o . 2,^11^0 01^ ]saM2 , .oouo ^'fo^ ^^éSé)^ P^Zoao ?onq1 o) ^as&âJ o) ?o^ o) pat p^oio:^ ^ééSI^ po . ^-^J^ ^^ ^jL£i ^oZ.} , ÔIL») |L^^jA^9 ^,J9 V^? odio . )^oi )j^9 ^ ^QJ) VîJ^<^ . T^r^P m — Le troisième manuscrit, que je désignerai par C, appar- tient aussi au British Muséum, où il porte le n° add. 12160. C'est un grand in-8° survélin, écrit en un bel et régulier estran- ghelo, et qui d'après le caractère de l'écriture doit dater de la dernière moitié du VP siècle 4. Notre légende part du P 128 v*^ et finit au f*^ 134 v*^ du manuscrit. Le texte y est traité généra- lement avec plus de liberté qu'en aucun autre exemplaire. Le 1. Lisez qi A iÉ on â^Z. 2. Lisez ^giO |VlsS o. 3. Différentes rédactions de cette même note, dont quelques-unes pres- que identiques à celle de notre manuscrit, ont été publiées et traduites par les Assernsmi : Bibliotheca Orientalis, t. II, p. 118, — et Bibliothecœ apo- stolicœ Vaticanœ codicum mcmitscriptorum Catalogusy (Romae, 1756 — 1769), I'* partie, t. III, pp. 31, 39, 80, etc. 4. W. Wright, op. dt., n° DCCCCXLII. a* — IV — scribe a sans scrupule interverti Tordre des mots, remplacé des locutions par leurs équivalents, changé des tournures, modifié des leçons, et il n'est pas rare que ses variantes affectent le sens même de la phrase. Déjà le texte qu'il avait sous les yeux ne va- lait pas celui suivi par le copiste de B. Sa copie est donc moins fidèle encore que celle de ce dernier. Pourtant elle offre des avan- tages. Elle a très-peu d'omissions, et elle prête au critique un se- cours précieux en quelques endroits où seule avec A elle a gardé la bonne leçon. A la fin de l'histoire, immédiatement avant l'ex- plicit, le scribe a inséré quelques lignes sans importance où il appelle sur lui, sur le lecteur et les auditeurs de la légende le secours des prières du saint et de tous les saints ses compa- gnons . . etc. Je reproduis ces lignes aux Variantes des manuscrits. Cet exemplaire a été très-soigneusement exécuté. Surtout l'in- terponctuation y est plus riche et plus étudiée qu'en aucun des autres, à l'exception peut-être de D. Le scribe ne s'est pas borné, comme les précédents, à séparer également par à.Q^posuqe les phrases et leurs diverses propositions. L'emploi du taJytoyo, du ^eloyOy des èewayo ne lui a même pas suffi et il a encore voulu marquer les intonations moindres par ces sortes de ^eloyo et de talitoyo mineurs que Barhebrseus appelle V^ol, |ûia» et v'^Sééoa» 1 — siSûio '. Enfin le récit a été coupé au moyen du signe * en longs paragraphes. Les points diacritiques, surtout auprès des verbes, sont plus fréquents dans ce texte que dans les deux premiers. Comme l'a remarqué M. Wright ^^ ce manuscrit (au moins dans sa première partie, car l'écriture change et devient plus moderne après le f*^ 153,) est le même que celui du monastère de Sceté où Assemani lut l'histoire d'Alexis, le oivetustissimus codex scriptus a Thoma diacono Edesseno in monasterio Gvhœ Ba- raiœ, die XXIX Julii^ anno Grœcorum 895 y Christiô84y quem nullo pretio extrahere licuit^ ^, On ne peut douter de cette identité. Outre que la table des matières du manuscrit de Sceté, donnée par Assemani dans un autre passage de sa Bibliotheca Orientalis\ 1. Voir la IV® partie, ch. 6, sect. 4 du Ktovo d'^emJf.e (edid. abbé Mar- tin, Paris, 1872), p. 268. 2. Op. cU,, p. 1090, b, en note. - 3. Assemani, Bibliotheca Orientalis, t. I, p. 401, note 4. 4. T. III, part. I, p. 19, en note. - V — concorde absolument avec celle de notre manuscrit C ^, on re- trouve encore au recto du f *^ 107 de ce manuscrit la note même que releva Tillustre orientaliste pendant sa mission de 1715, et où il lut le nom du scribe et la date de son travail. Cette note est ainsi conçue : ^giOàlÉil )oiA.9 ]^(n ]h^Mnl3 w£)2^â^ )^(n9o) ]^^^ piOo)Z \^ o!^; ♦ fZ^wAi^pDo I^^éIOm mZ^ oi^Ofi? )Zal^^ . \a.à^y£i V^^^ t^l ^? >oQ^^^ l >Qm9o )?2^Lo . pY)ACT.Lo^ oul^f) )a^^ p^ZOèl^o ^lÉ|-nS «.)Aé1éé09 }^m • • • ai^iOêà V.^^ ^éSot . oulo:^^ oul;^ )ZaA*)o ]1 AViàSoo ^1 j'iào^ \^r^ ', m moo à n {1^.^^9 )lo )oiAs9 . )^^? vWnl'H ^oul^ao )9oi.^o If^^ V>^^^ ♦ ^^.*^)o ^^.à::^) <> )2^wAi^pD )z^ « Priez pour le diacre Thomas, d'Edesse, qui a écrit cet exem- 1. Voir W. Wright, op. cit., n° DCCCCXLII. 2. MaUh,y XXV, 34. — VI — plaire. Que Dieu lui fasse miséricorde au jour du jugement comme au larron sur la croix, par le secours des prières de toute sa sainte église et par vos prières, mes frères * ! Amen et Amen. Mémoire soit faite du vivant qui a écrit cet exemplaire, lors- qu'il sera parmi les morts! Amen. ^ Cet exemplaire a été fini d'écrire au mois de tamouz, le vingt- neuvième jour, en Tannée 895, dans le saint monastère de G-uba Baraia. Le scribe s'est appliqué à composer ce trésor spirituel pour la lecture et dans l'intérêt de toute la communauté des fidèles : du prieur de ce monastère, l'éminent et pieux Thomas, moine par amour du Seigneur, ainsi que des autres prêtres et diacres et de tous les frères qui sont avec lui ; de ceux qui pour l'amour du Christ et pour obéir k son précepte ont quitté leurs parents et leurs frères, et ont aimé les jeûnes prolongés et les veilles, et toutes les fatigues du corps. Que Dieu, quand il ap- paraîtra dans sa gloire, entouré de tous ses saints anges, leur accorde une bonne récompense de leurs œuvres et les juge dignes d'entendre cette délicieuse parole qui dira : «Venez, les bien-aimés de mon père ! Entrez en possession de ce royaume qui vous a été préparé dès avant la création du monde ! » Par le secours des prières de toute la sainte église. Amen et Amen. Quiconque demandera cet exemplaire pour le lire, ou le col- lationner ou le copier, et se l'appropriera ou en déchirera rien, qu'il sache que devant le tribunal terrible de Dieu il en rendra compte comme d'un vol sacrilège. » Nous avons fini avec les manuscrits qui connurent seule- ment la première partie de la légende. Un intervalle de près de trois siècles les sépare des cinq autres qui restent à décrire. — Le premier de ceux-ci est le ms. add. 14649 du Musée Britannique. C'est un grand in-8® sur vélin, qui paraît avoir été exécuté au IX® siècle ^. H est écrit encore en un bon et régu- lier estranghelo, mais où la transition s'accuse par la forme de quelques lettres. Les y^ sont plus relevés; les >a sont fermés, 1. Littéralement : messieurs. 2. Je ne sais si j^ai bien rendu le sens de cette petite phrase. La con- cision apprêtée du texte et sa disposition bizarre, en forme de croix, em- pêchent d*en donner une traduction précise. 3. W. Wright, op. ciL, n° DCCCCL. — vil- les a fermés et ronds; le n et le î sont arrondis; le en est pres- que moderne. Le texte de ce manuscrit est soigné et générale- ment assez exact, malgré de nombreuses variantes inévitables dans une copie aussi éloignée de Toriginal. Ce qui le caractérise, c'est, surtout pour la première partie de l'histoire, une certaine surcharge d'épithètes et de détails que nous retrouverons bien- tôt dans im autre texte et qtii est le fait d'im scribe antérieur. On distingue dans la seconde partie un petit nombre de correc- tions sans importance et d'une main plus récente. Le système d'interponctuation appliqué dans C se retrouve ici presque le même. Les points diacritiques se font plus nombreux. Mention- nons une singulière orthographe, plusieurs fois répétée, les fu- turs singuliers avec suffixe : ^cno — S^.nl, ..^gin é vn à 1, ^oia^ia^), s..*oia^2^ et même ^(jio}m). Mais on rencontre aussi l'orthographe habituelle. L'histoire d'Alexis occupe les folios 25 v° à 33 r** du manuscrit. Une table des matières, inscrite au verso du pre- mier feuillet, l'annonce sous les titres suivants : Va.^ 2>.iiz^ C^ 2^4.0^ )lâo /{(nA.? ]/nn,àl athU^Jàl ^ .«{(nA.? If^K»? ^oioJ^ \XG'i]^^ f . iLûooi^ s^(no9L£)). Je désigne ce manuscrit par la lettre D. — Au cinquième rang se place par sa date un petit manuscrit de format in-16 sur vélin, conservé au British Muséum sous le n^add. 14655. Son écriture, du caractère a,ppeléjacobite, est du XI® siècle environ K II doit avoir été copié rapidement et sans beaucoup de soin, comme en témoignent des mots omis et d'au- tres altérés bu mutilés et qui n'oflFrent plus aucun sens. Cepen- dant malgré ses fautes et ses variantes, je n'hésite pas à placer cet exemplaire immédiatement après A pour la première partie de la légende. Pour la seconde partie, les changements qu'on est en droit d'y présumer, quelques paraphrases et quelques in- terpolations qu'on y devine, surtout les altérations graves qui se rencontrent dans l'introduction et la rendraient incompréhen- sible en partie sans le secours des autres textes, empêchent de le présenter dans son ensemble comme la copie exacte de l'ori- ginal. Mais il mérite encore, par la fidélité avec laquelle il a seul conservé certaines leçons, dont quelques-unes des plus im- portantes, d'être regardé comme le représentant le plus autorisé 1. W. Wright, op. cU., n° PCCCÇLVJI, — vin — de la rédaction primitive. H est d'autant plus regrettable qu'il ne nous soit pas parvenu absolument complet. Des 25 feuillets que remplissait Thistoire du saint (P 54 v® à f*^ 77 v*^) deux sont perdus : Tun après le f ® 65 vers la fin de la première vie, et Tautre après le f ** 70 dans le milieu de la seconde. Le scribe a réparti fort inégalement les points diacritiques, et n'a guère employé pour Tinterponctuation que le posuqo. J'appellerai E ce manuscrit. — Les sixième et septième manuscrits font tous deux partie du fonds syriaque de la Bibliothèque nationale de Paris, et portent au catalogue les n** 234 et 235. Ce sont des recueils d'Histoires pieuses et de Vies des Saints. De format in-8*^ sur papier, l'un et l'autre ont été écrits en bons caractères jacobites, le second par un scribe plus habile. Le ms. 234 est daté : « Les deux parties de ce manuscrit, destinées primitivement k former deux volumes séparés, sont de la main d'un seul et même copiste, nommé Constantin, fils de Jacques, qui a terminé la première partie a Antioche, au mois d'iloul de l'an 1503 d'Alexandre ^» Du ma- nuscrit 235 l'on sait seulement qu'il a été exécuté par un scribe nommé David 2. La note qui nous apprend ce nom se tait sur la date de l'exécution du manuscrit, mais l'opinion deM.Zoten- berg est qu'il doit remonter aussi k la fin du XII® ou au com- mencement du Xin® siècle. Ces deux textes ont été copiés avec soin et on les trouvera encore passablement conservés, si l'on a égard au grand nombre d'intermédiaires qui les séparent de l'original. Le meilleur est le ms. 235, que je désignerai par G. A coté de passages altérés il garde de très-bonnes leçons et peut aider parfois utilement k la restitution de la seconde vie. Quant k 234, qui sera désigné par F, il n'est sans doute qu'une copie nouvelle d'un texte perdu, dont D nous donnait déjk la reproduction, et il est moins fidèle que D. — Les signes d'inter- ponctuation sont assez variés dans ces manuscrits, et les points diacritiques y sont fréquents. La fin de la seconde vie manque dans 235, dont quelques feuillets sont perdus entre les f"* 18 et 19. — Nous arrivons enfin au huitième et dernier exemplaire de 1. H. Zotenberg, Catalogue des niss. syriaques et sahéens de la Bibliothèque natûmale (Paris, 1874), n° 234. 2. Ibid. n° 235. — IX - notre légende, au ms. add. 14728 du Musée Britannique. Ce petit manuscrit de format in- 12 sur papier a été copié au XIII® siècle ', en jacobite courant et d'une main rapide. Ses fautes les plus or- dinaires sont des omissions et des mots estropiés, surtout parmi ceux de provenance grecque. Mais on les corrige toutes aisément par la comparaison des manuscrits et je ne veux faire remarquer dès lors que la conservation générale de son texte, qui le place en première ligne, concurremment avec E, pour la seconde vie. Les ponctuations sont peu soignées et parfois fautives; le scribe n'a employé que le posttqo. L'histoire d'Alexis va du f ° 55 v** au f^ 71 v^ de ce manuscrit, que j'appellerai H. Il n'est besoin que de parcourir les différents textes de notre légende dans ces huit manuscrits pour reconnaître, à travers les fautes et les variantes multiples qui donnent à chacun sa physionomie propre, une seule et même rédaction, parvenue jus- qu'à nous dans tous sans modification importante. Nous n'avons pas affaire, comme il arrive pour les légendes latine et grecque de notre saint, à des compositions personnelles dans le genre de ces [xsTaîppaaeK;, d'où le logotKète Sîméon a tiré en même temps son nom et sa renommée 2. Si l'on entreprenait de publier une famille de telles œuvres, où chaque auteur respectant seule- ment les grandes lignes de la légende l'a traitée pour tout le reste avec une liberté presque absolue, aussi peu soucieux des omissions et des transpositions que prodigue d'interpolations et de développements , tout ce qu'on pourrait faire serait de don- ner chacune entièrement et séparément. Mais ici où nous n'a- vons, je le répète, que des copies plus ou moins exactes mais toujours sincères d'un même texte, le devoir de l'éditeur est de chercher à retrouver l'original ou à le restituer au moins dans la mesure du possible, et c'est là le but que nous allons poursuivre maintenant au moyen de la comparaison et de la classification de nos manuscrits. Toutefois, dans le cas présent, la question est complexe et notre tâche sera doublée. J'ai dit déjà, et il me faudra revenir encore sur ce fait, que la légende qui nous occupe se com- 1. W. Wright, op. cU., n'* DCCCXLII. 2. Siméon Métaphraste, qui vécut à Constantînople au X° siècle selon les uns, au XII° selon les autres. Je reviendrai plus loin sur cet écrivain. — X — posé' de deux parties d'origine bien distincte et dont Tune doit être antérieure k Fautre de plusieurs siècles. Cette dernière est inconnue des trois plus anciens manuscrits. En réalité, nous noiis trouvons donc en face de deux travaux séparés : la pre- mière vie du saint, représentée par huit exemplaires, et la se- conde vie, reproduite par cinq seulement. Mais faut-il séparer aussi Tétude de ces deux questions : Dans quel rapport sont entre eux les huit exemplaires de la première vie? — Dans quel rapjport sont entrer jeux les cinq exemplaires de la seconde? On |Û)<ÙTait croire tout d'abord qu'il suffira de résoudre celle-là pour obtenir en même temps la solution de celle-ci. Il est pos- sible en effet que le rapport soit le même pour les deux vies entre les cinq derniers manuscrits, auquel cas tout travail de comparaison des textes de la seconde vie serait superflu, et ne servirait tout au plus qu'à faire la preuve du résultat obtenu par la comparaison de ceux de la première vie. Mais il peut arriver aussi, et, nous le verrons plus loin, c'est justement notre cas, que ce rapport soit différent. Alors deux examens séparés seront nécessaires et nous amèneront k deux classifications dis- tinctes, qu'il restera enfin k raccorder dans une classification générale. Commençons donc par chercher dans quelles relations de parenté sont les huit exemplaires de la première vie. Je ne suivrai pas dans l'exposé de mes recherches la même marche par laquelle je suis arrivé k établir ces relations. Il était impossible de remettre sous les yeux du lecteur toute la minutieuse comparaison des variantes et de reprendre avec lui la suite des tâtonnements et des hypothèses au moyen desquels a été atteint le résultat. Je procéderai plutôt en sens inverse et, partant de ce résultat comme d'un fait acquis, je me bor- nerai k en exposer les preuves, k noter les variantes qui le jus- tifient et k rendre raison de celles qui semblent le contredire. Je donnerai d'ailleurs k la suite du texte de la légende une liste complète des Variantes des manuscrits qui mettra le lecteur k même de refaire au besoin mon travail et de vérifier mes con- clusions K 1. Les principes de la critique des textes ont été exposés par M. Gaston Paris, dans sa préface de la Vie de Saint Alexis, poènie du XP Siècle (Paris, 1872), p. 7 et suivY. Mon travail doit beaucoup à cette excellente exposition. — XI — Et d^abord il est constant que nous ne possédons pas l'origi- nal de la légende. Le seul de nos textes qui pourrait prétendre à ce titre et qui mérite qu'on le discute est celui du ms. A. Or on y relève deux fautes corrigées par C: l'omission des mots oooi ^ i So à la p. en, 1. 10, et à la ligne précédente la leçon ^m à ioS yj? pour ^m é1oSS]3\ Mais ce texte est du moins la meilleure copie et la plus rapprochée de l'original perdu, que j'appellerai 0. Si nous passons maintenant k la comparaison rigoureuse des variantes, le premier fait qu'il faut constater est l'accord asg îz fréquent des mss. A B D E F G que je réunirai sous la dé- signation générale a, en opposition avec l'accord de C et H, que je comprendrai sous l'appellation c. Notons par exemple : p. n, 1. 5, a qi^ QSno ^oij-miû, c oi^ osno i*^wv> ; — p. n, 1. 23, a ^ooiiwû:^ ^ ^(3io} ^9 o\^.A£iZ]^ c omet; — p. en, 1. 8, a ^a 01 TqSQ â S ^ c oiIgSoèS ocri ^o^* — p. j», 1. 12, a oi-i-sJ *-^^^, c oip^ ""^^vS' — P* V ^' ^y ^ ?o**^^ Po, c ?o**Sr) hASLio flo; — p. ^, 1. 17, a h^o 1^9 V^olJ, c Ifi^^?© }^? V^o5; — p. ^, 1. 19, ^ooiJio, c ]inmsn ^^jL^oi ^ ^A^ yÉ*2, On peut ajouter encore les variantes suivantes, auxquelles la fidélité générale de nos copies donne de l'importance, bien qu'elles ne consistent que dans l'o- mission de simples particules : p. :i, 1. 1 1, a f^^ \sih, 1. 1, o ^nnssno ot^ )ooi, a' oul^ \V*^^ )^^ vnnssno ; — p. >^ 1. 5, o .pLO|^^ ^-^^^^^n^^ • • • • ^v^ la:^ ^ f^^^î — P- 1^? 1- 1^; ^ ^aaJ9, a' f^^^?; p. a^, 1. 3, o o^aJ^ >Q«*90 (ou N.«JU9,:^) N.«JU^9Z), a' (ou ^«JUa9^)o) vjJ^^^Z)o sé^^ >Q«*% — p. a^, 1. 18, ^2^ZiJ9, a ^^^z|o; — p. t, 1. 14, o ^^^.^^ ^o, d ^.àSqi offi yao; — p. j», 1. 3, ^oouiio, a omet; — p. a^, 1. 7, En résumé, il ressort de ces deux listes de variantes : 1° que les groupes de mss. BDEFGetCH sont toujours opposés Tun k Fautre ; 2^ que A est tantôt d'accord avec le premier groupe contre le second, tantôt d'accord avec le second contre le pre- mier. Rien que ce dernier fait permettrait déjà de présumer l'exis- tence d'im auteur commun pour chacun des deux groupes B D E F G et C H. Car étant donné, ainsi que nous l'avons avancé plus haut, que le ms. A est un représentant très-proche et très-fidèle de l'original perdu et que l'on peut à priori consi- dérer ses leçons comme les vraies leçons, chaque fois que ce manuscrit sera d'accord avec l'un des groupes, il y aura beau- coup de chances pour que la variante offerte par le groupe op- posé soit une faute, et une faute commune ne peut guère déri- ver que d'une source commune. Il est aisé d'ailleurs de vérifier cette présomption. Reprenons quelques-uns des passages où nous avons trouvé C H contre A B D E F G. La leçon de C H qiZnsno yornsn est moins bonne que qi^os^^o ^£)oi^ia:kû; l'omis- sion par ces deux manuscrits des mots ,^ ^-àoiocn^J ^9 oV^^z) 1. Le ma. H, du groupe o, donne pourtant ici l^^>-^, d'accord avec les mss. du groupe a . Mais nous verrons plus loin (p. XVII) comment doit s'expliquer ce fait, qui ne peut rien prouver dès lors contre mon raison- nement. 2. Dans ce cas encore H est d'accord avec les mss. du groupe a . Voir la note précédente. — xm — <^oai a ns est sans aucun doute une faute; la leçon Ii-'Im^ V-^>i«o$ ]f^A^o pour h^o 1,^0^9 |i^o!f est une erreur causée par le ressou- venir d'une phrase antérieure de la légende, où se retrouve cette expression If^»?© Ir^"^?? cette autre \£li ]2^o^ }q^ ne vaut pas |9oi ]zy»l:^ ]q^. On ne peut donc douter de Texistence d'un ms. c, auteur de C et de H. — Qu'on examine à présent les leçons données par B D E F G contre A C H : ]hL^ pour ]2^f^ est cer- tainement fautif 5 la modification V^^? ^— ^9 hh^ ^--io pour ,^ .v> V-i^l |ooi9 ^9 hb^ s'explique plus naturellement que la correc- tion inverse; la suppression des mots vnaJ ^ao et le changement de construction qu'elle entraîne n'altèrent pas il est vrai le sens de la phrase, mais du moins son allure est plus régulière avec ces mots; enfin les insertions "^V*^? ^^r— ^?? f** peuvent à bon droit passer pour des surcharges. H faut donc admettre que B D E F G proviennent à leur tour d'un même texte perdu a\ Cela posé, combien d'hypothèses sont possibles? A peut-il avoir été l'intermédiaire entre l'original et les manuscrits a et c? — Ou bien A, a' et c proviennent-ils chacun indépendamment de l'original, et avons-nous trois familles de manuscrits? — Ou n 'avons-nous enfin que deux familles et, dans ce cas, auquel des groupes a ou c doit-on adjoindre le manuscrit A? A n'est pas l'auteur de a' et c. — H n'est pas l'auteur de c, car nous savons que C et H comblent tous deux la lacune de A, oooi ^^àSn (p. en, 1. 10), et en corrigent la faute ^m éinSyJ? (p. en, 1. 9) par la bonne leçon ^m iinSSp?. Il ne l'est pas non plus de a', puisqu'un des membres du groupe auquel a a donné nais- sance, B, est peut-être plus ancien que A, et que d'ailleurs tous, d'accord en cela avec les manuscrits C et H, corrigent de lé- gères fautes de A, comme l'omission de ^^ (p. en, 1. 8), comme \A^h pour V^l (p. n, 1. 17), > âViâV) pour >é Svi a so (p. >, L 20), etc. A, a' et c constituent-ils trois familles dérivées indépendam- ment de l'original? D faut pour cela que dans tous les cas où deux de ces familles se trouveront d'accord entre elles, cet ac- cord nous donne la bonne leçon. Une seule exception suffirait pour improuver notre hypothèse, et pourrait même présenter assez d'importance pour rendre au contraire certain un classe- ment 4e nos manuscrits en deux familles seulement. Cette ex- ception, on la chercherait en vain dans les deux listes de va- riantes fournies plus haut. Je crois pourtant l'avoir rencon- — XIV — trée, sinon dans une faute commune, au moins dans un système de fautes offertes par le ms. A et les représentants du ms. a', qui s'expliquent toutes aisément par la faute antérieure d'un auteur commun et ne peuvent s'expliquer autrement. Que l'on se reporte à la phrase suivante, p. en, 1. 8 de notre texte : ^^.^ ^o . oooi. Le seul exemplaire qui la donne entièrement ainsi et d'après lequel je l'ai restituée, car il n'y a aucun doute que ce soit Ik la vraie leçon, est le ms. C. Voici pour cette phrase les variantes des autres manuscrits, excepté H, dont nous n'a- vons pas à nous occuper présentement et sur lequel je revien- drai plus loin : A ^m ÉinSyj? pour ^m éIoSS'P? et omet 0001 ,^é\o; — D F )2y— :^Nà« pour )2^^-^f^ et 0001 ^^ého? ol^ pour 0001 ,^é\o; — E G uKjuiJopiJî pour ^tn éioNSp?^ ]h...L^ pour )2i_:i^; — E omet les mots 0001 <^éSo, g les remplace par 0001 ,_Aau^5 — enfin B change toute la phrase et écrit : «^oio-xL >* io IV^s^ ^^ 1*0 . 0001 ■ É^^ àSn uKnn v>yn On ne peut se rendre autrement compte des leçons diverses de ces manuscrits qu'en admettant qu'ils dérivent d'une source commune, a, où la phrase était déjà fautive et privée de son verbe 0001 ,-aL^. Ils n'ont plus alors compris cette phrase et chacun d'eux l'a arrangée à sa façon. A et a', directement sor- tis de a, ont maintenu l'omission de oooi ,-al^ en y ajoutant l'un et l'autre une faute nouvelle. A, qui lisait peut-être u^n iinsSp?^ a remplacé ce verbe par son synonyme »-àouAJa!ikyJ9, tandis que a a écrit ))b.-:aJL pour l^^-^f-*, sans doute par suite d'une erreur de ^ lecture très-explicable dans l'estranghelo. A leur tour, les ma- nuscrits qui proviennent de a' et que nous connaissons déjk, B D E F G, placés en face d'une phrase doublement défectueuse. Font traitée chacun à sa manière. B l'a complètement modifiée, tout en gardant dans son verbe le sens de ]h^^^j — D et F se sont bornés à combler la lacune résultant de la perte de ^ al^ 0001 par l'insertion des mots 0001 ^^ého? oul^; — E et G ont rem- placé tous deux l'expression umw iinSSp? par ^okjjcpijv, mais le premier a laissé la phrase incomplète par la chute de 0001 ,^é\o, tandis que le second l'a complétée par l'addition de oooi ,_Aau^. En un mot, l'omission du verbe 0001 ^^éSq dans A et dans E, la Substitution de différents verbes à sa place dans les autres — XV — manuscrits dérivés de ai peuvent être k bon droit considérées comme une faute commune. Cette faute commune, une fois cons- tatée, renverse Thypothèse d^un classement des manuscrits en trois familles, confirme celle de leur division en deux familles seulement, et, tranchant du même coup la question subsidiaire : à laquelle des deux familles faut-il adjoindre le ms. A? — nous permet enfin d'établir cette division comme il suit : famille c, composée des mss. C et H, famille a, composée de tous les autres manuscrits. Passons k Tétude de la famille a. Nous possédons déjk dans les recherches qui précèdent la preuve complète qu'il faut subdiviser cette famille en deux branches. Tune représentée seulement par A, l'autre compre- nant les cinq manuscrits B D E F Gr, qui proviennent du texte perdu a , En effet, je le répète, ces cinq manuscrits ne peuvent ensemble ni séparément venir en ligne directe de A, puisqu'ils corrigent tous, d'accord avec C et H, quelques négligences de ce manuscrit. D n'est pas possible non plus de les séparer en deux ou plusieurs branches remontant chacune d'une façon in- dépendante et concurremment avec A au ms. a, car toutes les leçons relatées plus haut, où nous les trouvons d'accord entre eux contre A et C H réunis^ sont des fautes communes qui exi- gent un auteur commun, et cet auteur ne peut être a. Il peut seulement venir de a et c'est a'. Dans quels rapports maintenant sont entre eux les cinq textes qui constituent la branche al La comparaison de leurs variantes nous les montre se groupant en deux rameaux : l'un i, composé des mss. B D F, l'autre e, composé des mss. E G. Voici la liste des variantes les plus décisives : p. ^, 1. 15, h 1^.:^^^, 6 l^^li^asV^; — p. n, 1. 23, h our) o\j^l\ ^?, e omet ouo; — p. en, 1. 5, h \o V©'? r^^y e V©'? ,-A^Ol ^? hl^£i ^ • p. t 1. 14, b OUT) PI ^-A^?, e ajoute ^^ocU» ^}; — p. j», 1. 13, b ]^lq:::>.^ ^--a^u^î, e omet I^qv^^* — p. jA, 1. 15, b V^^r^ oi^o^ VikO, e V^r^ «^oio-^o^ \^o. — p. >, 1. 20, b lï-ôOyû, e »-àoio-^-ûOyûo plus une variante de sens; — p. rCâ, 1. 9, b omet ^a^sv, — p. a^ 1. 2, b ]£^y e Vs^; — p. a^, 1. 11, b yûâo, e yû9. — XVI — L'existence des deux intermédiaires e et 6 n'est pas douteuse, puisque les bonnes leçons, — que nous avons un moyen certain de reconnaître : leur accord avec les leçons des mss. A et C H, — nous sont offertes tantôt par un groupe tantôt par Tautre. Chaque groupe s'accorde donc à son tour sur une leçon défectueuse, comme par exemple E G p. en, 11. 9, 18; p. i, 1. 14; p. j», 11. 13, 15; p. y 1. 20; — comme B D F p. ^, 1. 15; p. en, 1. 5; p. rCâ, 1. 9; p. fii4, 1. 2. D nous reste à étudier, pour en finir avec la famille a. Far- rangement intérieur des rameaux b et e. Le rameau b comprend, nous l'avons vu, les trois mss. B, D et F. L'âge de B ne permet même pas au critique de se deman- der si ce texte a été copié sur D ou sur F. Ceux-ci de leur côté ne peuvent venir de B, dont ils comblent les lacunes assez nom- breuses. On ne doit pas non plus admettre que les trois manu- scrits soient autant de copies indépendantes du texte J, car les variantes et les fautes communes k D et F sont si fréquentes que je me dispenserai d'en relater aucune, me contentant de ren- voyer le lecteur aux Valantes des manuscrits. Mais c'est ici une question assez délicate de décider si D et F sont deux copies d'un même intermédiaire perdu 6', ou si F n'est pas plutôt une simple copie de D. Les fautes de D que l'on ne retrouve pas dans F sont si rares et de si faible importance qu'il est permis d'hésiter. Quelquefois c'est l'auxiliaire looi omis ou ajouté par D, contrairement à la leçon générale des textes. Ou bien ce sont des négligences comme les leçons ^^o] (p. j», 1. 15), Zooi V^qiéV» (p. %^, 1. 11), au lieu desquelles F a rétabli avec raison '^^o), ]o(n w-jbAjàLo, et qui étaient faciles k corriger. La seule faute un peu importante est k la p. ja, 1. 21, où D altère en |?aLo la leçon Jo^àLo que F a restituée d'accord avec tous les autres manuscrits. L'exa- men du texte de la seconde vie, pour laquelle D et F sont dans le même rapport que pour la première, nous fournit aussi bien peu de données qui puissent faciliter la solution du problème ^ 1. Voici ce que j'ai relevé : p. aj, 1. 2, E H G F o*^ r^°, D omet -^; p. c\^ 1. 7, ^ouLûik ,^^ o]- p. ^, 1. 6, ^r—^ r* \°<"r^; ®tc. Nous avons donc dans C et H les représentants de deux branches distinctes. Mais un fait curieux s'est produit pour H. Sans aucun doute ce manuscrit appartient a la famille c; cela ressort de la com- paraison de tout son texte avec le texte de C, en particulier des variantes communes à ces deux manuscrits contre l'ensemble des autres et dont j'ai eu à fournir la liste plus haut. Et pour- tant, à côté de telles variantes, on relève dans H des leçons qui le rapprochent incontestablement de E et de G. Il suffit de citer: ^ouaJo}:^? pour «^(nJoI^J^p? (p. en, 1. 9); I^Ji^a. pour l^^f^ (même ligne); l'insertion du mot ^mos] (p. en, 1. 18) et l'addition du verbe ^ (p. xC», 1. 3) et des mots ^îocU» ^} (p. t, 1. 14). H est impossible d'expliquer ce fait autrement que par des correc- tions. Mais comme le ms. H ne porte aucune trace de retouches, nous sommes forcés de supposer entre lui et c un intermédiaire c', où un scribe a introduit ces corrections, d'ailleurs erronées, d'après un manuscrit de la famille e qui lui était tombé sous la main^ On verra plus loin que dans la classification des exem- D altère invariablement le nom d*Euphémianus en ^J^ûlioojj deux fois seulement il a écrit ce nom ^jpqIaSo} et ^JPoIaIûsoJ. F donne partout ^jpoIaIqsI comme les autres manuscrits. 1. La collation des manuscrits devait être d^un usage assez commun chez les scribes et les lecteurs syriens. Beaucoup de textes montrent des corrections postérieures qui ne peuvent s'expliquer que par là. Voyez d'ailleurs la note du ms. C, que j'ai donnée plus haut (p. V — VI) et où il est dit : «quiconque empruntera cet exemplaire pour le lire, tm le coUa- tionner, ou le copier » b — xvm — plaires de la seconde vie le ms. H vient se rattacher k un ms. e', dérivé de e concurremment avec E. C'est donc du ms. e que le scribe a tiré ces corrections, en même temps sans doute qu'il lui emprunta le texte de la seconde vie pour l'ajouter k la suite de la première vie que c donnait seule auparavant. J'ai figuré les résultats obtenus dans le tableau suivant. Les manuscrits y sont échelonnés noii d'après leur âge, mais d'après leur valeur relative, qui se mesure k leur éloignement plus ou moins grand de l'original. O a C A a e E C 9' B h' a H B F Mais on me reprocherait k bon droit de dissimuler les objections possibles contre mon argumentation, si je gardais le silence sur un certain nombre de passages où les variantes semblent établir entre les manuscrits des relations contraires k celles résumées dans le tableau précédent. Il me reste donc, avant de quitter les textes de la première vie, k relever ce nou- vel ordre de variantes et k montrer comment les coïncidences qu'elles attestent n'ont pas nécessairement leur cause dans un auteur commun, mais peuvent s'expliquer soit par une même habitude de style chez divers copistes, soit par des erreurs ou des corrections identiques qui sont naturellement sorties du con- texte. Les seules de ces coïncidences qui méritent attention rapprochent ou bien les mss. B et G réunis, ou bien le ms. B seulement de la famille c, et contredisent ainsi doublement notre 1. L^existence des manuscrits intermédiaires e' et g sera démontrée par la classification des textes de la seconde vie. — XIX — répartition des textes. Elles valent d'ailleurs plus par le nombre des leçons que par leur importance. Parcourons ces leçons : p. ^, 1. 12, B G C (H omet) |^o^ ou ]hijû, contre D EF(A manque) «îo^j»; — p. ^, 1. 17, BGC (H omet) l^a^ |o(jio, contre A D E F l^a^ |ooi ; — p. c\, 1. 12, B G G ]^hj] «^ ^o ,^103?, contre ADEFHcvV. ,o^aiQ3 j^M? ; — p. c\, 1. 18, BGCH|ooi .^h, contre A DE F vl*z^ ; — p. ^, 1. 21, B G G ^.ûa:^^^ ^a, contre A D EFH -^i^^?; - p.fii-.,l. 13, BGC omettent ïIscud; A DEFH le donnent; — p. ^^, I. 8, B G C (H omet) poo? làÉ,nS oul^, contre A D E F Pao^ ^^ \A^f^ «^; — p. ^7 1. 2, B C (H omet) |Zai:.o2i^ ^^ — •?, contre A D E iF G f— i^ |Za:^o2iwo ; — p. n, 1. 6, BCH oên— isfc isthêàonà^fh S, contre A D E F G 001^ mhê»nnà,h\ ; — p. ti, 1. 11, BCH^I^, contre AD EF G |^; — p. en, 1.5, B C H ^ ,É ^ (n.r? OU ^ éSou^, contre A D E F G ^^ *Squo ^ou£> ou .-i^^cn^ t::^«2^; — p. CT3, 1. 6, b c h P^oû::^? Pl, contre A D E F G Pûonli.? -s| p); — p. t, 1. 15, B C V-^^oja:^ Zooi PU?, contre ADEFGH zom PU V-^^oja:^?; - p. j», 1. 10, BC^? K^..!^ ou IéSSo pi, contre ADEFGH U:^^ |ooi U^? ^i^| P) ; — p. >, 1. 18, B C « — i^ -m-âA^zj p ,-ao, contre A D E F GH qui omettent oi^; — p. lO, 1. 1, B C ocn '^ riC^ ^ouà «quand il lui donna son anneau et son pallium»^ tandis que les quatre autres manuscrits ont la leçon lASââÉO \2^^ «son anneau et ses bijoux». — Après ces passages les plus importants, on peut remarquer encore que seul des textes syriaques le ms. E a conservé la phrase 1. Je nomme ainsi la vie latine donnée par les Bollandistes, juillet, t. IV, p. 251. 2. L. Surius, De probatis Sanctorum vitis (Coloniae, 1618), t. III, p. 208. 3. Cette vie grecque a été publiée par H. F. Massmann, Sanct Alexius' Leben (Quedlinburg und Leipzig, 1843), p. 201. 4. 'Ex^dyiov ^toi ot topat^TEpot Bfoi lûv *Ay(a)v ex tou MeraçpaaTOu Su[xeû>voç etç xoivrjv {JLeTa9paaôivTeç SiàXexTov napa 'AyaKiou [jLova)(ou tou KpTjxoç ('EvertTjai 1765), p. 255. — xxn jj^ yoJ> V*r^ ^^êSn ys (p. v^, 1. 14), donnée par tous les textes grecs et latins. Vie romaine : clamantes Kyrie eleison; — Surius : clamantes miserere nostri Domine ; — Vie dite de Métaphraste ' : /.al [XY)Sèv eiepov [xeià Saxpùwv Poav, ei [jly) to, x.6pi£ eXeTQdOv ; — ms. de Munich : IXe^ov to, xupte èXéyjaov ; — Agapius : â^ôcov to x.6pt£ èXÉYjaov. — Enfin d'autres leçons du ms. E, qui seraient insuffisantes par elles-mêmes, sont pourtant bonnes k relever après celles qui précèdent, à cause du rapport plus étroit qu'elles présentent avec les leçons correspondantes des vies grecques ou latines. Par exemple : p. ^, 1. 18, E ^-àoiocPo ouli^ h^à^ fooi h^y^ ^^àSà) fH^o oiiop© (cf. Surius, Métaphraste, Agapius), contre D F G H ^ao )Z2)J) oul^ ^o 2^^? «^oioôûûp oi^ï^ 2u^ )ooi ; — p. vyd, 1. 3, E ilUàlf) (cf. vie Romaine : in sudario, et Surius : in velo\ D F Gr H omettent; — p. ta, 1. 19, E fait mention de la fiancée, qiZ^ÉnV)o, à côté du père et de la mère (cf. Surius, Agapius), D F Gr H omettent, etc. De cet accord constaté du ms. E avec les textes grecs et latins sur des leçons qui sont forcément les bonnes, et de Taccord opposé des quatre autres manuscrits syriaques, il ressort déjà une première division de nos manuscrits en deux familles. Tune représentée seulement par le ms. E, Tautre composée de D, F, G et H, dérivant d'un auteur commun perdu e\ Mais s'il était né- cessaire, les passages suivants, où la comparaison des variantes va nous montrer encore les textes D F G H s'accordant contre E, et celui-ci donnant sûrement en plusieurs cas la bonne leçon, fourniraient une preuve nouvelle de cette division. Ainsi : p. cqj, 1. 16, E ôioo^ p^ooi^ oooiî w£»oz )p'i-A., contre e' (c'est-à-dire D F G H réunis) ôuo^^] p^ooi^ \om} w£»oZ obi (les mots 2i^r>^ |?aA.9?, e }ZozJ ^ ^oOiD '^^iij (la leçon de E doit être la vraie); — p. i-2s^ «A^^^Q^ OOOI ^A^V^O, e OOOI ^^j^V^o ^:ii-à9 lz^9 ]Za^'^ p9?Q^ (je crois la leçon de E préférable); — p. %^, 1. 4, E omet les mots tiàSné|-^o aoz^o, que donnent les quatre autres manuscrits (le contexte et les vies grecques et latines justifient E) ; — p. h^, 1. 4, E donne seul les mots hJû^ Izoûû JjjaJ ]haLl (douteux); — p. %^, 1. 5, E Ijiolo Zooi |j-àM oOioo, e |jio92^ ys Zooi \à,y^ |Zaa ^ (douteux) ; — p. t^a, 1. 10, E ^^àSÔ? ^oz^ooi, e ^ooi i^ â sô ^ (douteux); — p. t^a, 1. 24, E omet w^-»9o V-soûJttls} donné par les autres manuscrits (douteux) ; — p. criâ, 1. 11, E .^X>o ^^'^l ^^om^)^ ^) PI ^)o )ooi «..ÉÉJZZi^o, e' «.-aéJZZ.\1oo f iv > 2^-*^z}^ ^1 (je donne la préférence a la leçon de E); — p. CLa, 1. 9, E ^«J^?, e ^*^5^^ (la bonne leçon est celle de E); — p. La, 1. 2, E Vfn^o ^*^ «^oio^Oiià^ ooi^, e V|-n^o ^*^ wA^Oiià^ o'oi (la vraie leçon est incontestablement celle de E); -r- p. La, 1. 2; E Via^), e' V=^| (la leçon de E me paraît encore la meilleure). Il est inutile de noter un assez grand nombre d'autres pas- sages où la même opposition se manifeste entre les textes, mais qui n'offrent que des variantes insignifiantes, ou bien qui as- signent la bonne leçon aux mss. D F G H et ne prouvent ni pour ni contre l'existence du ms. e. On peut donc considérer l'exis- tence de ce manuscrit comme démontrée, et la division de nos textes en deux familles comme un fait acquis. A son tour, la famille e se divise en deux branches : d'un côté le seul ms. H, de l'autre les trois mss. D, F et G. La preuve de ce classement résulte des variantes dont voici la liste : p. u, 1. 20, E H ^mo^Ld\ h.^^ùu IZlo, D F G ^oio^-^5 >aJi.; — p. oi^, 1. 3, E H Wi^, D F G ^jio )'imS; — p. CLô, 1. 14, E H yioj? mh^nn }^£i:^ Zu^, D F G yiûj? }^ 2i^; — p. o^, 1. 21, E H 1^ v^ ^ô, D F G ]^ ^o; — p.'ta, 1. 3, EH,,-:ii:i. ôj, D F G aliô:^ ÔJ ; — p. ta, 1. 5, EH î^ o'ot iQ^ D F G ]^ obu^. Dans les trois passages suivants, la concordance de E et H n'est plus absolue, mais leurs leçons sont très-rapprochées : p. u, 1. 12, E ^--»? ou-^ V-i^ ^o Va^P, H l^So ^£>U'> «nj;^ \^ ^o, D F G \a:^^ s^h^o ov:^ \^ ^o ; — p. tCd, 1. 14, E ]2^r^'! 'V>S/?o, H 12^^? qi^,;'^VlN?o, t) F G |^y£>? V^yû?o-, — p. |Cd, 1. 22, E ^htnn l^]j H jAiOP Jooi M, • D F G ^hàin ^ 2^]'^ — p. a^, 1. 6, E ]«Énoo "^OA^ \r^^ ^lOàO ^Aûi\] ^oiQ^^^? o'oi, H ]^-^^ obi ]auû£io \A^ia£i \inAOy D F G seule- ment ^lo^o. D est évident que, dans tous ces cas, la bonne leçon ne peut se trouver ailleurs que dans les mss. E et H, ou dans Tun des deux, puisque la raison de Taccord ou du rapprochement de ces textes, k moins qu'on admette autant de coïncidences fortuites, est dans le texte original lui-même. Les variantes communes à D F G tirent donc leur origine d'un intermédiaire perdu g, dérivé comme H de e', ce que je voulais établir. Dans quelle relation enfin sont entre eux D, F et G? On pres- sent, après tout ce qui précède, que la branche g va se bifurquer elle-même en deux rameaux, l'un G, du nom du seul manuscrit qui le constitue, l'autre 6', du nom de l'intermédiaire perdu, source de D et de F. Des nombreux passages où s'affirme cette séparation je ne veux citer que les plus probants : p. jkj, 1. 1, E H G ^oioû^ ^^-^o ^oio^U)| ^ éoS |z|o, D F ou- £5 '^>— ^<=> ^OIO^Î -iû^ î^|0 ; p. Jkj, 1. 6, E H G Wy-O JoiAvO, D F pz^.:^^ i, 1. 11, E H G V^P v^aii^, D F ^r^o v^P ^ai.:^^ 5 _ p. ^^ 1. 16, H G (E manque) |2^o^ ov^, D F }h^of>. ^«^ ; — p. ^x^, 1. 11, E H G ïi^Zo^o wJOoJo^Z, DF ^zoii ^-iz; — p. ^, 1. 14, E H G W ^ûûJ? hh£i ^--LO, D F ni9? ]zqjsusû2 ^2^ ^; — p. t^-», — XXV — 1. 23, E H G R-. ^?, D F ^1^? ^-i-. ^|? ; — p. ara, 1. 3, E ^o^l, H G wJoanA^Î, D F wJoanA^ ; — p. ta, 1. 12, E H (G manque) )âmûo V^oi^^, D F omettent )âmûo. Le tableau suivant donnera une idée sensible de la généalogie des manuscrits de la seconde vie. 0'= e e' 1 •c' g G l' D F On ne relève dans les textes qu'un petit nombre de coïnci- dences qui semblent à première vue attaquer ce classement. Je dois Texplication de celles qui ne sont pas tout k fait insigni- fiantes. p. u, 1. 18, E D F >ûaJ yso, G H ^^ yûo (la bonne leçon est celle de G H, ^j^, que E et 6' ont remplacée par Texpression plus habituelle >ûâj); — p. ^, 1. 16, E «v:^ >^2^]o V^ o'm \\}o ]ZaA')o \sa^i^y D F 01—^ wfcA-*l yso, G H omettent (j'ai eu occa- sion déjà, p. XXin, d'expliquer la production des variantes de ce passage et de montrer que l'accord, imparfait d'ailleurs, de E et de DF n'est que fortuit); — p. V, 1. 10, E G V^?enio, H D pîoiJi^Lo, F P^i^ïi^ (la vraie leçon me paraît avoir été celle de H D, p^oiJi^Lo, mot qui marquait une nuance moins vulgaire et que les copistes des trois autres textes ont remplacé par des mots voisins pour le sens et pour le son ; deux se sont rencontrés sur V^^ouLo) ; — p. %5^, 1. 1, E G p--i-*jls.o ^oaûusî .i^-^o pc*-o, H Va onTff É 'q ] >ÉâÉ -,-S o (le texte primitif avait la leçon gardée par E G; H, par l'effet de l'habitude, a écrit ^aanmla] pour pôî-s ; 6' n'a pas compris que l'expression de pôLs ^.j^è^^ «les princes des prêtres» était ici une dénomination générale, comprenant aussi bien les patriarches que les évêques, et il a ajouté inuti- lement les mots yannwVql >ÉâÉ-|'So); — p. cta, 1. 19, D F )2^^]2^£ 1. L'existence de cet intermédiaire est assurée. Voir la page XVII. — XXVI — yiûAo] ]h.MloOy E Gr omettent o ]2i^]^^; H ^loao^ûo )2^^aIm )^J^)2^ (la bonne leçon est la leçon de D F, dont la variante de H n'est qu'une modification; c'est peut-être la répétition de )2^^):^^ k la fin de la même phrase qui a choqué les copistes de E et G, et leur a fait retrancher ces mots). Si Ton veut maintenant se rendre compte de la classifica- tion d'ensemble des textes des deux vies, il suffira de se repor- ter au tableau où a été résumée la classification des textes de la première vie, en remarquant 1*^ que l'original de la seconde vie ne peut s'être trouvé que dans le ms. perdu e ou dans un manuscrit intermédiaire entre e et a'; 2® qu'il faut admettre entre e et G l'existence des deux ma- nuscrits intermédiaires e' et g, le premier d'où c, source de H, a tiré le texte de la seconde vie, le second auquel b', auteur com- mun de D et de F, a emprunté ce même texte. Une fois la classification des manuscrits arrêtée, il était rela- tivement aisé d'établir le texte de nos det^x vies. Pour la pre- mière, il n'y avait qu'à suivre le plus ancien et le meilleur des manuscrits, celui que j'ai désigné par A, sauf corrections a y apporter qui pouvaient être de deux sortes : des corrections cer- taines et obligées, toutes les fois que a et c se trouvaient d'ac- cord contre A, puisque la leçon de a et de c était alors néces- sairement la bonne ; — des corrections seulement probables et arbitraires, en quelques-uns des cas où A était d'accord avec a contre c, ou bien quand chacun des trois, A, a' et c, était en désaccord avec les deux autres. Dans ces cas, heureusement fort rares, il fallait choisir entre les diverses leçons et se décider par toutes autres raisons que celles k tirer de la classification des textes. Pour la seconde vie, je devais prendre pour base le manuscrit E, qui est généralement le meilleur. Mais il ne pou- vait plus être question de corrections obligées et certaines. Le manuscrit E restant seul pour représenter une famille de textes, il n'existait aucun moyen de faire la part, dans ses leçons, des fautes qui ne remontaient pas a ses auteurs et qui lui étaient propres, ni de les corriger, — comme j'avais pu le faire pour le manuscrit A, — par l'accord d'un ou de plusieurs textes appar- — xxvn - tenant k la même famille que E avec les textes de la famille e'. Ma tâche devait donc se borner a choisir entre les leçons de E et de e', dans les cas nombreux où ils se montraient en désac- cord. Elle n'en devenait pas plus facile, pour être simplifiée; car cette nécessité de se prononcer à l'occasion entre des va- riantes également autorisées passe à bon droit pour la partie la plus délicate de la critique des textes. Aurai-je toujours su, dans mes choix, éviter Terreur? Je n'oserais m'en flatter, au moins pour la seconde vie. A part les corrections, dont j'ai toujours averti par des notes au bas des pages, j'ai tenu k reproduire le texte des ma- nuscrits — A pour la première vie et E pour la seconde — aussi exactement que possible. J'ai gardé leurs particularités d'orthographe, quand elles n'étaient pas insoutenables, et j'ai respecté jusque dans leurs fautes assurées les ponctuations dia- critiques. Au contraire, je n'ai pas cru devoir m'asservir, k l'exemple de quelques auteurs récents, à l' interponctuation des manuscrits. Celle de A était tout k fait grossière. Le scribe, qui n'a employé que des points uniques, les a semés d'une main tou- jours avare et souveq^ maladroite. Des pages entières ne pré- sentaient pas un seul point, même k la fin des phrases; ailleurs un point inattendu séparait deux mots unis par un lien étroit. J'en ai supprimé quelques-uns et ajouté beaucoup d'autres, en me fondant sur le sens du texte et la ponctuation générale des manuscrits. En cinq endroits, le scribe avait tracé une suite de petits cercles, en nombre variable, mais autant, semble-t-il, pour remplir une fin de ligne que pour indiquer une pause plus longue. Je les ai laissés de côté. J'ai seulement reproduit aux dernières lignes du texte une suite de quatre points qui marquent dans le manuscrit la fin de la légende et le commencement de l'explicit. L'interponctuation de E était d'ordinaire assez bien comprise et je n'y ai ïait que très-peu de changements. U. — La légende n n'y a peut-être pas de saint dont lliistoire ait été plus popu- laire par tous les pays que l'a été celle de Saint Alexis, V Homme de Dieu. Du syriaque qui a servi a sa rédaction originale, elle est passée par le grec et le latin dans toutes les littératures de TEu- rope chrétienne*. H est fort probable qu'elle a été traduite aussi en arménien ; un savant fi-ançais ^ en a publié une traduction, ou, pour mieux dire, une rédaction très-remaniée en langue géor- gienne ; enfin on en possède plusieurs versions éthiopiennes et arabes. Tour à tour simple récit, homélie, hymne ou poëme, elle a revêtu toutes les formes : le moyen âge y a pris le sujet de mystères et de miracles ; et encore aujourd*hui, dans une grande partie de FEurope, surtout en Russie où le saint fut toujours Fobjet d'une vénération particulière, l'imagerie continue de la vulgariser avec le secours du cantique ou de la complainte. n était inévitable que dans sa large diffusion l'histoire de Saint Alexis subît des modifications diverses et successives. S'il est vrai de dire qu'un fait historique livré à l'imagination du peuple devient infailliblement légendaire, cela sans doute est particulièrement vrai des vies des saints. Pour la vie d'Alexis, cette transition de l'histoire a la légende dut s'opérer de fort 1. Outre les vies françaises, provençales, italiennes, espagnoles, alle- mandes, anglaises, rosses, qni sont nombreuses et connues, mentionnons une vie de Saint Alexis en vieux-norrain, publiée, sous le titre de Fabella Aleadi confessoris, par Konr. Gislason dans ses Prover af oldnordùk Sprog og Lite- ratur (Kiôbenhavn, 1860), p. 438. 2. Brosset jeune, ElémerUg de la langue géorgienne (Paris, 1837), en ap- pendice. — XXIX — bonne heure. La vie syriaque, probablement authentique ^, et qui ne raconte que des événements vraisemblables jusqu^au mo- ment de la mort du saint, oflFre déjà une première apparition du merveilleux dans le récit de la visite du tombeau, quand Tévêque constate que le corps du saint a disparu et qu'on ne retrouve plus que les haillons qui l'enveloppaient. Mais ce fut sans doute lors du passage de la légende en Europe que le surnaturel dut Tenvahir décidément. En tout cas, le plus vieux texte grec que nous en ayons, Thymne de Josèphe, nous montre le travail de pénétration déjà entièrement accompli, et le merveilleux en pleine possession de la part qu'il gardera désormais et qui lui revient de droit dans toute légende. D'autres atteintes devaient être portées au texte primitif de l'histoire d'Alexis. Avant tout, ce fut le remaniement considé- rable qui doubla la légende et la transforma peu de temps encore après qu'elle eut passé l'Hellespont : remaniement en partie in- conscient et provenu peut-être d'une confusion entre deux saints, Alexis et Jean Calybite, qui amena la fusion de leurs deux vies. Il y eut ensuite les renouvellements partiels. Les rédacteurs nou- veaux, en respectant toujours la trame des faits principaux qui constituaient dès lors le fond de la légende, en varièrent souvent la forme et les détails, les modifièrent selon les exigences des mœurs nationales ou des croyances locales, conformèrent leur œuvre à l'esprit et au goût du jour. Tandis qu'on développait cer- tains traits, qu'on en ajoutait même que les textes anciens n'a- vaient pas connus, d'autres au contraire étaient atténués, d'autres complètement effacés. On peut dire qu'aux derniers temps du moyen-âge la vie d'Alexis, dans ses grandes lignes, en vint à n'être plus en quelque sorte qu'un thème pieux, traité par les auteurs avec plus ou moins de talent, mais toujours d'une ma- nière personnelle et qu'ils jugeaient la plus propre à plaire au lecteur, à frapper les auditeurs ou à édifier les fidèles. Faut-il déplorer ces variations qu'on retrouve dans l'histoire de toutes les légendes? Ce serait au moins inutile et contraire d'ailleurs aux intérêts de l'esprit humain. S'il est presque tou- jours permis au rêveur, en face de ces inégales métamorphoses, de regretter les traditions primitives et le récit simple et tou- 1. Je n'entends parler évidemment qne de la première vie syriaque, la seconde étant d'origine étrangère et entièrement fabuleuse. - XXX — chant de la vie de ces hommes que leur force, ou, qui sait? leur faiblesse, a jetés hors des voies communes de la positive huma- nité, le savant au contraire y trouve une source fructueuse d'études. Elles ont souvent une grande valeur pour Fhistoire des langues ou des littératures; quelques-unes sont même des monuments précieux. Et si Ton remonte aux sources, et que, partant de la tradition originale, on suive chacune de ses diverses transformations, elles peuvent fournir de curieux témoignages sur les mœurs, les idées, l'état général des sociétés et des temps où eUes se sont produites. On en trouverait peu qui ne renfer- ment pour l'historien de profitables enseignements. Il suffit, pour s'en convaincre, de lire l'article très-intéressant, bien qu'il soit parfois inexact, qu'un écrivain russe, M. Dachkof, a consacré à l'étude des formes diverses de la légende d'Alexis *. Je ne pou- vais songer k reprendre ici dans toutes ses parties une semblable étude. Je dois borner mon travail k rechercher quels élément^ nouveaux la vie syriaque, inédite jusqu'aujourd'hui, fournit pour la solution de ces questions, que je n'ose plus dire pendantes : Quelle est la source de la légende de Saint Alexis, et dans quels rapports sont entre elles les vies syriaques, grecques et latines? — Quelle est la valeur historique de cette légende? Toutes ceUes des vies européennes d'Alexis que, d'une ma- nière relative et en songeant aux langues dans lesquelles elles sont écrites, j'appellerai modernes, proviennent soit d'une ré- daction grecque, soit d'une rédaction latine. Ainsi la légende by- zantine a donné naissance au groupe slave^, la légende romaine aux groupes germanique et roman. C'est Ik im fait que la sépa- ration religieuse k laquelle aboutit le schisme grec eût permis de présimier, et qui pourrait presque se passer de preuve. Mais la preuve en ressort du reste par la publication d'un grand nombre des versions modernes, ainsi que par les études dont on les a accompagnées ^, Je ne m'arrêterai pas k ce point qui est indis- 1. Dans les Bésiédy v ObcJitchestvié UoubUéléi Bossiiakài SUmesnosH pri Im- pértUorskom Moakovskom OuniversitéHé. Vypousk vtoroi, Mo8kva, Î868. 2. Moins le rameau occidental : polonais, tchèque, etc. 3. Voir H. F. Massmann, Sanct Alexius^ Leben, Qnedlinburgf und Leipzig, 1843; — P. Bezsonof, Kaîiéki pérékhqjie, Moskva, 1861—64; — Dachkof, op. cit.; — Gaston Paris, La vie de Saint Alexis, Paris, 1872; cf. un article - XXXI — cutable. Il était pourtant utile de rétablir, afin de restreindre et de préciser les limites où devront se mouvoir nos recherches. C'est seulement à la comparaison des vies syriaques, grecques et latines que nous demanderons de nous révéler le secret de Torigine et des premières vicissitudes de notre légende. On connaît quatre vies grecques de Saint Alexis, si Ton peut compter comme une vie le canon attribué k Josèphe Thymno- graphe '. Ce document, le plus ancien des textes grecs et latins consacrés à la mémoire- du saint que nous possédions, est de la seconde moitié du IX® siècle. Une traduction en a été donnée par les Bollandistes *^. C'est une sorte d'hymne, composée d'une série d'odes, la plupart de quatre strophes dont trois racontent les mérites d 'Alexis, la dernière strophe, dite Maricde, étant tou- jours réservée k la louange de la vierge Marie. Il est évident qu'on ne doit pas attendre d'une œuvre semblable, destinée uni- quement aux chants de l'église le jour de la fête du saint, un récit complet et suivi des événements de sa vie. Tout ce qu'elle peut nous donner, ce sont des indications sur le degré de déve- loppement qu'avait atteint la légende k l'époque de Josèphe. Les autres rédactions grecques sont : — Une vie attribuée k Siméon Métaphraste, et publiée par Massmann^ d'après le ms. 153 de la Bibliothèque de Vienne. Elle est fort maltraitée dans l'ouvrage des Bollandistes ^, qui en avaient une copie et l'ont jugée indigne de l'impression ; — une vie sans nom d'auteur, conservée par un manuscrit grec de Munich (n^ 3). Elle était inconnue avant Massmann, k qui l'on en doit aussi la publication ^ ; du même auteur dans le tome VIII de la Bomania (Paris, 1879) ; — Cari Horstmann, dans le Herrig^s Archw, vol. LI, pp. 101 — 110 et vol. LVI, pp. 393 — 401; — J. Schipper, Englische Aleociuslegenden, Strassburg und London, 1877; — etc. 1. Sur les deux Josèphe qui se disputent dans Topinion des auteurs la paternité des hymnes dont fait partie ce canon, voir les Acta Sanctorum, juUlet, t. IV, p. 247. 2. Ibid. Le texte se trouve dans les Mendogia seu Menœa Orœcorum per totum emnum, édita cura et studio Theophylacti Hieromonachi Tzanphumari (Venetiis, 1639), au 17 mars. 3. Op. cU,, pp. 192 et 34. 4. Juillet, t. IV, p. 251. 5. Op, cU., pp. 201 et 36. — xxxn — — enfin la version qu'a donnée le moine Agapius dans son Recueil des plus remarquables Vies des Saints, traduites en dialecte vulgaire d'aprls Siméon Métaphra^te K Cette vie diffère pourtant notablement de celle dite de Métaphraste. Les BoUandistes fai- saient aussi peu de cas de Tune que de Tautre. Mais ce n'est pas ici le lieu de discuter la valeur de ces différents textes. Il serait superflu de rentrer après les BoUandistes dans le dé- tail des nombreuses vies latines manuscrites de Saint Alexis. Nous laisserons aussi de côté et ne noterons que pour mémoire quelques rédactions en vers 2, dont les auteurs ont dû nécessaire- ment faire plus d'un sacrifice aux exigences du mètre. Trois vies latines seulement doivent retenir notre attention. — L'une est la version généralement dite de Surius ^^ bien que cet auteur n'ait fait que l'emprunter, avec beaucoup d'autres vies de son ouvrage, au grand recueil de l'évêque Lipomanus *. Elle mériterait peut-être d'être rangée parmi les textes grecs de la légende, s'il faut s'en rapporter au dire de Lipomanus qui présente les trois derniers volumes de ses Vies des Saints comme des traductions de Métaphraste. En tout cas, elle s'éloigne beau- coup de la rédaction grecque du manuscrit de Vienne. — La seconde est celle qu'on peut appeler la vie Romaine, et qui a été publiée par les BoUandistes ^. Ils en ont constitué le texte en prenant pour base celui d'entre plusieurs manuscrits qu'ils ont jugé le meilleur et en le corrigeant seulement en quelques endroits par la comparaison des autres. Le texte ainsi obtenu est généralement bon sans doute. Il serait néanmoins k désirer qu'on reprît l'étude des divers manuscrits de cette vie pour en donner une édition vraiment critique. 1. Déjà cité : 'ExXoyiov fjToi o\ topaK^tepoi ptei t«ov 'Ayftov, xxX. (*EvsTi7)ffi, 1756), p. 256. — Une traduction fidèle de cette vie, en langue arabe, a été publiée dans un petit recueil intitulé : ^^«w«)5s.)\ l^vai*^^^ ^rC^^ ^^Srt^ rt^ * SjiAA> IA1A 2. Deux entre antres ont été publiées : Tune par les BoUandistes (Acta Sanctorum, juillet, t. IV, p. 264); l'autre par Massmann (op, cit., p. 176). 3. L. Surius, De probcUia Scmctorum vUis (Coloniœ, 1618), Juillet, p. 208. — Cette vie a été reproduite par Massmann, op, cit., p. 172. 4. Aloysius Lipomanus, Vitœ Sanctorum priscorum Patrum (Venetiîs, 1551—68), t. VII, p. 23, au 17 mars. 5. Juillet, t. IV, p. 251. Elle a été donnée aussi par Massmann, op. cit., p. 167. — xxxra — — En dernier lieu vient une vie fournie par deux manuscrits de Munich, et que Massmann eut encore le mérite de découvrir et de publier pour la première fois '. Mais son tort fut d'attacher k cette rédaction, d'ailleurs très-curieuse 2, une importance de premier ordre, et M. Gaston Paris a parfaitement dit qu'elle était « un remaniement assez récent et, sans doute, spécialement italien ». Aussi la désignerai-je du nom de Vie Italienne. Voici maintenant, résumée dans ses traits principaux et telle qu'elle ressort de l'ensemble des vies grecques et latines, la lé- gende de Saint Alexis : H y avait k Rome un homme noble, riche et puissant, maître de trois mille esclaves et le premier a la cour de l'empereur. Euphémianus, c'était son nom, était très-pieux et extrême- ment charitable. Sa femme Aglaïs était très-pieuse comme lui. Mais elle était stérile, et ils étaient tristes parce qu'ils n'avaient pas d'enfants. A force de prier, il leur vint un fils qu'ils bapti- sèrent sous le nom d'Alexis. Dans la suite, ils lui firent donner une instruction large et brillante dont l'enfant profita vite, grâce aux dons de Dieu, et il devint un jeune homme très-savant et très-sage. Alors, malgré son éloignement des choses de ce monde et sa résolution de se consacrer tout k Dieu, ses parents le fian- cèrent k une jeune fille accomplie et du sang royal, et l'on cé- lébra le mariage dans l'église de Saint-Boniface. Le soir des noces venu, le père conduisit son fils k la chambre nuptiale. Mais Alexis, seul avec sa fiancée, commença k l'entre- tenir et k la conseiller sagement; puis, enveloppant dans un voile de soie pourpre son anneau et sa ceinture et les remettant k la jeune femme, il lui dit : «Prends ceci et conserve-le tant qu'il plaira au Seigneur. Et que le Seigneur soit entre nous ! » Lk-dessus il rentre en sa chambre, prend de l'argent, descend au port, s'embarque sur un vaisseau qui le conduit k Laodicée de Syrie, et de Ik gagne la ville d'Edesse où l'on gardait une image miraculeuse du Christ 3, envoyée par Jésus même au roi Abgar. Il distribue aux pauvres de la ville tout ce qu'il possé- 1. Op. cit., p. 157 et 29. 2. Elle est, en effet, la source de quelques-unes des vies allemandes. — Voir Massmann. 3. T^v o^EipoTCo^Tjiov Eixdvtt Tou Aeotcotou XpiGTou (Agapius). c ^ .1 ■!> l ta. H» M."> "HT IK» JET tjesn. -ÎT ITWÏ» -■ir ""-fïiTimrr*- *-»-T-w iTxi ttr '•"•Il -«^^ jf* & ^f^ ^. m ••lîT. mt- ^ rr" isn*- ïir ^'ibuu*^ jurante ùï • ^ Hi'ir- Tf-rr-r-îTr-r. i iir-niL jr psurr t iJt-r & TTir» te *!Sât «i "i-niiiL»- Lt* "^riinr-c tau 'ii i i»»iiEn ttsm^FuciT mraimiL II *^''!^''=^ c-.icjiTiï' î*fiiT:i:rèii7 ir i*:c: ^nc*: is Si iOi id«* rt de U, *•-- ^^^^r^rwr-z: Ik z,zh 5ft> z»:cti^ ix-tv' iUk £jjd^w« 1^ 3cffi «{ail In ^t -z-. siic izizïtA::: tî is-r ^ c^'ctTtzv^ ^^e les Syriens don- nèrent à Saint Artémius parce qu'il avait été préfet d'Egypte, et encore à celui de Sainte Douta (Ôoùatj). 2. Nous verrons que peut-être c'est d'un texte grec qu'a été directement traduite la vie carschouni. Mais l'erreur est ici sans importance. Que le premier rédacteur de cette vie ait été un grec ou un syrien, il est constant qu'il n'a fait qu'interpoler la légende syriaque, dont il a reproduit autant que possible le fond et parfois la forme même. 3. Raboula, d'après la chronique d'Edesse, fut élevé à l'épiscopat en l'an 723 des Grecs (412 ap. J.-Ch.) et mourut en l'an 746 (435). Voir Assemani, BibL Orient.^ t. I*', p. 197; cf. p. 401 et 403. — xxxvni — syriaque, qu'à la différence de la vie carschouni elle ne racon- tait ni la résurrection du saint, ni son retour à Rome, ni sa vie inconnue et misérable chez ses parents, et se terminait après sa mort à Edesse; il ajoutait même, par un défaut de mémoire bien excusable et par une erreur qui ne pouvait contribuer d'ailleurs qu'à prévenir davantage Pien en faveur de Fauthenticité et de la priorité de la légende syriaque, qu'elle ne faisait aucune mention de la disparition du corps du tombeau; il constatait enfin qu'elle présentait en substance l'histoire du saint telle qu'elle était repro- duite dans la première moitié de la vie en carschouni et que, comme celle-ci encore, elle indiquait expressément le paramona- rius de l'église d'Edesse comme l'auteur premier de l'histoire. Pien avait donc par la version carschouni d'une part, de l'autre par les renseignements d'Assemani, toutes les données que nous avons aujourd'hui par la possession du texte syriaque lui-même. H semble pourtant n'en avoir pas su tirer parti ou ne l'avoir pas osé. S'il a été frappé de l'importance que présentait en faveur de la légende syriaque la grande priorité de sa date, il n'a pas remarqué quelle valeur elle tirait en outre de ce fait que, débarrassée de la seconde partie de la vie, elle ne faisait plus au merveilleux qu'une place minime et presque nulle K Cette seconde constatation, jointe à la première, aurait dû suffire pour faire entrevoir la vérité. Il n'y avait de là qu'un pas à reconnaître la vie syriaque pour l'originale et véritable légende d 'Alexis, et k réduire les vies grecques et latines au rang de con- trefaçons, si l'on permet ce mot injuste à certains égards. Mais loin d'arriver k cette conclusion et de dénoncer comme une fable toute la seconde partie de l'histoire du saint, Pien s'est borné k condamner la version carschouni. Ce qui dans cette version lui paraît surtout choquant, et k juste titre, il faut en convenir, c'est la résurrection d'Alexis après sa mort k Edesse ; c'est Ik qu'il voit « une fable absurde k reléguer au rang des contes de vieilles fem- mes », le moyen misérable imaginé par un compilateur pour réunir les légendes gréco-latine et syriaque, et se tirer de la difficulté 1. Si l'on excepte la disparition du corps du tombeau, le merveilleux est même totalement absent de la première vie syriaque. Mais dans le renouvellement carschouni, seul connu des BoUandistes, il intervient une fois, par suite d'un emprunt à la légende byzantine. La sainteté d'^Alexis est révélée au paramonarius de l'église d'Edesse par une voix d'en haut. — XXXIX — que présentait leur contradiction. On trouvera peut-être qu'il a accordé plus d'attention qu'elle n'en méritait a cette résurrection du saint, qui n'est racontée expressément par aucun des textes, qui ressort seulement de leur juxtaposition et n'est, comme lui- même l'a vu, qu'une hypothèse personnelle du compilateur. On trouvera, au contraire, qu'il a traité bien vite d'« inepties» les curieuses phrases qui servent de transition entre la première et la seconde vie du renouvellement carschouni, et dans lesquelles le rédacteur a pris soin de constater l'origine distincte des légen- des qu'il a voulu raccorder: « Ceterum quœ de magno sancto Viro Dei hactemis retulimus, ea esc venerabilis Pirmunarœ teatimonio accepirrms : qui S, Risdœ familiaris fuit atgue ab eodem sanctissimo Viro totius anteactœ vitœ seriem intelleocit, ejusdemque historiam conscripsit Cetera^ quœ sequuntur, ex ejusdem sancti seim Dei historia Eomœ conscripta svhtexemus ^ > On pourra trouver aussi qu'il s'est montré bien sévère pour ce rédacteur, quelque simple clerc, j'imagine, qui le premier se trouvant en présence de deux versions autorisées et cependant contradictoires de la vie d'un même saint, et ne sachant douter ni de l'une ni de l'autre, a cherché dans sa foi un moyen de les mettre d'accord, et adopté naturellement celui que la version syriaque, par l'incident de la dis- parition du corps du tombeau, semblait lui avoir d'avance préparé. Pien n'a guère montré lui-même plus de décision, puisqu'on reconnaîssantqu'ily avait « d'habiles et de remarquables preuves » k présenter en faveur de la légende édessienne, il a craint de se prononcer entre elle et la légende gréco-latine et «laissé au juge- ment des érudits la solution d'une question si grave et si pénible» . Est -il possible qu'il ait pensé là -dessus plus qu'il n'a dit? D avait certes quelques motifs de prudence et devait se souvenir des accusations qu'avait values naguère à Papebroeck de la part de Sébastien de Saint-Paul la seule hypothèse qu'Alexis pou- vait être mort k Constantinople et non à Rome ^. En tout cas, 1. Ada Sanctoi-um, juillet, t. IV, p. 264. 2. Voy. Epkemerides grœco-moscœ, dans les Acta Sanctorum, mai, t. I®"^, p. XVIII; — Sébastien de Saint-Paul, Exhihitio errorum qtioa Papebrochius in notis ad Acta Sanctorum commiait (Colonise Agrippînse, 1693), p. 222; — Pa>pehTochin8, Reêptmsiones ad exkibUioneni errorum (Antverpiae, 1696 — 1699), t. P', p. 263. Le passage suivant donnera un exemple des sévérîtés de Sébastien de Saint-Paul ; I^JOL., et p. %^, 1. 15 : t: ^^'-^ — XLIV — Ainsi, des deux vies syriaques, la seconde n'est qu'un complé- ment postérieur, la première seule est la véritable légende sy- riaque d'Alexis. Elle est plus encore, elle est la légende origi- nale du saint. C'est dans cette vie, telle que la donnent seule les trois plus anciens manuscrits et telle qu'on peut la lire dans la première moitié de ma traduction, c'est dans ce récit sans apprêt d'événements naturels, qui va de la naissance du saint k Rome jusqu'à sa mort h, Edesse, dont les données historiques sont vraies ou vraisemblables, et qui se présente à nous signé d'un témoin oculaire et même d'un ami du saint *, c'est là sans aucun doute qu'il faut voir la forme primordiale de toute la lé- gende d'Alexis. Les manuscrits qui nous ont conservé cette vie syriaque sont du VF siècle; un d'entre eux paraît même remonter jusqu'à la fin du V®. Or nous savons que le plus ancien des textes grecs et latins de notre légende, le canon de Josèphe, ne peut être en aucun cas antérieur au IX® siècle. Mais la preuve qui ressort du rapprochement de ces dates n'est pas absolue, et de ce qu'on ne connaît pas de texte grec antérieur aux manuscrits syriaques, il ne s'ensuit pas nécessairement qu'un semblable texte n'ait pu exister. Il nous faut chercher d'autres preuves qui heureuse- ment ne font pas défaut. Etant donné que toutes les versions sont d'accord pour placer k Edesse la partie incontestée de l'his- toire, il y a déjk en faveur de la priorité de la légende édessienne une présomption, que viennent fortement accroître le style tout araméen et, par endroits, la couleur orientale du récit. La com- paraison de cette légende édessienne avec la légende gréco-latine changera notre présomption en certitude. Que le fond d'une lé- gende soit ou non authentique, la marche régulière de son dévelop- pement n'est jamais du merveilleux au naturel, de la recherche k la simplicité ; elle tend k s'amplifier plutôt qu'kse restreindre. Cette loi va nous fournir un sûr critérium. D'après les versions grecques et latines Alexis quitte Edesse fuyant la célébrité et revient kRome, 1. Non pas que j'admette que le pai'amonaritis soit réellement l'auteur de notre légende. Elle est l'œuvre d'un écrivain plus habile et plus instruit que pouvait l'être un frère portier. Mais elle a dû, je le montrerai, être rédigée peu de temps après les événements qu'elle raconte, et je crois très-possible qu'elle l'ait été en effet sur les indications et le témoignage du paramonariua j toutefois, après sa mort. — XLV — où il vit et meurt inconnu dans la maison de ses parents. « Meri- » tum te sancta conversatione laudes Christus, vir gloiiose, iterum y>reddit patriœ tametsi nolles eue temporalem honorera fuger es. Tu > nulli prorsus cognitus, vir sancte, perseverasti ad portas tuorum T>parentum sedens ...» ( Josèphe, odes 6 et 7 du Canon). Si c'eût été là la tradition primitive, croit-on qu'il en fût jamais sorti une histoire du saint le faisant mourir k Edesse et sacrifiant ainsi sans motif toute une méritoire moitié de sa vie? Quand la légende gréco-latine raconte que c'est une voix partie de l'image même de la Mère de Dieu, qui révéla au gardien du temple d'Edesse l'existence du saint et lui ordonna de l'amener devaint elle ( Le désaccord est plus grand encore dans la légende syriaque. Il y est à la vérité moins apparent, parce que la se- conde vie ne précise Tépoque ni de la sépulture, ni de la mort du saint. Mais il est très-vraisemblable qu'une tradition primi- tive fixait sa mort au 3 novembre. Divers calendriers, anciens et récents, nous apprennent que THomme de Dieu était honoré le 3 novembre par les Syriens, ceux du rite melkite exceptés, qui avaient naturellement reçu de Féglise grecque la date du 17 adar (17 mars). En résumé, le légendaire grec a pu choisir pour la mort de son héros le jour anniversaire de celle du Christ, sans commettre plus qu'une légère étourderie. Mais si Pon de- vait faire remonter la responsabilité de ce choix au légendaire romain ou au second légendaire syrien, Fun ou l'autre aurait été vraiment plus distrait qu'il n'est permis. Il faut donc recon- naître que tous deux ont simplement fait œuvre de seconde main et aggravé, par inattention, la faute du premier auteur. La légende byzantine, — nous pouvons maintenant lui donner ce nom, — et la primitive légende syriaque sont en réalité deux œuvres distinctes. Ces étonnantes différences qu'on remarque entre elles, l'apparition de la seconde moitié de la vie dans la légende byzantine, et, plus encore peut-être, les changements faits au vieux récit dans la première moitié , me portent k con- jecturer que l'histoire de l'Homme de Dieu passa de Syrie k Constantinople par la simple tradition orale. Transplantée dans un nouveau terrain, la légende se modifia, s'accrut et se fixa enfin sous sa forme nouvelle k une époque que je ne saurais préciser. Ce n'a pas été, en tout cas, avant les dernières années du VF siècle; car elle fait demeurer le saint k Edesse dans le vestibule du temple de la Mère de Dieu 2. Or ce temple ne fut bâti que vers l'année 505, selon le témoignage de Josué le Sty- lite^; et il dut s'écouler encore un assez long espace.de temps 1. Juillet, t. rV, p. 254, notejp. 2. Sic daDS le canon de Josèphe, — dans la vie carschouni de Paris, — dans la vie romaine, — dans Surius, — dans le manuscrit de Munich. 3. Voyez la Chronique de Josué le Stylite, à Tannée 816 des Grecs (édi- tion de Tabbé Martin, § 88) : «L'empereur donna à Tévêque vingt livres. — Lm — avant qu'il devînt célèbre à Tétranger. D'autre part, on ne peut douter qu'il ait existé une rédaction gi'ccque de la nouvelle lé- gende avant le canon de Josèphe, avant le IX® siècle. On s'en convainc rien qu'en lisant le canon. Il saute aux yeux que ce n'est pas Ik un récit de la vie de notre saint; mais seulement un éloge poétique, dont l'auteur, s'inspirant d'une histoire déjà fa- milière à tous, s'est contenté de faire de brèves allusions aux plus marquants des événements qu'elle racontait. L'hymne de Josèphe est à la légende byzantine d'Alexis à peu près ce que VAdeste fidèles et VO filii sont aux récits de la nativité et de la résurrection du Christ. C'est par une rédaction grecque anté- rieure au canon que la légende d'Alexis revint en Syrie, où elle marqua dans la seconde vie syriaque les traces de son retour. Car il faut se rappeler qu'une des cinq copies que nous possé- dons de cette seconde vie syriaque paraît remonter, par son type d'écriture, au IX® siècle, et être déjà aussi ancienne que le canon. Or la classification des manuscrits nous a appris qu'il y avait eu au moins quatre intermédiaires entre cette copie et le texte original étranger dont elle reproduit la traduction. C'est aussi de cette rédaction gi'ecque antérieure au canon que dé- riva plus tard la légende romaine. En effet, la seconde vie syriaque et la seconde moitié de la vie romaine présentent sou- vent, et entre des phrases entières, une telle similitude, qu'il est impossible de n'en pas chercher l'explication dans un auteur commun. A qui la chercherait ailleurs, — soit qu'il voulût voir la source de la seconde vie syriaque dans la vie romaine, soit que, prévenu par l'origine syrienne de l'archevêque Serge, qui pour frais de réparations faites au rempart, et Teunuque Urbicus, dix livres, pour la construction d'un Tnartyrium en Thonneur de la bienheu- reuse Marie.» Un passage de la lettre de Siméon de Beit-Arsam sur les Nestoriens prouve que Josué n'a point voulu parler d'une reconstruction, mais bien d'une fondation de ce martyrium : ^Defuncto avi&n Iba, omnes Persœ una cum réliquis Edesaenis scriptorUma, qui (jusdem perauaaionis erant, excedere Edesaa juaai aunt : Item achola, ubi Peraœ Uteraa Edeaace edoceban- tur, opéra ac atudio beati Mar Cyri Edeaaeni epiacopi, jttaauque Zenonia Mo- manorum imperatoria funditua everaa eat, cujua loco templum nomini S. Ma- riœ Dei genitricia excitatum» (Assemani, Bîbl. Orient., t. I, p. 353 et 204). n faut donc rejeter comme fabuleuse la donnée de la vie de Saint Ephrem (Assemani, op. latid., t. I, p. 52), d'après laquelle l'empereur Jovieu aurait été averti, par une vision miraculeuse dans le temple de la More de Dieu à Edessej de la mort de son prédécesseur Julien l'Apostat (363 de J. Chr.). — LIV — introduisit à Rome le culte de Saint Alexis, il préférât supposer de même k la légende romaine une origine syrienne immédiate, — il a été d'avance répondu plus haut. Je crois Tavoir bien prouvé, c'est à Constantinople qu'on doit placer le point de dé- part de la légende nouvelle, le centre d'où rayonna tout ce qui n'est pas dans la légende d'Alexis l'antique récit édessien. Le canon de Josèphe, les vies grecques, les vies latines, la seconde vie syriaque, tous les textes que nous possédons, proviennent k des degrés différents de la rédaction grecque antérieure au IX® siècle, dont il faut admettre l'existence, et c'est par la com- paraison méthodique de ces textes que nous essaierons toufk l'heure de retrouver les lignes les plus intéressantes de cette ré- daction perdue. Mais, auparavant, il convient de parler d'un curieux rema- niement de la légende, qui ne peut être classé ni parmi les ver- sions gréco-latines, ni avec les versions syriaques : c'est la vie carschouni du Vatican ', dont la première partie et la plus im- portante pour nous a été traduite et donnée par les Bollandistes. Cette vie dut son existence k la même raison qui détermina la formation de la légende syriaque composite. Celle-ci était née, nous le savons, du désir de diminuer l'énorme écart qui sépa- rait la légende byzantine de la vieille légende édessienne. Le but que se proposa, k son tour, l'auteur de la vie carschouni, fut d'atténuer les différences qui étaient demeurées entières entre la première moitié de la légende byzantine et la première vie de la légende syriaque composite, et, par suite, le désaccord qui existait souvent entre les deux vies de cette dernière. Pour cela faire, il a assez habilement amalgamé les légendes byzantine et édessienne. Il a d'ailleurs pris pour base de son travail la légende syriaque et l'a suivie pas k pas, conservant sa division en deux parties, et reproduisant la transition qui les réunit. Au- tant que possible, il a tout gardé des légendes qu'il fondait en- semble, la nuit de noces k côté de l'épisode du paranymphe, la maladie et la mort k Edesse k côté de la révélation miraculeuse 1. Dans le manuscrit n° LV, à la page 53. Ce manuscrit a été exécuté par un moine nommé Abraham , du cotivent de Saded, aux environs de Damas, Tannée 1856 de Tère des Grecs (1545 de J. Chr.). La vie d'Alexis y porte le titre suivant : Acta Sancti Viri Dei, qui et Mar Riscia, filii Eu- phemiani, ex urhe Borna, — LV ^ qui tire le saint de son obscurité. En quelle langue a été d'a- bord écrit ce remaniement? Peut-être en syriaque, comme Tont pensé les Bollandistes; peut-être directement en arabe K La vie carschouni du Vatican n'a plus pour nous, sans doute, la même valeur qu'elle avait autrefois, tant que les vies syriaques furent inconnues. Mais elle peut encore nous aider utilement à ressai- sir les traits primitifs de la première moitié de la légende by- zantine. Présentons en même temps au lecteur une autre vie car- schounij inédite, qui se trouve dans un manuscrit de la Biblio- thèque nationale de Paris 2. Nous verrons que ce texte a, pour notre étude, un prix spécial. Non qu'il soit, plus que d'autres, exempt de fautes et d'altérations; mais il est le seul repré- sentant de la légende byzantine qui n'ait pas subi d'influence étrangère. Son auteur n'a rien connu de la vie romaine et, ce qui surprend davantage, semble n'avoir pas utilisé les vies syriaques. S'il a été nécessaire plus haut de procéder d'abord k la classi- fication des manuscrits, avant d'établir sur cette base une édi- tion critique du texte de la légende syriaque, ici encore nous ne saurions rechercher avec certitude les données originales de la légende byzantine^ sans commencer par opérer le classement des versions qui en sont directement dérivées, vies grecques et latines, seconde vie syriaque et vies en arabe-carschouni. Cer- taines de ces versions sont malheureusement restées hors de ma portée. D y aurait eu sans doute profit k consulter les vies arabes 1. Je crois devoir abandonner l'opinion que j'ai avancée plus haut (p. XXXVII, note 2). Il n'y a qu'en Syrie qu'on ait pu éprouver le be- soin de corriger par des emprunts faits à la légende byzantine les dis- cordances des deux vies syriaques. C'est donc dans ce pays, sans doute à une époque assez tardive, que notre remaniement a été composé; et l'on ne saurait soutenir dès lors qu'il a été écrit en grec. La présence dans la version carschouni du Vatican de quelques héllénismes m'avait amené à ma première opinion. Mais ces héllénismes peuvent être aussi bien un legs du texte byzantin, dont l'auteur de la version carschouni s'est inspiré pour son travail. 2. Voir H. Zotenberg, Catalogues des manuscrits syriaques et sahéens de la Bibliothèque nationale (Paris, 1874), n** 197, 3^ j : ^r^ ou::^ V^^ ôî^ — LVI — qui existent à la Bodléienne, à la Vaticane et dans quelques au- tres bibliothèques. Je regrette encore plus de n'avoir pu me procurer la copie d'une vie grecque attribuée k Siméon Méta- phraste et faisant partie d'un manuscrit conservé autrefois dans la Bibliothèque des Missions urbaines de Gènes ^ Enfin j'aurais aimé pouvoir faire une étude directe de la vie en slavon ec- clésiastique, que je ne connais que par les renseignements de M. Dachkof. Néanmoins, les secours que nous eussent apportés ces nouveaux éléments de comparaison ne sont pas absolument indispensables. Les versions dont nous pouvons interroger le texte, et que j'ai fait connaître, sont déjà assez nombreuses, elles remontent à des âges et proviennent de pays assez divers, pour qu'il y ait chance de déterminer, par l'examen de leurs divergences, le rang de chacune et sa valeur relative, et d'éta- blir l'échelle de filiation nécessaire pour arriver k leur auteur commun. Autant que j'ai pu m'en convaincre par un dépouille- ment minutieux de leur contenu, ces versions doivent se relier entre elles comme le montre le tableau ci-contre*^. Prenons un k un, pour les justifier, les diflférents énoncés de ce tableau. C'est le meilleur moyen de refaire rapidement, en compagnie du lecteur, l'analyse des variantes les plus intéres- santes de nos versions. 1. Voyez Edouard de Murait, Essai de chronographie byzantine (Saint- Pétersbourg, 1855), p. XVI. — Il n'est guère probable que cette vio soit seulement un double de celle, attribuée aussi à Métaphraste, que repro- duit le manuscrit de Vienne. La date du 17 juillet y qu'elle assigne à la célébration de la fête d'Alexis, ferait présumer plutôt qu'elle s'écarte de tous les textes grecs connus et même du texte latin de Surius, pour se rapprocher de la légende romaine. Cette date peut n'être cependant qu'un emprunt isolé fait à cette dernière légende. 2. Je n'ai pas jugé utile de faire figurer dans ce tableau la vie latine italienne, non plus que les vies des Gesta Romanorum (1473?), de Jacobus de Voragine (Legenda aurea Sanctot'um, XIII® siècle), de Petrus de Na- talibus {Catalogtbs Sanctorum, 1493), de Boninus Mombritius (Sanctuarium, vers 1479), de Vincentius Bellovacensis {Spéculum historiale, XUI® siècle). La première n'est, comme il a été dit, qu'un remaniement de la légende romaine ; les cinq autres ne sont que des abrégés plus ou moins succincts de cette légende. De toutes, on ne tire à pou près aucun renseignement que la vie romaine des Bollandistes ne fournisse avec plus d'autorité. Il suffira de les citer, dans les cas très-rares où elles nous auront gardé la leçon d'un manuscrit différent de celui suivi par les Bollandistes. — LVII — 1® La seconde vie syriaque et la légende romaine (représentée par la vie latine des BoUandistes) proviennent toutes deux de la rédaction grecque primitive k laquelle doit être spécialement réservé le nom de légende byzantine, et elles n'en proviennent pas l'une par l'autre. — C'est là un fait acquis déjà. Il a été établi, quand on a recherché la source de la seconde vie syriaque et démontré l'existence d'une légende byzantine originale. Original byzantin. ^>m M (Métaphraste). Josèphe. M 2 Vie carschouni Vie carschouni 2* légende syriaque. Légende romaine. | ^® ^^"s. du Vatican. M3 M 4 'Agapius. M 5 Ms. de Vienne. "Surius. Ms. de Munich. Nota. Je marque par les rapports directs, par les influences indirectes. 2® L'hymne de Josèphe provient aussi indépendamment de la légende byzantine, et aucune des autres versions ne provient d'elle. — Cela a à peine besoin d'être prouvé. Voir dans cette hymne, comme on l'a voulu, la source de toutes les vies d'A- lexis, ou seulement de quelques-unes, est une erreur insoute- nable. Sa date la fait sûrement postérieure à deux d'entre elles, à la seconde vie syriaque et par conséquent à la légende by- zantine. Et d'ailleurs, sa nature même et sa forme devaient la rendre stérile. Elle ne peut non plus procéder d'un autre texte que la légende byzantine. Il n'y avait, en dehors de celle-ci, que la seconde légende syriaque qui existât déjà du temps de Josèphe. Or il est peu probable qu'il l'ait connue, et il serait tout à fait invraisemblable que, la connaissant, il l'eût choisie pour s'en inspirer, de préférence à la légende byzantine ou aux copies grecques de cette légende qu'il devait avoir sous la main. 3® La vie carschouni du Vatican procède à la fois de la se- conde légende syriaque et de la légende byzantine ou d'une co- pie perdue de cette légende. — Je ne retiendrai pas longtemps le lectem* sur ce point, qui a été éclairci plus haut. Il me reste seulement à montrer que c'est bien une copie perdue de la lé- — Lvni — gende byzantine, et non quelqu'une des versions qui nous en sont parvenues, que la vie carschouni du Vatican a utilisée. Toutes ces versions, en efifet, sauf la vie carschouni de Paris, placent dans Téglise de Saint-Boniface là cérémonie du mariage d'Alexis. C'est au contraire dans Téglise de Saint-Pierre que notre vie fait couronner le saint, en langage moderne, qu'elle fait célébrer son mariage. Cette dernière leçon est évidemment la vraie et la plus ancienne; l'autre n'a pu prendre naissance qu'après l'introduction du culte d'Alexis à Rome et son instau- ration dans l'église Saint-Boniface. D'ailleurs, on songerait en vain k expliquer la leçon de notre vie carschouni par une pré- férence donnée ici h la leçon du texte syriaque sur la leçon de l'autre source, quelle qu'elle fût; car, dans la première vie sy- riaque, aucune mention n'est faite d'une célébration religieuse du mariage et aucune église n'est par conséquent indiquée i. 4® La vie carschouni de Paris tire elle aussi son origine d'une copie perdue de la légende byzantine. En effet, elle ne connaît pas, non plus que la vie carschouni du Vatican, l'église de Saint-Boniface et fait célébrer le mariage du saint dans l'église de Saint-Pierre. Mais elle se sépare nettement de la vie du Va- tican et de la seconde légende syriaque en ce qu'elle n'est pas divisée comme celles-ci en deux parties, qu'elle supprime la mort du saint à Edesse et ne dit absolument rien de l'évêque Raboula, Une autre curieuse leçon nous la montre encore en opposition avec ces deux textes et d'accord avec les versions grecques et latines. D'après la première vie syriaque et d'après la vie du Vatican, l'Homme de Dieu, parti de Rome, débarque k Séleucie, pour se rendre de Ik k Edesse. D'après toutes les autres vies, il débarque k Laodicée. Si mon classement des textes est le bon, l'accord de la vie carschouni de Paris et des versions grecques et latines nous assure la leçon de la rédac- tion byzantine originale, et c'est celle-ci qui a dû changer Sé- 1. La première vie syriaque ne parle que d'une deductio de la fiancée dans la maison de THomme de Dieu. Preuve de plus en faveur de sou exactitude. Car il suffisait alors, selon le droit romain, pour la formatidVi du mariage, qu'il y eût consentement des parties et que la femme fût mise à la disposition du mari. S'il pouvait suivre une cérémonie reli- gieuse, celle-ci avait un caractère purement privé. Il en fut ainsi jus- qu'à la fin du IX® siècle, où Léon le Philosophe, par la novelle 89, exigea une célébration religieuse pour la validité du mariage. /> — LIX — leucie en Laodicée. Ce changement s'explique parfaitement. Séleucie, dont le poii; fut longtemps le plus fréquenté de la Syrie septentrionale, était entièrement déchue au VI® siècle de rère chrétienne. Un texte composé avant Tan 500, comme la primitive légende édessienne, a bien pu encore faire atterrir un vaisseau romain dans cette ville; mais il est tout naturel qu'à Constantinople, quelques centaines d'années plus tard, on ait renouvelé ce détail et remplacé Séleucie par sa rivale plus heu- reuse, Laodicée. Un passage, où notre vie se range au contraire du côté de la légende syriaque et de la vie carschouni du Vatican, m'avait fait croire d'abord qu'elle avait dû avoir connaissance de l'une ou de l'autre. Elle reproduit en effet, tout en le modifiant et l'a- brégeant, l'épisode du paranymphe, inconnu de nos versions grecques et latines. Au sortir de la chambre nuptiale, le saint rencontre un de ses amis et se fait accompagner par lui jusqu'au port. Il me paraît décidément plus vraisemblable de rapporter cette leçon, comme les précédentes, k l'original byzantin, qui la tenait lui-même naturellement de la primitive légende édes- sienne. C'est donc par un canal pur de tout affluent que la vie carschouni de Paris dérive de la légende byzantine. 5° La légende romaine, les vies grecques du manuscrit de Vienne, du manuscrit de Munich et d'Agapius, et la vie latine de Surius proviennent de la légende byzantine par un- intermé- diaire commun. — On doit admettre cela comme certain, si réellement la légende byzantine faisait une place dans le récit k la scène du paranymphe. La suppression de cette scène, éga- lement absente de nos cinq versions, remonterait alors k cet intermédiaire commun. Ce serait encore lui qui, k la seule don- née historique offerte par la légende byzantine, la mention d'In- nocent comme archevêque de Rome dans le temps de la mort du saint, aurait ajouté dans l'explicit de son récit une indication nouvelle, inconnue, cela va sans dire, de la seconde vie syriaque et de nos deux vies carschouni, lesquelles sont issues par d'au- tres branches de la légende byzantine. Cette indication a été diversement modifiée par deux des trois versions au bas des- quelles nous la retrouvons ^ ; mais on est sans doute autorisé k 1. Surius : in ectque [arca] corpus sanctissimum posuU [imper ator] XVI. Oa- lendas AprîliSy Archadio et Honorio imperatoribus , Innocentio autem primo — LX — en rétablir comme il suit la teneur primitive : « et dans cette châsse on déposa le corps précieux du saint le dix- sep- tième jour du mois de mars, sous les règnes d'Arcadius et d'Ho- norius, empereurs des deux Romes, et sous Tépiscopat d'In- nocent. » Ainsi conçue, cette seconde donnée^ historique n'a rien que de plausible. Tout ce que Ton savait de Tépoque d'Alexis se bornait à ceci, que sa mort était arrivée au temps d'Innocent; nulle raison ne s'opposait donc à ce qu'on plaçât aussi cette mort au temps d'Honorius et d'Arcadius, ces trois personnages ayant tenu simultanément le pouvoir pendant six ans environ, de 402 k 408. Mais il n'en va pas de même pour un troisième renseigne- ment que prétendent nous apporter quatre de nos versions. Elles débutent par une phrase qui trahit la plus naïve inconséquence, dès qu'il est certain que la légende byzantine faisait assister Innocent aux funérailles du saint : «Il y avait k Rome, au temps des empereurs Arcadius et Honorius, un homme du nom d'Eu- phémianus ^ » Remarquons que c'est Euphémianus, qui est donné comme le contemporain des deux empereurs. Sa femme est d'abord stérile, et Alexis naît assez longtemps après leur ma- riage. Or il ne s'est écoulé entre l'avènement des fils de Théo- dose et la mort d'Innocent que vingt-deux années, laps de temps tout k fait insuffisant pour les événements de notre histoire. Evidemment ce ne doit pas être le même auteur, qui à ajouté porUifice; — Manuscrit de Munich : Tb t([j.io.v 'AXeÇfou axfjvo; xr] aopw ôfôoiai • £V Tw Tou xopuça^ou tûv otTUoaxoXtov IIsipou vaû xifjiiwç /.axaxeOèv. 'Etîi 'Apxa8{ou xai 'Ovtop{ou xwv PgcaiXstov 'Pa){j.T)ç ezaxEpaç * xai Mapxiavou iizivr)pà, 11 vers :9. 7. 9. 6. 6. 7. 11. 6. 9. 4. 7. Canon, ode 1*'°, 9 vers :9. 7. 4. 8. 7.6. 8 .6. 11. » ode 3, 6 vers : 8 . 7 . 8 . 10 . 12 . » ode 4, 6 vers : 4 . 11 . 7 . 9 . 7 . 13 . » ode 6, 6 vers : 5 . 11 . 7 . 11 . 7 . 8 . » ode 6, 4 vers : 11 . 13 . 8 . 11 . » ode 7, 6 vers : 12 . 7 . 8 . 13 . 9 . Il . » ode 8, 8 vers :5. 7. 10. 7. 9. 8. 7. 9. » ode 9, 8 vers : 7 . 8 . 13 . 9 . 4 . 6 . 7 . 9 . Que doit-on conclure de ce qui précède, sinon que les Syriens trouvèrent le moyen de s'affranchir, dans une certaine mesure, des lois sévères que les hymnographes grecs s'étaient imposées et que, d'après le cardinal Pitra, ils ont toujours suivies reli- gieusement? Expliquer par des fautes de copistes les variations que j'ai relevées dans presque toutes les hymnes syriaques se- rait impossible; car ces variations se retrouvent régulièrement les mêmes, pour chaque hymne, dans toutes les strophes. Cer- tainement, elles ont été préméditées; et, pour en comprendre la raison, il suffit de songer k la difficulté que devaient éprouver les Syriens k garder en même temps, dans leurs traductions des hymnes grecques, le sens des paroles et la mesure exacte des vers. D'ailleurs, les modifications qu'ils ont apportées, pour faciliter leur tâche, aux mètres originaux n'empêchaient sans doute aucunement d'adapter leurs compositions nouvelles aux mélodies consacrées. Ces modifications sont de trois sortes. Ils ont retranché ou ajouté une ou deux syllabes au mètre primitif d'un vers; — ils ont réuni deux vers en un seul : par exemple, de deux vers de 7 et de 5 syllabes, ils en ont fait un de 12; — ou bien, au contraire, ils ont coupé un vers en deux parties : par exemple, d'un vers de 9 syllabes, ils en ont fait deux, l'un de 7 et l'autre de 2. Dans les deux derniers cas, il est probable qu'ils prenaient occasion de repos secondaires de la phrase — LXXXV — musicale, soit pour abréger, soit pour prolonger ces repos*; Fair et les paroles ne cessaient donc point, après les change- ments opérés, de marcher du même pas. Dans le premier cas, on pouvait peut-être rétablir Faccord entre les paroles et la mélodie, dérangé par la suppression ou l'addition de quelques syllabes, soit en chantant plusieurs sons sur une seule syllabe, soit en prononçant plusieurs syllabes sur un seul son. Je ne puis ici qu'indiquer des questions. Elles ne sauraient être résolues k moins d'une étude approfondie de la musique grecque; et je suis trop incompétent pour avoir songé un moment k une pareille entreprise. 1. Voici qui semblerait prouver qu'en effet tous les vers d'une strophe n'étaient pas terminés par des repos de durée et d'importance égales : dans les éditions du menœon grec que j'ai pu consulter, les vers sont inégale- ment séparés, tantôt par des points, tantôt seulement par des virgules. TKADTJCTION Histoire de l'Homme de Dieu, de la ville de Rome, qui acquit la gloire et la couronne des saints à Edesse, par ses œuvres de pauvreté, au temps de Villustre et saint prêtre Mar Raboula, évêque de cette ville d^ Edesse. Nous allons dire Thistoire d'un homme admirable, si c'est encore du nom d'homme qu'il faut appeler un homme pareil, et si l'on ne doit pas plutôt nommer un ange celui qui méprisa toutes les voluptés du monde. Voici son histoire : Cet homme était né très-riche, mais il choisit pour sa part la haine des richesses, qu'il changea en amour de la pauvreté; non pas de la pauvreté ordinaire, mais de cette pauvreté com- plète qui est une honte et un opprobre. Il terrassa l'orgueil par son humihté, et la vanité par son esprit de renoncement. Il fut l'apôtre du dépouillement ' et de l'humilité. Il fut un jeûneur accompli, qui sevrait sa bouche d'aliments et ne s'abaissa pas a être l'esclave de son ventre, comme Esaii. Il fut pour son 1. C'est évidemment ainsi qu'il faut traduire |^ n É*É S 4>. Le sens ordi- naire d'« apostolat» ne saurait convenir dans notre passage. D'ailleurs on lit dans le lexique de Jésus Bar-Ali (mss. 252, 254 et 255 de la Bibliothèque Nationale) : . . . ^ytJ\ ^^So^ ii*J\ ^U>y\ . UaJ^îi^É:^ . jZ; — 2 — corps un gardien si vigilant et circonspect^, qu'il s'abstint abso- lument du mariage et de la fornication : la virginité et la sainteté habitaient, par une règle adorable^ en son corps pur. Comme Abraham, il quitta avec joie sa famille et son pays, dans son désir d'être inscrit et d'être célèbre dans la Jérusalem d'en haut, et dans sa hâte d'atteindre au but de son désir. Mais qu'ajoutCKai-je encore à sa louange, alors que son extrême per- fection est au-dessus de toute langue qui la dirait? Voici donc sur cet homme, de qui l'histoire dépasse nos forces et dont nous ne pouvons parler qu'imparfaitement, le commencement de notre récit. Ses parents étaient de la ville de Rome; — il est juste de commencer par là. — Ils étaient riches et renommés pour leur famille et leur noblesse. Mais ils étaient privés d'enfants. Et à mesure que leur fortune croissait et s'augmentait, leur tristesse aussi croissait avec leur fortune, parce qu'ils ne voyaient pas d'héritier de leurs trésors, et ne savaient pas pour qui ils amas- saient. Car si Abraham, le père de tous les croyants, disait au Seigneur avec tristesse : « Seigneur, que me donneras- tu, k moi qui suis sans enfants 2? » — combien plus devaient-ils s'affliger, eux dont l'esprit était tout entier k leur richesse! Donc, k force de larmes, de prières nombreuses et de vœux, il leur naquit un fils, qui est le sujet de notre histoire. Il fut aimé de Dieu, et de ses parents, et de qui le voyait. Ses pa- rents furent consolés de leur chagrin. L'enfant était encore k la mamelle que déjk affluaient sur lui les honneurs de la noblesse; mais ces vanités étaient du fait de ses parents. Lorsqu'il eut atteint l'âge de l'étude, il allait k l'école en grande pompe avec un nombreux cortège d'esclaves. Mais 1. Payne Smith n'a pas gardé à V*^l ce sens de «circonspect, cautits», que lui avaient reconnu Castelli et Michaelis. Je crois cependant que la rariante lr*<''l, donnée par deux mss., et le rapprochement dans notre phrase de V*^l et de If-*^ suffisent pour justifier ma traduction. 2. Oen. XV, 2. — 3 — non seulement il ne faisait nulle attention à ces choses passa- gères qui s'évanouissent, c'était même à Topposé qu'allaient ses visées, en sorte qu'il s'accoutumait à l'humilité, tout en se consacrant en paix à l'étude; et bien que beaucoup d'enfants de son âge cherchassent à le faire faiblir dans sa poursuite opiniâtre d'une grande science, il ne se départait pas de sa per- sévérance. Or les parents de l'enfant, ne comprenant pas qu'il était un instrument choisi par Dieu, se prirent à s'aflQiger et à se lamenter, à la pensée qu'il était simple et inhabile à la vie de ce monde. Ils s'ingéniaient donc secrètement pour rendre l'enfant adroit et avisé, et son père commandait aux esclaves de plaisanter avec lui, afin de l'accoutumer à la hardiesse. Mais lui, avec son habituelle humilité, les reprenait, et leur faisait des repro- ches, et se détournait d'eux de son air grave et modeste. Sa mère de son côté avait rassemblé de belles esclaves, parées de toutes les plus brillantes parures du monde, par qui elle le faisait servir. L'enfant ne les chassait pas ouvertement de sa présence : mais, le regard baissé, il se laissait servir par elles; puis d'une parole grave il leur ordonnait de sortir d'auprès de lui et demeurait seul. La mère de cet adorable enfant deman- dait alors à ses brillantes esclaves s'il leur avait parlé ou s'il avait badiné avec elles. Elles répondaient : « Non seulement il n'a pas badiné avec nous, mais nous n'avons pas même osé le regarder, tant il y avait en lui de gravité imposante. » Longtemps il tint la même conduite. Puis, après que le temps eut marché et qu'il fut arrivé à la florissante jeunesse, ses parents résolurent de lui donner une femme, selon l'usage : ce qu'ils firent en effet. Et quand vint le temps de la noce, on prépara tout ce qui peut servir à l'éclat et à la gloire , on dressa un lit somptueux, et toute la ville fut invitée k la noce. Or, le premier jour de la noce, comme la fiancée allait faire son entrée en grande pompe, une prompte résolution s'empara de l'esprit du saint qui pria un de ses paranymphes d'aller avec lui jusqu'au port. — 4 — Le paranymphe crut qu'il parlait ainsi par plaisanterie; mais comme le saint voulait vraiment faire ce qu'il disait, il cher- cha à le retenir par ce discours : «Quoi! toute la ville est invi- tée aujourd'hui k se divertir et à se réjouir chez toi, et nous irions courir les chemins déserts! Qui nous accueillera? Qui ne se moquera de nous, si nous faisons cela, si nous quittons la joie pour la tristesse, et que l'allégresse se change en affliction chez tous ceux qui s'attendent à être témoins de ton bonheur? » Mais l'adorable jeune homme, chaque fois que son ami s'effor- çait de le retenir, le suppliait k son tour de partir avec lui. Or, comme le paranymphe avait pour lui de la déférence, il se rendit k la prière du saint : ils prirent deux chevaux et s'en allèrent au port, sans que personne les accompagnât. Et le saint dit k son paranymphe : « Demeure et garde mon cheval, tandis que je me promènerai; puis nous rejoindrons ensemble la noce.» Celui-ci, qui ne soupçonnait pas quel projet il mé- ditait, fit selon son ordre, en le priant de retourner vite et sans tarder, de peur qu'on se moquât d'eux. Alors le bienheureux, s'écartant un peu de son paranymphe, pria ainsi : «O toi de qui les dons dépassent nos demandes, ouvre -moi ta porte où je frappe, et accorde -moi k cette heure le désir de mon cœur. » Et comme il faisait cette prière, voilk que s'offrit k lui un vaisseau en partance pour la Syrie. Il y monta aussitôt; et un grand vent s'éleva et l'amena sans retard au port de Séleucie de Syrie, sous la conduite de Dieu. Puis le saint sortit de Séleucie, traversa le pays en men- diant et s'en vint jusqu'k la ville des Parthes ', qu'on appelle Edesse, où il demeura, dans la mendicité, jusqu'k sa mort. Or voici quelle était la vie de ce bienheureux k Edesse. Le jour, il se tenait constamment dans l'église, et dans le martyrium^, 1. Dans les Ancient Syriac Documents de Cureton et Wright, Edesse est aussi appelée \aoZ:^ Z^ «la fille des Parthes». 2. Je crois que dans cette phrase l-^r^ désigne l'ensemble des bâti- ments de Téglise, l'église avec ses dépendances; 1?tfS ^ quadrana, d'après Payne Smith. Pourtant, Bar- Ali explique encore ) V>aS par pû2û-à,' «une once et demie». 2. Il s'agit ici de VOfficium noctumum, 1* ^^^ ? 1^ à Vi à>Z. Cf. la page suivante, 1. 17. — 6 — raient les villes et qu'ils étaient venus aussi à Edesse, où se trouvait leur maître qui mendiait j cet esclave, Tun des servi- teurs du saint, alla instruire le glorieux évêque de cette ville d'Edesse, Raboula^, de Fhistoire de THomme de Dieu. Et non seulement il ne trouva pas le saint, mais on ne le crut même pas, à cause de Tétrangeté de Thistoire. Enfin, n'ayant pu le découvrir, il partit, s'en alla le chercher en d'autres pays. Le saint, lui, reconnut bien les gens de sa maison, lorsqu'ils, en- trèrent à l'église et qu'ils en sortirent : mais eux, à l'aspect de ce mendiant, ne pensèrent point k leur maître, même un seul instant, à cause de son indigence profonde, et parce qu'il n'y avait pas trace de splendeur en lui. Comment en elBFet pou- vaient-ils le reconnaître dans cet homme vêtu de haillons in- fâmes et qui mendiait? Il est même vraisemblable qu'il reçut d'eux l'aumône. Longtemps après, un vertueux portier*^, digne d'un tel spec- tacle, sortit une nuit pour voir si l'heure de l'office était ve- nue; et, quand il fut sorti, il trouva l'humble saint debout, les bras en croix et priant, tandis que tout le monde dormait. Et cela, il ne le vit pas une ou deux fois, mais quantité de fois, pendant de longues nuits. Or une nuit ce portier alla à lui et l'interrogea : «D'où es- tu,» demanda -t-il, «et que fais -tu?» Le bienheureux d'a- bord ne répondit pas un mot aux demandes du portier. A la fin, contraint par ses prières, il lui répondit ainsi : «Pourquoi m'adresses-tu ces questions, toi? Interroge ceux qui sont de- vant toi, et tu apprendras d'eux qui je suis et d'où je suis. Car je suis un d'entre eux. » Le portier ne put se résoudre 1. n fut évêque de 412 à 435. 2. IfJûiûfS. C'est le mot grec 7:apa[j.ovapioç , comme Pont reconnu les Bollandistes. On appelait paramonaritia ou mansùmariua (voir Du Gange Gloasarium mediœ et infimœ IcUinitatisJ le gardien d'une église ou d'une chapelle. Il avait la charge des clefs, sonnait les cloches pour les offices, et c'était à lui qu'incombaient la surveillance du temple, le soin des reliques et du trésor. Les paramonarii appartenaient à l'ordre des clercs. — 7 — à laisser sans examen un fait si étrange, et, T esprit tout en feu, il fit serment et jura sur son âme de ne pas le quitter et de ne pas s'éloigner de lui qu'il n'eût appris la vérité. Alors l'Homme de Dieu, en proie k la terreur qu'il avait des serments et des malédictions, et parce qu'aussi il n'aimait pas les querelles, consentit à découvrir la vérité au portier. Puis lui-même exigea du portier le serment de ne rien ré- véler à personne tant qu'il vivrait. Ensuite il lui découvrit tout. «Ce chrétien, dit -il, qui vint ici autrefois et cherchait quelqu'un, était un de mes esclaves; et c'était moi qu'il cher- chait.» Quand le portier eut ouï ces paroles, il lui demanda avec force prières de vivre avec lui. Mais ne pouvant le per- suader, il le quitta. Et de ce jour, le portier, bien qu'accompli déjà en bonnes œuvres, se livra à de dures pratiques et exigea de ses membres plus qu'auparavant, au point que son aspect même témoignait de la dureté de ses pratiques. Il se disait: «Si cet homme élevé dans les plus grandes délices supporte de telles choses, à quoi ne sommes-nous pas tenus, nous autres misérables, pour faire notre salut!» Longtemps après cela, le bienheureux et humble serviteur de Dieu tomba malade; et il était couché entre les colonnes. Comme le portier, en courant çà et là, ne voyait pas le saint comme de coutume, il s'enquit de lui avec sollicitude, et, quand il l'eut trouvé, il le pria de permettre qu'il l'emmenât chez lui pour le soigner; mais il ne voulut pas. Il lui dit encore : «Après ta guérison, je te laisserai retourner à tes premières habitudes. » Le saint refusa. Alors le portier lui dit : «Viens donc, que je te conduise à l'hôpital.» Et il n'y consentit qu'avec peine, au prix de beau- coup d'efforts et de prières, et en exigeant du portier qu'il ne ferait pour lui rien de plus que pour les étrangers. Celui-ci le prit et l'emmena; et il le visitait assidûment. Mais Dieu, qui fait en tout temps la volonté de ceux qui le craignent, combla la mesure des œuvres du saint; il mit le — 8 — sceau a sa couronne et protégea son humilité même après sa mort. Car le jour où il devait quitter ce monde pour la de- meure de Téternité, il advint un empêchement au portier qui ne put, comme d'habitude, aller visiter le saint. Or, sitôt que le bienheureux eut rendu Tesprit, les gens de rhôpital, selon leur coutume, remportèrent vite sur un bran- card, simplement, au K^u de sépulture des étrangers. Comme ils étaient partis et déjà loin^ le portier amva et s'informa de lui; et, à la nouvelle qu'il était mort et qu'on l'avait emporté pour l'enterrer, il commença aussitôt k pleurer et éclata en longs gémissements. Il courut chez le saint évêque Raboula et tomba k ses pieds, en disant avec des cris : «Je t'en prie, seigneur, reconnais -moi, et prends pitié de moi.» Or Févêque Raboula gardait encore intacte la clairvoyance des yeux du corps. Il apaisa donc, aidé de sa suite, les cris du portier, et lui demanda quelle en était la cause. Celui-ci lui dit alors tout ce qui s'était passé, et pria ardem- ment qu'on rendît des honneurs en grande pompe k ce corps pur et sans souillure, et qu'on le déposât dans un lieu connu. L'évêque, k ce discours, fut émerveillé et comme embrasé d'un noble feu, car il avait la passion des belles choses. H décida aus- sitôt d'aller Ik où l'on avait porté le saint pour l'enterrer. Comme ils étaient en chemin, voilk qu'ils rencontrèrent les porteurs du brancard revenant de l'endroit où ils avaient enterré le glorieux défunt. On leur demanda : « Où avez-vous enterré cet étranger? » Ils répondirent : «Auprès des étrangers ses compagnons.» L'évêque et sa suite emmenèrent avec eux les porteurs pour leur indiquer le tombeau; et, quand ils y furent arrivés, l'évêque ordonna de le rouvrir, et lui et sa suite entrèrent avec les por- teurs pour voir le corps et l'enlever, afin de lui rendre des honneurs. Puis ils regardèrent, et ils virent qu'il n'y avait k sa place que les haillons où le saint était enveloppé, mais que son corps n'y était plus^. Etonnés, ils cherchèrent le corps par 1. Cf. Luc, XXIV, 12. — 9 — tout le tombeau et ne le trouvèrent point, mais seulement les haillons; et ils restèrent un grand moment saisis de stupeur et d'effi*oi. L'évêque, revenu klui. dit : «Prions!» Puis, quand il eut prié, le saint Raboula pleura et dit : «Me préserve désormais le Seigneur de faire autre chose que de mettre mon unique soin à soulager les étrangers! Car qui sait s'il n'y en a pas beaucoup comme ce saint, recherchant Thumilité, grands par eux-mêmes aux yeux de Dieu, et ignorés des hommes a cause de leur humilité?» Dès lors, le saint Mar Raboula s'occupa beaucoup des étran- gers, et multiplia les ordres à leur sujet. Et c'était avec un grand zèle qu'il répandait en tout temps ses dons sur les pau- vres et les étrangers, et qu'il exhortait par sa parole k l'amour des étrangers. Il interrompit eu effet de nombreuses construc- tions et cessa de s'occuper des choses périssables. Tous ses soins étaient pour les orphelins et les veuves, toute sa sollici- tude était pour les malheureux et les étrangers : k tel point qu'il ne s'appliquait pas seulement k pourvoir aux besoins de ceux de sa ville, mais qu'il s'attachait encore sans cesse k sou- tenir de ses dons les étrangers des villes éloignées et des pays lointains, afin d'obtenir de participer près de Dieu k la félicité des miséricordieux. — C'est ainsi que le bienheureux Raboula conçut et porta k la perfection l'amour des étrangers. Or cette histoire de l'Homme de Dieu, que nous venons de raconter, a été publiée par ce portier qui fut l'ami du saint, et rédigée aussi par lui pour qu'on en gardât la mémoire. Car il avait pris soin de l'interroger sous la menace de Tanathème et sous le sceau des serments. Et le saint l'avait instruit de toute sa vie : de la première partie qui avait été le temps de la gran- deur, et de la dernière qui fut celui de l'humilité. Et il ne lui avait rien caché. Fin de V Histoire de r Homme de Dieu. Autre histoire du même Homme de Dieu, écrite dans la ville de Rome sur sa vie divine et sur sa sortie de ce monde. Donc, rhistoire de rHomme de Dieu que nous venons de racon- ter ci-dessus a été publiée par ce portier qui fut Fami du saint. — Longtemps après cela, il nous parvint une autre histoire de cet homme admirable, histoire écrite sur sa vie à Rome, la patrie du bienheureux, et nous racontant les faits qui se sont passés à Edesse et ont été rapportés par le portier, et ceux encore qui suivirent la mort du saint et son ensevelissement, la recherche de son corps dans le tombeau, sa sortie du tombeau dont Dieu seul connaît le secret, et son arrivée k Rome. Le portier qui a écrit rhistoire du saint Ta racontée d'après ce qu'il avait appris directement du bienheureux. Quant aux auteurs dignes de foi ^ qui ont écrit à Rome son histoire, ils Tont fait sans rien sa- voir de sa mort k Edesse. Et cela vint de ce que peut-être le bienheureux lui-même n'eut pas connaissance des circonstances de sa mort k Edesse, et de ce qu'eux non plus n'en reçurent pas d'Edesse le récit. Ils n'en ont donc rien dit, parce qu'ils n'avaient rien appris que par le papier qu'on trouva dans la main du bienheureux lors de sa mort k Rome. 1. Il est possible que Texpression \r^r^ désigne ici des personnes mu- nies d'une charge officielle : archivistes, historiographes. Cf. C. Dœpke, Glossarium Chrestomathice Syriacœ Michaelts, p. 142, et Phillips, The doctrine of Addai, p. fCy 1. 13 et p. .^y 1. 4. — 11 — Et peut-être est-ce le désir qui occupait son esprit pendant sa maladie à £dess6 que Dieu réalisa pour lui, selon sa demande, et à la prière de ses parents de voir leur fils avant de mourir. Dieu fit de telle sorte dans sa bonté que la vertu du saint res- tât ignorée des hommes pendant sa vie, et que ses parents ne fussent pas privés de la grâce qu'ils imploraient de voir leur fils et de mourir après. Voici donc comment ceux de Rome ont écrit l'histoire de ce qui advint après sa sortie du tombeau à Edesse et son arri- vée chez eux : Quand THomme de Dieu vit qu'il commençait à être connu des gens d'Edesse, il s'enfuit de cette ville et vint à Laodicée; et, trouvant un vaisseau qui allait à Tarse, il y monta en se disant : «Allons à Tarse, au temple de Saint -Paul. Là je ne serai pas connu du peuple de la ville.» Dès qu'il fut entré dans le vaisseau, celui-ci fut emporté par un vent violent et amené dans la patrie du bienheureux k la ville de Rome. Le bienheureux, lorsqu'il sortit du vaisseau, s'écria : «Dieu soit béni de ce qui arrive! Me voici dans mon pays! Je ne serai plus à charge à personne; mais j'irai chez mes parents. Eux-mêmes aujourd'hui ne me reconnaîtront pas. » Et en quittant le vais- seau pour partir, il ajouta : « C'est un eflfet de la providence du Seigneur. » Parole qui sera confirmée par des signes. Il s'en alla donc et se rendit chez ses parents. Et il rencon- tra son père, qui revenait du palais avec sa suite, et il le salua en lui disant : «Serviteur de Dieu, fais-moi cette grâce, k moi pauvre et étranger, de me laisser demeurer dans ta maison et me rassasier des miettes qui tombent de ta table ^ avec les es- claves de ta maison. Car il est dit que celui qui donne aux pauvres prête k Dieu 2. Le Dieu très-saint t'accordera d'habiter le royaiune des cieux. Il bénira aussi celui que tu as k l'étranger 1. Cf. Luc, XVI, 21. 2. Praal, sans ribbui. jiLà^ » 7, » : » C\CT1^ au lieu de C\CT1^C\. », » 15, » » omet .aAj^. » ^^t^y » 15, corrigez : Ofl > n I^T^ avec Q. » \A^ supprimez les mots tC^^-^. cn \n<\ t^l&ClnAnt^l^ i (1. 16), qui ne se trouvent que dans le ms.^. » Ctâ, 1. 4, corrigez : *Vx^<\ oW^ •<^A<\ . oinA I iVâ, selon la le- çon du ms. K. » Ld, » 21, nota : ms. ^3Lûâ. - 0^ » ^, » 6, corrigez : j^i^^i^. » », » 13, lisez : ^^ é Ô' é ^d ?. » n An, » 7, corrigez : ^f^, suivant la leçon du ms. (3. » n^ » 2, » : ]V^Â^ r^. * a y • » CU^, » 12, » : !««>]?. » XXX, » 30, lisez : de reste, au lieu de : du reste. » XL, » 3, » : j^ai plaisir à, au lieu de : j'ai le plaisir à. 1. Malgré le soin qui a été apporté à la con'ection des épreuves du texte syriaque, il s'est produit au dernier tirage un certain nombre do fautes qu'il était impossible d'éviter. Tantôt c'est le point supérieur d'un Hch. ou le point inférieur d'un dôlath qui est tombé; tantôt c'est la hampe d'un lômadh ou d'un tau qui s'est brisée et a disparu. Je ne relève point ici ces fautes que les lecteurs reconnaîtront aisément. 1. a O-OT. 2. p lo^;^. y X -. V . p * . ." y y « p p -»» y pp2.y p» py * p op y* py y yp p y p p "» p,^ p»y PO ik p 7 'hO <» . 0091 O^OZ) ^^^i|^ \^ ^^9 0,7 PO 7 ♦• *«y 7 y •» " ? X -» * » o *. , V^09? \tkhhk< \£iO£ih \^ *•*"? 77 'h Y ^)9 \a^\ hA^AtO MnA.o 07 * . * .^ ? -7 1» -^. 1» ««x 7^* J»x7 * ♦ *7x7 . yi^?! ^( oou^kao |fi'^^4^o 7 7 "i» 7 X ^7 î « ^, ^ 00 . 7V*)j-CU? wjToi {Ld 6Zj^ M. Zotenberg a note l'usage cons- tant de cette manière d'écrire dans un autre ms. du Menseon (voyez n° 133 du Catalogue des manuscints syriaques de la Bibliothèque nationale, Paris 1874). — Le texte grec d'ail- leurs ne parle que d'un seul pa- triarche : Suv^XOe xr)8euaa( as jiarpiap- )r(uv 6 jcpoxpiToç, PaaiXeuç tê ô X{av ^iXoj^piaTOTaTo;, v.-zk, 1. Les trois derniers vers sont faux. Je voudrais les restituer ainsi : 7 «no * . K»^ t^a:^ 2. Toute cette strophe est très- altérée dans le ms. ^, qui la donne ainsi : . 2^yi09Z|o \^\ h.lûur>ZZ\ 3. a V^o**. 4. a ^5^^?. Mais ma correction est très-probable. Le texte grec dit : xai Twv âTCoardXwv, [xapiûpcov, :îaTpiap)(^(uv xai TTocvTwv Sixafwv. 5. Vers défectueux. — Restituez j^oulî^o. 6. a ^x£^. 7. p V.-^1r^?. ^P7 77 ,7 7 7 y 0. ¥ 7 7 . ^)zj |éSm )«iA.? jLuLo ^ «n7oe 7 o "^ 41 9 ^ ¥ 9 * 7 7 7 X y 'î 997 X ," * *7 x"» 777'»»7 9 9 9 7 7 7 77 '"7 *9 » ^» 2x^001 e^^lLo )!)2^.àio ^IV^Shh 5v^]V^û^ 7 7 •«O » 7 > 7 9 7 9 9 <» ¥ 9 " * '^ ^ .,7 7 î 9 9 ¥ 9 ^enjiâSiD \i^ûQAa m 9 97 O 7 9 1. « ^aJ(yi. 2. p ^SnVi . 3. p ^jgQêTnnV, 4. a ycLÊJ0ZZ\l Ô. a ^>i^û:^o. 6. p 9yALD. 7. a Plû^. 8. a î?o^iai:^. 9. a M ^r^. 10. Cette strophe est omise dans le ms. p. 11. a ^OAAiJî. 12. a écrit V^H^^; mais il écrit aussi au vers précédent ^ooif^lio, et en quelques autres passages, que j*ai • cm inutile d'indiquer, la lettre ^ est marquée de deux points, au lieu d'an seul, dans des mots au singulier. - v^ - P ♦ , 7 7 7 77 •? ^ P 7 "B P ¥ 7 OP *P P»77 . 4 0001 ol^M \h^^ 3)Z9aL09Zo 7 7 7 7 •». p %. 0» PO* P7 7 '«7 Il 7 ♦ P 7 \ • \ \ 7 y y ft Q 7 7 pp • ♦ • p p 7 P 7 7 ]iimo ]l^nÉÉ|•v> 0*91 7 7 *»» ♦• P PP71IPP 7 •* »P7P, P ♦7 7 '«7* 77 9 l^^oSnm ^^ s^SnS lO^û^o : l^o^^ \^ : iio^ : w^ : ^^^^ p p p 1» p 13]Za£0J VaO ^t^Vft^i*) 1. Vers défectueux. 2. a pyûQ.a£). 3. a l^l^ûLo^A 4. Vers défectueux. 6. a r:^^. 6. a V^ NT -^1. 7. Vers défectueux. Il faut sans p » Ç7 doute restituer ^û-à^os JJ9?. 8. a ÔS07. 9. Ce vers a une syllabe de trop. Comme c'est ici la strophe dite Ma- riale (Oeotoxiov, ^ n é n l o]Z)^ où Ton s'adresse toujours directement à la Mère de Dieu, je propose la resti- pP7nÉnfi?|i5 P7 '»'> ♦ OP 7 . pnà^ i2p^SaM^ 11)^^010:^^ e¥P7 .pp 3B " n * t 4. 14|Z0lV>Aqu£).OTZa^ TT^^^'? ^^^ ft « •HP 7 7'»,^ 1. Vers défectueux. 2. a ^A^ au lieu de «-^; ^ sem- ble donner o)m ]m^q^^ P^}^. 3. a waOmO |ocri |1^. 4. a |oi ^? ÔSIZ^; p écrit 5. p li^a^lo. 6. p >â:^2^. 7. p pI^J^ iln£). 8. a ^éIûo^î. 9. p Zi-É^M^l?. 10. a IZoIa&zLû ZqaajJ^. 11. a IZ^oîaLûo. 12. p pLiQ::^a.âO. 13. p 01^.09. 14. a âïSIou£). 15. a pôLao V^mni^? ^nSsno p^^!) ),.Éà£>); p ) V>^SO . ^al^^O p^9 pôLa >Q^ )r^^). Je base ma resti- tution sur le texte grec du Canon : "Ap)(ovTe; Xaôjv -/.ai paaiXsîç auvTjXBov xai lepetç, [xàxap, xtX. » 1» P 7 * 7 P Px y o7 f^ii^^ &)|.jdi^? Î77 Y^X *^.'*^«''y p - p y y •? p p •M z 7 «HP 7P77 » 7 y ft ^ V jj7'^P7PP ♦ 1» 7 1» y X ^ "» p 7 NT ""X . P» p%'y77Px : 13 ^|£) pO'^l : 120^ : ui* : y^Z <» y y y >a4|msn ^"p? cs^. 14. Schéma de Vhirmos (opp. et locc, du.,) : 5. 7. 10. 7. 9. 8. 7. 9. Ce- pendant dans cette ode le dernier vers de chaque strophe a plus sou- vent dix syllabes. p ♦ y i> . A.^£ ou^ik^^ [/OéS^ ^^9 o'ai ** X X •» * 7 -t . fou^^ hA£> f I "^^ y •" ♦ ^pp»y . 9 2^1 ]09 ,X> hWl .OOU^ik^^ V^^oLû^o p ♦, -« ♦ , y Vy y 7 y j»y PTPvy <• liÉÉÉ ^^1^ ^O0i )Ju* - qV^«i |ZQjj,n£) 1. Je ne saurais (Hablir ici aucun schéma. Je n'ai trouvé nulle part le xovTdcxiov iZo-lLû^oi^ îl^f^. Au contraire, ces mots forment le pre- mier vers d'un xaOia[xa du quatrième ton, sur le type du zàÔiojjia ^^^-^^ï^; or notre xovtocxiov est indiqué comme du deuxième ton. Je le reproduis simplement tel qu'il est coupé par la ponctuation dans le ms. 2. Ms. Va9. 3. a om. 4. a ora. P^i4l ®'^. 5. he schéma de Vhirmosfopp.etlocc. cUt.,J est 7. 5. 14. 7. 7. 7. 14. 7. Quel- ques odes l'ont altéré en 7. 5. 14 (ou 15). 7. 7. 7. 14. Il semble être devenu dans celle-ci 7. 5. 14. 7. 11. 7. 12. 6. p '^. 7. a ^?o2i.JL,|. 10. a -ioa^j^ao. 11. p nT^wsn , : i\^9 )nV)aSo ^ : o^ : o : w^Z 7 '* > "h y 7 V ^.777 7 77 77 P7 <> 82^1 |i£Lft(n a^9 |è>^S b^^ h:iû^ 7^*01 ^ £7 7 7 . |(nA Za^ ^? l-^^^i^^o )loo^ ^0^7 ^ '»» <»♦<» Ox ♦7 ft 7 ''t^'^7 ♦7 7 * 7 7 7 *0 7 <• ]éSéé n\4kAh iiibJ] Va^LDo 9^o 102^) ^.oi*^ 7 7 Il * 1» -- ,,0'»'»t707 X. •* ** P > ^ ^ 77 « ^?^^^ p? OT ooiâo ^om )nÉn>É ^*)o «H ^ *»» » : 0110*01^ n^r^ • ^^ : vjD : ^£ : 20 ^OD 19 1. a om. ^^?. 2. Schéma (cf. T/itrîMo*, ap»p. ei Zocc. cî^^.J ; 11. 13. 8. 11. 3. p aj. o|. 4. p Paéouû. 5. p ^r^^. 6. a ^O^i^. 7. P ^.01. 9. a sans rîbbni. 11. a h^^AALûO, 12. a Wf^. 13. a P sans ribbui. 14. p om. f-*^. 15. a O é So . 16. a -t-^^^?. 17. « ^^o. 18. Vers défectueux, à moins qu'on 0"» * ne puisse vocaliser |^*^î>a-ài'. 19. Ce xovraxiov n'est donné que par le ms. 138. 20. Lisez ^aé-D^Joû, gr, xovraxiov et xovâàxiov. 1 » 7 .0 7 7 7, 7 7 •»o*'n^ . 2 )>îû£)r^ V^o9 \t\3 7 i»o 7 ^ o •• y 7 7 « 4 llfiOL^ )^ ^^ ^'i^O P« 7 7 77'»» 777 ¥ , 7 7 *7 *7 e.p x^'xy *• 7 7 7, ? , " * ^ ? '" » y -H o 7 \hoiQl£i^ ^A^ Obi 7 r » «f » ^ . 1001 jiaik >ÉnS>^ {^.▲Ay^o i»7 x7 P *»7 I4wa»)0 13>A^9 ]^^^ Ok^^a^O ¥ * 7 ♦ 7 y «M «HP <» 4 toi^^ p? oij::^? 7 7. .77 7 7 1. ap ^ É ^ É ^f> . — Vers défec- taenx. 2. a U^l^, et om. x^. m 3. p 2x-à|^AâA,. 5. a f^r^ r^ In^. 6. a Pc^. 8. a om. ^ wSnSn . 9. a «-Û?. 10. p om. t^î. 11. a om. ^^Aû. 12. ap )iMài:kOii.£5, qu'on pourrait d^ailleurs conseryer, en retranchant ^■^^ avec le ms. a. 13. a PI?; p ^i^?. 14. a <.n»o. 16. a V^« 9 * 7 > <» > 7 » V ** 7 7 7. y. y "î 7>ÉSnm )2x^obX 6)2^^] ^ |^Z^2w 8)Za£L»Zo o 77 1» •» PO 7 , *7 7 : 12 2x^001 fiS )^klk^ : iia^ : oi : ^^^Z i6>âia*]ô iSsA. Va*>^ • p f _ 1» * ..7 7 7 7 7 7P.7 * y y ^^^^ p^^f ZnV>|0 j Agis 1. a ^^l 3. a ^Aio^. 4. p ÔEq )lo) o) ^^riâlSnS. 6. a V^^. 6. a aj. ^*". 7. a >É l É Nnm . 8. a ÔSTZ. 9. a ^^>n. 10. p PI ^ajLoZsio. 11. a om. Q^. 12. a om. h^oai ^. 13. Le schéma de Vkirmos fopp. et locc. du.,) est 5. il (ou 12). 7. 11. 7. 8. Je crois qu^il est devenn dans notre ode 5. 11. 7. 9. 8, 7. 8. 14. a oo(yi o59|o aaX|?. 15. p Vài^. 16. a viiûSCUl. 7 » 7,, 7^, 7 77 7 7*» P 7 : i^ViSsS 2^^) : "^ : ^.▲Z * 7 7 7 7 o > . 4 2x^)Là^| )/n1nmSn aZonA^mS 007 y 77 7^^ ^9Z 6\^^ 5^ZaLo 1^1^ .7 ^ ». X y 00 7 7 J»> 07 'e^ 077 7 '".? * — 7 *»» •»> ^7 o ^ 7 ,^1 jôoiJ? 2l£^) I2)Z6U P^o » 7 *7 7 o »»ii o 7410 70700 77 1. a >ai;*:^. 2. Le schéma de Vhirmos (Hirmo- hgion et Octoêchos, locc, ciU.,) était probablement 4. 11. 7. 9. 7. 13. Il semble être devenu dans certaines odes 4. 11. 7. 9. 7. 2. i2; il est devenu dans celle-ci 4. 11. 7. m 7. i^. 3. p Zoa^î^. 4. a 2i.A|lA^. 6. p t^loLo. 6. p '^. 7. p >^-^. 8. a om. ce qui précède à partir de qi /nn è9^ inclusivement. 9. p ôEâla. 10. a P-iiCLÉ.. 11. a Sans ribbui. 12. a 1^0^90. 13. p )-ia:»^ii». 14. a ïlûia.2i«Éi09. ¥ P P 7 V 0^2 '»t»^«n y . 6)Za^3)âo )ZoaiA^ s^.Wsav^ wa|mZ)o p 11 ^ .y - •" .. y. y 0001 ^^15)9 ]V>^SSÔ : ^^^-^^û : 9a^ :"9 : 8u:i£) : 7>,ft7,è^D ,. y 11 y p p y p p py p » p p z "jL y » y , i2^ÉWnV ^O^f o] p 5 P », -»» . y /« *» y „yy y p 1» y p y 11 •y 15 y y «n ^ p » *»» 1. a g^AéSil? )lÉÉnà'V>o. 5. p l lV^S à So . 6. Vers faux. A corriger peut-être a^jf^o oqu\,£). 7. p ZmLo; lisez 1 Vim éZ^, gr. xa6icj[JLa. 8. P ^. 9. a om. 10. Le schéma du xàOia^jta ^-^^ (Octoêckos, 4**"* ton, vendredi, office de la Croix,) est 7. 7. 7. 7. 6 (ou 13). 7. 7. 7. 8. 8. 6. (ou 14). C'est aussi celui de notre /.a6ia(xa. 11. « V^'ôiA ^alûJ ^. 12. p ^JgQêTnnV. 13. J'ai supprimé V*o*^, qu'ajou- tent ici les deux mss. 14. a î2iwfc:a.^Z^. 15. p j' i SninlSn . O •• ■*■ 'h 3. ]2^.£^ IZi.^:^ N.^^:^ S^^ItJOJO h^hJÎ'l \£), ^ £> ¥ 7 7 "» '^♦7 ^ ^7 77^ * 7 7 '*> : 10^ «.É^o]o wÉàdA.) : 9a^ : w : ^^Z, 9 « 7 .-n 1*7 ]Z}m£) 2ibAn£)^)o Z9 ,f 11 X y ^» y* 'h •i» 7 0^7 y "7 i4)2uJULû^ 'H O «n y 07 07 » 7 77 1» , 7 * W? U«^-^r^ ^r^?^l V^û^ P 15^)0 ^0» 00 11 >7 . (njiTupo jViSs^ i6oui^a»âJ^ p y "h y** ♦y ,.7 y o > y 1. «p îf^l^. 3. a r^r^^JaJ?. 4. a l-iûLoî Po. • • 5. Vers défectueux. ^o. Vers défec- 6. a oh tueux. 9. a om. Q^. 10. Lisez Ij-O|io. a om. les mots ,10 ^éJLo)o. 11. Le schéma de Vhirrïws (Hirvio- logîon et Octoêchos, locc, dit.,) est 8. 7. 8. 10. 12. Il semble avoir été modifié dans cette ode et être de- venu 8. 9. 8. 10. 12. 12. p V^90o|Z9. 13. Vers défectueux. 14. a om. le ribbui; P )2Ullû-à.. 15. p >^|. 16. p ]Z n àà ^ à \ , 17. a om. le ribbui. 18. p |2x-à*>aûl^o. - V - . |ou^^? 2z^^î ^iû:^^ ^O V 7 fi 7 0*7 ** , £> 7 * « y vA^v^^ pool ^o^ll^p •n y 0^97 7 0.* «■' » ,yep »2 7 7 7 . 7 . ^Nnno 2i..£uaJ i^oi \4100 « » y 7 .-t ^o)] Z).:jlld^)o ^ Ji 7 7 , « * * ^ o^iViào ^.àiûllz^? 8)|pao^ \id\ wAoi «HP 7 «H *x -«IP» V > -»» 7 7,<»pyo 7 «*i *''*^ 77^ «.'".* ••7 p "B p y ^ jj * ^1^ fj0^ ^^O . ^-^Q^ p*«7 7<» yy^ p * » p . i3)^^anMO^^ PéÔaSo 77^ P»P7 PP,v V .. 4. u)Zo1V>Agi^ p£?a9 uiao^ 2^9o2^^| 1. a 1 lûAûéàO. _ Vers défec- 7. a p*^4>o. — Vers défectueux tueux. 8. a lyûOû?. 2. a i^^l 9. p 1iV>àO, 3. Vers défectueux. 10. a pwNoZ^^o. 4. a om. ce qui précède à partir 11. p V*Qlai^. de PI ^ajLoZsio inclusivement. 12. Vers défectueux. 5 ^ gpOÉWnV. 13. a ^onMO?^. 6. p t^^. — Vers défectueux. 14. h* jU — y 7 -» 7 y 7 y ik y -n 7 7 7 77 * . 8)l£)l9 |Aft2i.LOO |/QnÉ?| *■ V«^^ 07 -f^ *, 7 ".y « • 7» 'W P 7 0« 10 1» y *». 7 7 7 ■W 7 ]v^-^\.^2^ )j0)Z9 2u-âmJo ^..^i^ô ♦ * 7 7 <» ¥ ♦ 13|lLa*0llO ^-10 fZ^ulûlû 12 ^O'^ : i7pAjk9 )loo(nZ o^ : a^ : f : le^^z : vjd : \f>^CL£i : u^âSS^ polo *. * -.- 7 * y ti ■ 1. « 9ou:^o. 2. p om. >^). Il fant compléter comme à la strophe précédente. 3. p 2aûu. 4. Vers défectueux. 6. a )2^-àJ)^2û^?. 6. p uià}£>2i^. 7. a ^^o et om. >t^r^' 8. a om. ce vers. 10. p ^^. 11. P ^.ûii^Zo. 12. a JZ^Oipi». 13. Vers faux ;• peut - être doit-on restituer 1 ^ Vo )mO*^ 14. p om. K^^?. 15. p 3. 16. Lisez l A >» nO à>Z. 17. a >oôôîZ o^. 18. Le 9c/te97ia de l*Atrmo« (Hirmo- logùm 81/riaque, 2**^ ton^ xaraPaafai €?e Za Bésurrection, et Octoêchoa, 2*^ ton, dimcmche, canon de la Béaurrec- tùm,) est 9. 7. 12. 7. 13. 6. 11. Mais le texte de cette ode paraît très- altéré et beaucoup de vers sont dé- fectueux. 19. p îr^ u — o •• 7 > y 7 2)Zo,É>nàV> ;lnné|-woo ilZaD^JOLOso 7 7 J -» 7 7 » 7 •n _ •» ^ 6]2^JLâl2^ vjdoua£J9 ^I 07. 7 > 7 * =r 7 « loj/nnÉ^ 9^oVi^ >aL. 7. y. .0 y 07. . "tn^ ^^' V*p '^14 » 7 , P 7 •«7 00007 DO ^ •no •• ^ » ^ ,, ^•no'» .77 ?♦ 7 ,••7 7 \ fi y ^ X " »op» 7 7 20 1. p om. ).laD |-wVio o. 3. a ZOa^)^). 4. a -JS^Zi^. 6. a p îouli^o. 7. p om. Tr=^?. 8. a om. 1^^ VLé-é.. 9. a om. >o:^ et écrit o-S^. 10. a p omm. ]^A£U^, Je restitue ce mot, suivant la leçon du ari^^Tjpbv type, auquel les quatre derniers vers de notre strophe sont empruntés. 11. P PU 12. p t^^o^, pour ) V^A,Q ^ S? 13. p vjdotqjl:^;.©. 14. p a^OAittûl. 15. a l^cU^s^. 16. p l^oui:^^. 17. a l^olaoï-i^o. 18. a ^**Or^; P ZomI^o^o, 19. a p l ^i èâ^ pj sans ribbui. Mais le texte grec dit : ... . OaXdi[jiou ôàXafjLOV eùaepôS; i^^XàÇto, t^ôovt); te (TtofjiaToç -rijv ôefav itov êr(^£ktû>i 6(jlo((o- (TIV. 20. A la place de ces deux vers, le premier de 7 syllabes, le second de 9, le schéma n*en appelle qu'un de 9 syllabes. Je ne sais comment restituer la strophe. Peut-être pour- rait-on retrancher le quatrième vers, VâJiûX p^.ûa.^, et faire remonter les suivants. h APPENDICE. Office de Saint Alexis (rite melkite). (Extrait de la version syriaque du Menseon grec, d'après les mss. 137 et 138 1 de la Bibliothèque nationale de Paris.) py f> y «no * 77 700 7 •ne * *o 7 p. 7 <5 1. Je désignerai dans les notes le ms. 137 par la lettre a, et le ms. 138 par la lettre p. 2. a ajoute ici }r^\ ®1. Le scribe voulait peut-être écrire } ( *^ y^ ©1 1«^?, .et s'est arrêté en remarquant qu'il venait de donner déjà cette ap- pellation à^Homme de Dieu. Dans le ms. p, où les titres sont en arabe, on lit : ^3 yCy^ ^LiÂJ\ 3. P l i *àÉ ^ . gr. (STi/jipoL. 4. P *^; lisez P^. 5. a om. âS; Usez ^ nnr\\ . 6. a ô^ t^Oû^. 7. Le schéma du anj^rjpov type ]^mJû ^Oû^ (Octoêchos, 1"" ton, sa- medi ^ office des m^arùf/rs,) est 6. 2. 7. 9. 6. 6. 7. 6. 6. 7. 9. 4. 7. La plupart des (sriyripa, composés sur ce type ont modifié trois vers : 7. 2. 7. 9. 6. 6. 7. 6. 6. 7. 9. 4. 7, ou bien 7. 2. 7. 9. 6. 6. 7. i2. 7. 9. 4. 7. Il est curieux que les JTij^rjpà de l'of- fice de Saint Alexis semblent offrir : 7. 7. 10. 6. ^. iO. 9. 7. 9. 4. 7. 8. p T:^r*. 9. Vers défectueux. 10. a Ir^ii»^. — ou — p. La, 1. 9. D F If^ ^, H OTf^ T^-^, au Ueu de If^? «J^O; _ D H ]i n .â V) au lieu de Wr°î — Gt manque. 1. 10. DFH «A^oooi ^^ au Heu de oooi T:^,5^i*i; — DFH omm. ? ^ojàaAJj — G manque. 1. 11. D F v-i^^O; _ G manque. 1. 12. DF omm. ^âSttaO; — H t©?^ au lieu de ^0|-^; — F ^^o).£) (JUÛ5 — G manque. 1. 13. G manque. 1. 14. D F looi ^JûjlS^Z]'^ _ G manque. 1. 16. DFH -iooi Ij^^l V^yiî? oiZa^; —DFH omm. ^r^l; — G manque. 1. 16. D F >û^ (D hJ^ns'i) LiD^v, — D F H ^? ^^Tn ii ViS au lieu de i^^ m ViS o- — G manque. 1. 17. DFH omm. oooi; —DFH w^ou— é — 3ai:»^aiv, — D F oi-ii^ûAoï^î — DFH (D ^o^) ^o^\3 Wyi>?î — G manque, l. 18. G manque. 1. 19. DFH omm. oiZ^aûLdO; _ F aj. 1^' après I^^^, et om. 0001 ; — DFH placent ©r?^ après ^-— *yAOi; — D om. ] nSV> ; — G manque. 1. 20. DFH omm. ici o^na • — G manque. 1. 21. DFH Q-^M au lieu de wkoicu2^); — DFH Ir^al».; — G manque. ). Jà^, 1. 1. DFH )fû.Aio 001 au lieu de Wr^? ]r^^-^^', — G manque. 1. 2. DF ^o^a^ au lieu de l'oi^; — F <=>^^^^; — DF ^iûi. au lieu de V*-^; — G manque. 1. 3. DF ^o^oLo? au lieu de )'aî^?; — D F |ooi ^ûmJ? au lieu de *-^^?; — F 3 — ^îî» — ^, corrigé plus tard en 2i^^^^) ^ V^N â> i£)2LoZ)? )oiA.^ If^? (F om. rz*^^^'!) ^^^^1 1^^-'^^:^'^ . (D om. l^^J^r^) l^^JLàr^ ^ilûo^; _ h Ô?^^^^ >^^^=^*-^ ^ir^; — G manque. — TP — 1 p. CLa, 1. 6. DGH ^oai (H V*^) V*^ r«î — F ^oai \i£>^ au lieu de V*^^ r*; — GH ajj. oi^'après Va^aLoo; DF ajj. ^oai après IW i '^Sn o; — D F G Homm.-M; — H ^•^^?. 1. 7. DFGH «r^? V*r** "^î — DF ^? r^Oj — d iZiJlJZ^. 1. 9. G H If^ûx» au lieii de If^ûx»©; —DFGH ^^^'?? au Heu de ^«^L^?; — G IV»*^, H V^V»*^, au lieu de lV»aoo; — G ^^-àa^^ au lieu de ^^^?; — F ^-^rf®. 1. 10. DF V^r**; — FGH Wr° If^, D If-^û^ If^, au Heu de Wr°® Ifû^^î — H Va-iÔLoo ^ oo ii Sn o; — g écrit 1. 11. D F 2^|o au Heu de If^^»)©; — G V^--^. 1. 12. DFGH omm. ]^^\ 1. 13. H ^-â^^a Vi.. 1. 14. D poo)^o. 1. 15. D F G omm. oi2^-i^i£); H donne oi2^a£)9. 1. 16. D F ajj. ^^12£> après Zi^ÉJtto., — DFGH omm. t^. 1. 17. H ponctue W-^©. 1. 18. H ^oA oiZ^AûLD ws) au lieu de ^? oiZj-àûLD. 1. 19. D écrit I2i-^2i^; — G om. © l^^JUJl^i^; — H l2^-iJ)2^ 1. 20. D F ajj. -^©01 après KS,; — D ôiiJiJZ^o. 1. 21. D FG omm. ^*^ après ^©^ — G 1«© au lieu de ?«?. p. ta, 1. 1. Dï^ H P^©!© au Heu de P^©1 !«?; — F V^^ ]^\^o au lieu de IV*^; — DGH qi2 ^ é SSo ^ que D a corrigé plus tard en ^ * ^V^ ; — D F ajj. o*^ après p]. 1. 2. DFG ©î" au lieu de ©f?, mais D a inséré plus tard un ? devant ©?"; — D F G ^? n ài S au Heu de ^oi©^Q-âù^. — H om. toute la phrase : 1 l i l^n à S p] \a]^ |oi? ^^i;^ wkO V^-û^ ^ài;». wéoio^OM:^ ooi^ . ^aI:^?; — DFGH \^] au Heu de P^]. 1. 3. DFG myS au Heu de ^^^nii.; _ DF 1»^:=^, sans ribbui. 1. 4. G ^jiû?^^© ©©01 ^^àiZ au lieu de ©©« ^-— àjio^ZiiD ; — DFGH omm. ©©oi après «^^f^; — H '-^r?. 1. 5. DFG ©în-^ au Heu de ©&i Z^^^-, — DFGH ajj. ^©«-^^ avant |:^î — DF (F >:ujûjL^^o) yajjaijLZ.o \^L, 1. 17. DFGH Obi Ir.^. 1. 18. DFGH T^^r^oiO; — DFGH omm. piiûIiouLû- 1. 20. DFGH Wr°? «'*-^^ au lieu de \om >aàio? obi l2i^àLo ^ ^oov-kLOy£; — D F G "'^^^ au lieu de wKjia-àii^Z>J^. 1. 21. DFGH oii-»!^? Obi au lieu de «r»!^ \om 2i^l? obi; — DFGH «-Û01-» au lieu de ^ûouaZ). 1. 22. D F^*-à-k5 >ûi., G ^^^ >ûi., au Heu de v^-àa'5o. 1. 23. G H TT^r^'®» I> F ^t^\ t^, au Heu de o^|o; — G H ^)v, — DF W^? ^::^ ^1?; — DFGH ôZITl ]nSsr> poi au lieu de ^^ ^a^^»^. 1. 24. DFGH ^oZ. poio au lieu de poi ws)o; _ h om. ooi et ponctue i A il - ^ Vis Z^Lo?; — après | A é \ -V >S?\ 1o?, DFGH ajj. (G H omm. ooi) ooi ^oniold) (h y.É^^ obi) v-é^a^o. , 1. 1. G V_Xa.^Jiu-^ au lieu de V^Wt*»; —DFGH r^fJ^h^] au lieu de ^^1. 1. 2. F ^r^oio au lieu de Ir**^®; — G 1 w * ipN . 1. 3. D F G ajj. ^T^ après b^T^ ; — G H vJP o n à l \ D F vJooûA^, au Heu de ^Q-^1; — D F G Ir^û^fS, H l'Q-^r*, au Heu de ly^Q^v* ^-à^h, 1. 4. H om. )^^^-*-»r°; — G y* au lieu de y^o. 1. 6. D F \h,J^i^i. 1. 6. D 2^A£5oi^mLD (>ic;; — H ^^ i Sv^nm ) (Hc); — G ^2^. 1. 9. G ^2Lè| ooi 2iJ)9; — DF ^oioa}^!?. 1. 15. DFGH omm. t^; — FGH ponctuent W-^©; — G \r^. 1. 16. D F H ^ûOio au lieu de ÏXûûiSQ^. 1. 17. FGH \hSLl\A, p. CLa, 1. 1. DFGH omm. )^^^^ V*i-^^^. 1. 2. D F ajj. ^«^r^ après V»^. 1. 3. D F l^^' n^ ÉÉ Z^-kû ^; — DFGH V^V^o. 1. 4. DF ôïf^^-^î — DFGH omm. r*; — H ^^o, DFG 1. 5. DFGH ^iûi.^ au Heu de W^?, et ^ ^ i *^^ au Heu de OI^MÉlâi^. p. %^, 1. 9. G H ^01 w9| ] \V\ i. ^, D F ^o, au lieu de 1. 10. D F G H ajj. «-^ après ]oai » 4 V> é W . 1. 11. G aj. ^r^ avant liûl^. 1. 12. F ^aL^i^£iai^ ^)? au lieu de 2iJDaLA^' — H wKnnÉàV)A>) sans le ?; D w^n n à Vi èj? (sic). 1. 13. DF j ^ *'* '^ ^' au lieu de ]h^^o''9- — DF l^^^o^o au Heu de l-ioZlo; — D F G ]Zn:^A au lieu de }^ éé V^ é,; __ H ot^ t^Vî; g , 1. 2. D F G H omm. 1-2^'; — D F G H Va au lieu de "^a^. 1. 3. H om. ]o, 1. 2. G om. î«^ ; — H 2i^^o|?, H ^JPolÉqV)o|? (sic); — D F ^oioVs^. 1. 3. G l â Vi ii O au Heu de V^^ûmV^ — D G ^-^io^l. 1. 4. D wJPOé^ iSnlolo^ F wJpoé^ éShUo^ g ^ïït É^Sn1o)o^ H 1. 5. D F omm. wjyg^ àSnlaiig ôui^o fâosis) ^ a é?; — G H l. 6. G V=i-^^; — G looi 2^1? au lieu de 2i^l? o'oi. l. 7. D F G ajj. oooi après «^H©., __ H ^©f^^ Wr^?; — F écrit ^f^^?. 1. 8. D Utt^os?©. F G wJ&a2^o^90; _ H ^JPQ-^o^O; — D F omm. depuis les mots oo*" ^-aS^^) j— o inclusivement, jus- qu'aux mots ^ooiJis} V:^ nSql o (l. lo) exclusivement. 1. 11. G v-É^'o au lieu de ^^-àa«IO; — D F « — ^:^o au lieu de 1. 12. D F G H loiA. ^ ^^Ai^o au lieu de Wr° V^^r^î — D F G H omm. pLa^); _ D P^ au lieu de P^?; — F V^ au lieu de Vi.. l. 13. D F G H WJ'?«^; — D H U<^*iû, G 1^<^^, F r^ l^o:^^, au lieu de l^^^^s^. 1. 14. G y^^\^; — H <^ | É qV>S ^o, DF Wr^?®, G lAà \nS o, .. . • au lieu de <"-^ | * >n"^ ^^o, 1. 15. F G H ^oi^o^o ^Of^^; — D F G H I V^nmnS^ ? et ajj. â5XZ\ 1. 16. D F G H oooi ^^ É ^n É m ^oovaLo^; __ g >Q — OO; — D F oooi alQX)6 ; _ G p^n^o»-^ V^^=^î^, sans ribbui ; — H om. 1. 17. G v.A**'o au lieu de ^*-a«4!>o. 1. 19. D F G H poofiD, sans ribbui; — D F ajj. ^©oi — ^ après 1. 20. D F G H T^^r^oio. 1. 21. G v-i^^O; _ F ^0100)^0, H wéoioljXO; — DFG H re- portent yOmAQ^ après wJ^oIaIOasoP 5 _ D wJ^alLoofl. 1. 22. D F ^rii^lo au Ueu de ©r^l©; — D F G H f— *!??; — DFG ajj. t^ après ^ï; H aj. looi après ^1. , 1. 1. D F ^ ^^^-H ï^^î "" ^ ^™* '^: — *• î — D F G H omm. OOl; — D ^jffalLDol; D F ^-A^'. • 7 7 • • - v« - p. V»» 1- 18. H V^f^^ au lieu de V^r^O; — G H ajj. oiJ^q-_^7 après • • • obi j — D F ajj. aussi o*J|Jû2^?, mais omm. oot, m 1. 19. Au lieu de la phrase « ^ 2^^^ ]om 2^)? t^^^^:^) lll^o oilopo ^oiOApo^ G H donnent ^oioôi-ûp ou^ hàn )o(7i ^o m . ]^i^] aC^ ^^o^^-^? ; D id., sauf wkjioôLoPo et ^ô h ip? (aie); F id., sauf ^oioôLoî©. p. v^, 1. 1. G H Nâ SS^ Z)?; — DF l^i^^^ Zoli.^ oi-lûli. au Ueu de )2^v^ Za:^ oULO; — G ^^ au lieu de ^^; — D F H s£ih^ yso au lieu de ^2^ ys '^r^^- 1. 2. D GH omm. -^ooi; F oi-^û:^ au Heu de -^©oi; — F ^ ^ nn au lieu de ^-^ûj — D f^ au lieu de f^O; — H a— ooi-* . • • pour' ^ûoi-A; — H CT ^ au lieu de «— ^; — D F ajj. |2^:i,a:^ après oi^; — D F l^^V^; — D F G H Î2^:::.a::o au lieu de îr»?^ ^1©. 1. 3. F aj. oooi après ^^Aû^f — »; — D F V*'r*^, O V*^V^, au lieu de V»r^^? l2^iil£); — D F ^o'^Sr^, G ^^o^oso^, au lieu de ^Oj^j-^sv^ _ H om. la phrase l^^i^lo ^-aôa-^ ^ 1. 4. H écrit ^^92i^ ; — D F G H omm. ^^^. 1. 5. DF ajj. poi après ï^û^^; — au Ueu de X^^'i ]^oZ] ^ . ooiJlio ^y*2^, DFGH donnent ]^oZ] ^ ^oO!^ ^^^2^. 1. 6. G om. t:^?; — DF ]hlûQ^ ^ ^jLCi et omm. t^^?; — H om. Vaaoi ^9 ^;^A:^aA ^J£ r**^- 1. 7. H aj. ^? après V^:^-*^; — G om. 111'? ] h à V\ à.Z hh^ ^ 1. 8. D F ^2^ au lieu de ^2^ r^-^; — H om. ^^ — © ,- — Lu 1. 9. D F G omm. loo»; — D '* à à!> au lieu de ^.a^'; — D wJP O é ^ i Snl o corrigé plus tard en vJP O é ^ É Sn1 )o^ F oen vJPOé^ ÉSn1)o» G wJpg^Snlo)» H ^Jpg-^ *Sn1of. 1. 10. D F H omm. ^ ; — D H ^ é SD Oot^, G ^ ^ V) 0^, F 1. 11. DFGH omm. <\; — H ©Z?; _ DF ajj. ^'f-^o après V-^P. 1. 13. DFGH |1**?0; — D F G H H au lieu de ^o^l ^H- 1. 14. DFGH ,--^ au Ueu de '«::-^; — DFGH omm. V^t^ v^ i ^N >û*»^; — D F ajj. ©ooi après ^ i ^ â ^ Z^loo. 1. 15. D F omm. ^©A 1. 16. F G ^4Loo^; — H aj. ]hJ^^ après >iûo^)?9 f^^'^^). 1. 3. G ouD au lieu de oiZo!^; _ H ,^ â ^SnV> o au lieu de fO m ^ » l\n^n . — DFGH omm. ©ooi; — H om. «n-^. 1. 4. D F oodi ^Aj^ au Heu de ^oôî ^, — ^; — D F G H ^jj3ZhLû' _ DFH ^? )o(n 901.^^^; G fH '^^ ^o^^^^. 1. 6. DFH ^ O é S^I o)?, g ^ O é S^H o}?, au Heu de ^ n i S^l o^?; — D F G H t^l? au Heu de fH r*^'* 1. 6. D F G H Vis} au Heu de ïls; _ D F G H ajj. fH *P^^s 1. 7. G H ajj. 001 aTant Wr^. 1. 8. G PV» pour iV-»; — DFH l ^g i '» ^ pJ»; — DFGH ajj. ^001 après ^«^i^l, et ajj. wkooi après ^:^r^?; — F aj. ]aài> inS après 01^. 1. 9. DFGH iZ n ÉÉÉ C' ÉÉ O o. l. 10. E G V^îoiiO; F P^r^^; — D F ,-— k? r^û:^ au Heu de P*^ ^? r^î ■- G aj. obi avant Ir^; — H om. îf^ 1. 11. H ^ à no au Heu de ^J^-^; — D F G ^moàUi}^ } h à nn - — DFGH omm. QJito ^oou:^ "^^ P ^s. 1. 12. F V^ au Heu de i ,-TffS0 4>; — H ^-^iX' Vf TftSn à>; — F j7o«iÉnV> Cl Snn au Heu de ]nnoV> ci Snn. 1. 13. G H reporte ^? apiès U^ ; — D P^l ^*4^? "^r* t^^ • • • • • oiJ^ol^V, F id., mais aj. o'oi après P^l; — H ou— ûâiJso au lieu de oulnaLûo. 1. 14. F aj. po» après l ^nS\ ; — H P^r° ®^ »« Heu dé If^ 1. 16. D F ajj. Vi^i^ après ]^^aa^o, 1. 16. G H omm. la phrase PWt*» <"^ ^^]o . P^ «*<" ''^H© ]Z n É^o- D F remplacent la même phrase par ^^] |^o ov^: — D F ^^2^ au Heu de ^£>2^o. 1. 17. H ^oiqIm ^o?; — G om. ^oiqIm?; — D F G t^^? au Heu de ^;^. p. U, 1. U. F G ^4Loo^; — H U^Q-^ ooi ^^ ^ aiA3 ^9 ^. DF ^^ ^ ]l£iQ4 looi wûaa ^--»5 ^; G id., sauf ooi pour Jooi. 1. 16. G H >-^ au lieu de V^f^; D F omm. V^r^; — D F G H Vàaio?; — G ^^p^; — DFGH ajj. ^.ia:^. après '-^r.ç^. 1. 16. G H ^oZ P; D F* ^o^ P?. 1. 18. H om. P; — D E F »-ûa3 au lieu do v^r^. 1. 19. D F VàûLo. 1. 20. D F G omm. >a:^; — G écrit y^hhh^Z et om. ^; — D wOaJî, F wûaa ^y_^oio, au Ueu de wûa30; — G U©^} ]Z}o . v^naife; — H omet les mots >o li^ ÎZiJiiio ^]o wnaJo . ]2£Z] ^ hhh^Z. — DFG -^^^ au Keu de ^^^ûli^. p. JLê, 1. 1. DF ^oio^)) au lieu de wKjioôli)}; — DF ovô au lieu de L 2. G i^ à n à m m, h r^à^u^Jo] (sic); — D om. oi^. 1. 3. DFGH VLamiD ^2l;|? J-loru^ ^^lûJS^ ^i^, 1. 4. F ^*J-»9lJ»o au Heu de \om\o, 1. 5. D F ^r^^ au lieu de Ir^'. 1. 6. D wûôuA«; — D F iJaffliûi*; —DFGH ^lûSto )av^P; _ D pZ^iuAÉà }(jiA., F piCLiàjioo pZiJl^uAM joiA., au lieu de Wr° l«»^o. 1. 7. E obuiii au lieu de obui^o. 1. 8. H om. ^?. 1. 9. H om. V^iO; _ D 1 àlmaû?, corrigé plus tard en VOûtolûî; — DFGH r^^ au Ueu de M«-»^; — DF ajj. loo» après ^*^'. 1. 10. D ^qi oSonl ?^ corrigé plus tard en wkw O é S o n I v, p semble donner wKw n ê Sn aJ?; — G H ja?Z| ,^^ D g ' * o ja?ZÎ?, F looi ja?ZÎ5 wibi V^, au lieu de j*»?^?!^. 1. 11. DFH ajj. )ooi après V; — FGH lr-*2^0; — F aj. ^? après l|-**2^o. 1. 12. D F omm. ^aalLo ^. 1. 13. F G ^gipÉàViàl?^ H ^qin*àVià1^ d wKnnàV>àl9 (sic); ___ Y V«Jiaa) poi^; — DF omm. ? lou-X \a^ ooi vam. 1. 16. E om. ^Ai:»^^ ; — DU omm. PI après ^ûaJo. 1. 16. F H r^^i^', — D XuwZZ?; F H >QAio-i2^v, — DFH «2^ \h^o^tZ, au lieu de oi^»— *Q— ^Z; — G donne ainsi cette ligne et la suivante : Vp^\^ r-* î wkjioa}**) Z^^kLû)? ^£iL ^u lieu de ûfi^?l, et F aj. «-^ après j**?-^'» — D F ^«r^? s^(nho\£i )o(n9 au lieu de >^(nh6\£i^ oiZaLû9. p. eu, 1. 3. H place ^ après P? ^oi-Oj — G >f» au lieu de ^; — H Q-^'î; — D P^c^ ^^^1 ooi P? wéOL£) et om. ^; — F ^^1 ooi P? wéouû et om. ^ P^Q-^. 1. 4. F aj. U^Q — i? après oiZoIû^., — G H ^-a^î, D F P^]\ pour P^l; — H P^l. 1. 6. D F G H Vûi; __^H "^ pour ^-^O; — F V^o pour 1. 6. D F G H loOT ^fal; — F P? "^ au Heu de P? V^; — D F G H ^-a^; — F aj. ^ ^ après ^^1^; — F TT^ PI; — F H omm. oin. 1. 7. D F ajj. obi après i; H — G oiZ5^«àiao; _ D V^} >*1^S. 1. 2. G v^H^ '^î — ^^ ^o. 1. 6. D G H ouaaLo, F oulnaLû pour «^^^ — ûaiû; —DFGH 1. 6. G ^01-^^:^? C^J; — H T*» au lieu de 1^?, et om. ÎV». 1. 7. H om. 0*^ après ^y^2ilD. — GH wkji^o|£). 1. 8. G H omm. «-^ après î^î©; — D F looi au lieu de 01-^; — F li n ê g É SS ; _ G V^Oyls^; — H li n i g i SS (gicj; y . y _ F G ^-iâaA»!© au lieu de ^-i^a^l ,«©. 1. 9. F H ^aû?j4^; — F ^2^1©; H ^i^o- — H aj. ou— ^ après ^û2^0; — H f^© au lieu de y*. 1. 10. F ^«^ t?ï ''^l)? au lieu de PI f^Q^?; — F G vjoa»^.^; — D F H omm. l^^J-^ji©; — D F 0Ll;*aA9? 'V«lOy£ . oi^rx??; — G om. P. 1. 7, D F ajj. ^bi après* ]^] (D écrit Î^^H). 1. 9. D F omm. wkjio-^o? V^; — F G écrivent ^iioo^. 1. 10. F Wr°? au Ueu de U^Q-^? o»-^^?; — H V-^^^^^^^iov, — D F ,5^^.^^^ Vk ^ au lieu de ^:^^^^? t^oua^ï^. 1. 11. H o-^2u&}; — DFG Ir^ûiOf^? «J^. 1. 13. G CT |^no ? et om. ? obi ouaJoa^. 1. 14. F G ^iiûo^V, — G om. l^^JL^^^. 1. 16. D ^? au lieu de fH» — ^ ^^^ *^ ^®^ ^® rH* 1. 16. F Wr^? au lieu de U^^W?; — D F H obi au Heu de lf-*r-^; — G om. la ligne, p. eu, 1. 1. D aj. f-s^ après ^£>oZ. '— D H )ooi9 au lieu de oooiîj — D ^iiûooi^; — D H otoû^l au lieu de oino^a). — au lieu de cette ligne, F donne ^ ^ * \ 4» ^S ouo2i^|9 ^«é^ ^^2^o^5 — G om. la ligne. 1. 2. DFGH omm. wKJia^ài^; — F om. yS; — D FGH ja9Z| Pao9; — D aj. ^i^ après U^a^; — -F ^r^ au lieu de U^o^, et aj. Connus) après floû^ ; — h om. la Hgne. p. %^, 1. 20. F a^, après \ogMOo )ibbLod2a£), (G ^*ftA£>o); ^ EH Isoy^o- — «-^ au Heu de oii^^Q-^O; — B w ^O"^ . 1. 3. D ^010-^05 au Heu de oif^o?; — G aj. ]ZhQLû^Z^ après oi^ov, — DF ajj. 001 après V*^r°; — G V»H® V*^r° okaaoLû Zaob^o L 4, G ^*-*-i au Heu de NAiflo; — après . >a— ffl_a, C ajoute : alâM^9 \^ato:^ûâà, .oou^ ] a ï | n^o oi Sé^ qiZn S^— o^ )^o^o ^o^^ )>s^^ 'v^^'^^'f^? V-'^r-'^^V-^ ]^^ av^v .'^V^éééS^ s^m ]ha2^ P<^ t7>^ • ^rt~^^ ^T'^? ]SnVi4>o \qUo . ^001^109 \j\si p^os ^ onnS ojé^v>)^ ^^éSéJ \.:^ 1. 6. C ïr^? au Heu de ]r£\ V^?; — D om. la Hgne; — E porte seulement ï^^-kio^D \ h à \ àfZ >a::^, et H >n S à> )2ulo^-, — F )i ^^— ^ ^^? l^^^^^r^ {^.^il^^Z ?nv^Sa* * * • OA, ^;^*^ : )oi-^?; — G )r^? )2^dklo,x JI^^éJ^^a^Z ^YiSA* p. ^^, 1. 6. G ^r^ -^a:^ au lieu de Joi-^P; — B om. ^ooi-iAlû; — -, B F G l â V i loS ; — H om. la li^e; — E manque. 1. 7. C ]o; __ H om. la lig^e; — E manque. 1. 8. C Ir^aso, F Pr^aso; — B G reportent 11 ^ vl th après îyDoso; _ G om. V*JLiâûl V^; — B CG omm. ^f*©; — H om. la ligne; — E manque. 1. 9. B C ajj. \sLûm3] après Pa^5; — D F ajj. «n-iû!*.? ^aJ^i.:^^ après Pao^; — G aj. V^iMal? \jt^ V^io après Po^'; — CD oi^^oioLo^ sans ribbui; — H om. la ligne; — E manque. 1. 10. DF V*JLiiû|o pour V«Jiial V»^. — c ^©oi V^Lov, — c aj. jZ^^^kLo après ; — H om. la ligne; — E manque. 1. 13. G V^2^?o au lieu de V-^2^? ^ n tà \n o- _ B l2i:;iAoÇ)o, F ÎZiJiiioÇ)^ ws)o. __ G U»»' au lieu de P^; — C ? n ÉÉ So o V2>2^? ^1 IZiJiiioîflî et om. looi 1_J^; —CFG ponctuent 1 ^ ï*^ ?o ; — H om. la lig^e; — E manque. 1. 14. D aj. pûOioîo, F aj. l lnw^ o, avant V^lma)?©; — b om. V«J^)?0; — G }oLA'r0^o au Heu de V*JLiiû)?0; — G ^^ ^nUy-aLoo |ooi au lieu de ]o(n wS^ ; — G Q^© au lieu de Q-^5 pLaoi; __ C om. ^ O éé So . _ H om. la ligne; — E manque. L 16. C ]2iJLA^ é I^S au lieu de oiZO^^î V».; — D F '^ (nh±à^ia£i^ t:^^^; — G qiMégVio? ^^éSé} \.lk; _ c om. )ooi ws^ et donne ^OééSo )ooi ^Trn|"=iV> ; — G )©ai^-i*© au lieu de M-r><"© >a::^; — C Wr° aïi lieu de P^Q-^, et aj. \slûsl3] après f* , 1. 18. C om ^û3- B D F G ïooi ^ûS; — B ^oia**2i^ô, D E G wÉâZ^Zlo, F ]r^^ ^M2i^Z)o, au Heu de û:^; — C V^) au lieu de V»^aO; — F G omm. a^:^. 1. 20. Après iû^ZZ'f H donne : ^o^-* ^so . fl^ . ^âonia^) ^]o . )^a^ ,, et reprend ensuite comme les autres mss. ^|-»oï OjM etc.; — BCFGH ©Vf© au lieu de ^}*^<=>; — G V^^oÇ pour V^o55. 1. 21. E H r^Aieuso au lieu de rr^^^i O ^^:^*^^?; — C D F G If^ au lieu de Ir^^i^; ~ F aj. Wr° après t^?. 1. 22. B omûa,) P au Heu de 2^-^?; C D F w^otoZ^-^^., E G ^^^ H wéoio2^-à^9; — F aj. ^jio^Ziloo après ^j-^oiZ; — F • • • 1. 23. B 1^^.^ au Heu de ïf^^û; — d F ©oi Ifnû; _ G om. r^î; — E G H 1 — 1^— D©5 au lieu de 1 — 1^— oo-j 1^; — C 1. 24. Cette Hgne et les 18 premières Hgnes de la page suivante, jusqu'à «^ ]oaiZ exclusivement, manquent dans le ms. E dont un feuiUet est perdu. — C |oiiO-^ ^^m» H ^r*<" JoiioZ ^^; — B Vû^ loiloZo V»-©!©; — C G omm. M; — D reporte ]^^ V^©1© après ^a3) ^î; — F ]^^ JouLo-io ^, 1. 1. B . P^ . r^l© Vf^ t:^? ^onûiâj; -1 H om. la Hgne; — E manque. 1. 2. C P^ au Heu de >-^^-, B û^is.^; — B l^onûiâl au Heu de Wr^; — DFG P^^^ Wr^; C V^Ams) Ifio^ih W|-0; • • • — H om. la Hgne; — E manque. 1. 3. G }© S à>|; — C H V*^ûO au lieu de 1^^, B D «^^, F oi-kao; — au lieu des mots ^r^ |yJ oV)|flS ^^?, et om. ]?(n . — £ ]^(n )^.^u^ p^ ou^ oooi «i^oia^^o. 1. 7. B ^? ooi au lieu de ^f-*<"; — E om. ^— *r— *^; — ^ >j^h^\ au Ueu de r^i; — H om. «-^; — B D E F G ^ooi^ au lieu de ajJ»-^A3; — B \hAO^ >aAio2iJo 1. 10. c aj. oi-Sûi.?© après ^?, et écrit nSY> à>. — G om. ^:^«^^o', et aj. ^?^|o après ^«A 1. 11. H \ofn ohl\ K'f-ja^? \X1^') V^iO; G |o11.^? V^o |Z-,- à g A. ^qiSno ^>Sy àSfio ^^; — B C D F H i^^O; 1. 12. F G ^oioûsj^ au lieu de aûs)^; — G f^^? an Keu de ^o^ûûJv, — C reporte l ^É ^nS après , o^riûJ^; — H WP • • . • — G 00(71 ^-aI:^!) ^-éSo >aik )3aaflUd) oo\ i^O; — £ om. v^ ^ ^ g». 1. 13. B om. V^oû; — BDEFH r^-^a^? au lieu de r^-^t^?; — C om. Vi^oû ^^aI::^» |oi, et donne ^QJ! Q— i.9| Vià^^l^ ^oio-fCLO^; _ G om. V^Q-O ^-jI^»^ loi, et donne 1. 14. F V^û^i? pour ^1?; — C G ^ouiJo^fCLO, H ^oiOfCLO, au lieu de ^o /i*^n . 1. 16. C V*^û2aP au lieu de V*^û2a| obiJi^; _ G ^i ^\ pour o^l; — F r»^? au Ueu de >û-^?; — G aj. ^oi-Al-LaS^ ^01 É 1|' n no après «i^t^O'^-ûA*. 1. 16. C F G H omm. ooot. 1. 17. C W ^;-^s^oi-^ au lieu de Usaû ^QJSV)S; _ h >o^ ^oo:^; _ G pf:^QJû au Ueu de ]ooq:^, 1. 17. B aj. >^mZZ}o après ] i In V^i q S ; -- C aj. ]o* n à,}' — B qii S w 1o ^ ^-^ ^^ r— ^i MV— 3; • • • loi^P >â:^^1; — C om. Ir**^; D F lr**^0; — B tQj*X)9o5; — DE FG omm. looi; — E aj. |o« après ^-^«'O; — H om. Wr^. 1. 2. B D F V^ au Heu de ï^^^; — B écrit ^l^»^. 1. 3. C H ^*JU9^ au lieu de ^*JU^?Z| ; — B E ^^^"^ >Q— -àî om. ^a^fo?4|; — G om. >âûûis| ^? Pao^ 1. 4. H îal P au Heu de t-»^ P?; — C <" | v^ ^ au Heu de oulQ^a^*^ E qi V> ^'Q^K?o ^qinléSV^ — G )^ ?♦ — au Heti de notre phrase* F donne V-^-ô? ^? IHt r-^ V^oûa^l ^? P^û' — D F o<"0 au Heu de ©«; — G H ^? ©<". - V - V»oûûJo . ou^^ ; — B fû au lieu de ^^oZo, m 1. 7. BFG omm. ^oZ; _ BDFG ajj. V^r^ après t^^Il^?; \1)Z |1YiSnÉ».' 1. 8. F G H ^JauaZZ]*^ ~ G aj. «^ après ^MasZZ].^ _ B ooi I^Qio^. _ Y u»o^Qio^; — D F ajj. K après ^r^; — G aj. ^AéfcJ après ^r^. 1. 9. BCE ^-àû^lma:^; H ^-Aô^JlttoP; G^r^o^olûiûP ^|; DF ÏOjJittoP; _ B om. V»^?; H ]SU30 au Heu de V»^?; — Q \aua£i at^ sJOjaIZ] ÎVs^ PLLûi^5 — D F omm. ]sïLls^ et reportent 1V^ Piûi^ après «— li. ^ m é q I Z]-^ — G 1. 10. H r=o pour ^5 — C ««-lî^ après l ^ .^ok) » -^ D F orara. |iio*Qio., — E om. >o,iO; — c G >Or^?; — D F Ij-»^ au lieu de f*^. 1. 11. CG r^^^ P; — DF ajj. |o, 1. 9. G aj. looi après V^S-^ — F V^^ an lieu de D F ^qi O â nn à l pour ^oioas^J ; — ' Q om. oiJLlD ^n^*^ po • — C ^oiOAâ^ po en-lLO ^nA*^ p^ 1. 10. C l^r^; — H ^^^P? pour ^al^^^v, — g aj. oi-ll>o après |î^ (julLD, et omm. »-àoiaii^; _ F ^? omo-^ _ c \r\ pour V^fû. 1. 11. E F ^4; - E F G H V^^m. 1. 12. E om. ^oioZ^Î; — F G H ^kus^O; — d F ajj. oi — ^ après v W É q^ ZJQ; c H ajj. «-2^ après PU^V, — B VûX)o 1. 13, C om. )f3 nV i pS ; _ c ^,-»oio. _ b Vo^o et om. ^r^^; — G o; — F >>aJ;:^9 \h.à£i ^ jooi o2i^|. — E om. |ooi V^^ ^â^o. 1, 17. G om. ^?; — E ^JOms] au lieu de ^-«-^ GUttAs). L 18. C t^l ]o(n V^Oj H «-^ûS».? oulio |om V^o-, D F G ajj. ]oAyo après oUiO; — BC ajj. «n-l^ après oiUflL^ZÎ; — F G H ^JOj^ZZ], 1. 19. H om. ooi; -:- C E F omm. >3oi; — D îflaLO^ poi poi. 1. 20. B ^M^âV), H ouiOâio, pour >É SV^ à V> . _ B V^-à-oo ^Çoîj — D F Ir^o? pour Ir^©^ et |o<3i ,^} pour "^^-i^l ; — EG ^oio-^o^o pour l'foo^; — G JouiiSZ, pour V*^i^ et Vso:^! pou^ VM. 1. 21. G aj. lliûi. après ^2iiûO; — F G H r^^? f^^. 1. 23. B D F omm. ]om, 1. 24. DF omm. Ï£)^o5; — CEFGH ^^^Z| au lieu de fO?-^!*, _ DF i^ ^ TffV) au lieu de f^; — B H t-^ O ' ^" * au lieu de t;JUO| ^ é O é»; — DF ^o? ^JUûam ^ P V^iO; E ^6^ ^IéOéA P? ^Lû; g V^O^ ^lÉOêià ]X>û . C P^^ 1^ ^-Xi* ^ à ^à té ^;JLéO] et om. ^o?. . <•, 1. 1. C aj. 12^ après r^?; — Q. r^^^o^^} t^l, H M^ T^^^ûâ, au lieu de ^^lali.; — G om. -i^?; — D ^^^ 1. 2. C pLOQ^ ooi; B P^Q-^ P«n o*"; H po» au lieu de V^^; — B om. V»^'^ V^AûiO; — C ioiA.^ pour V»<»^^; — - G — a - p. ^ 1. 15. C aj. ]àÉÉ-o après \^\ 1. 16. C ]lsu], 1. 17. DF ^en-fcJoLi^o^-ÉJî pour ^«-aJoI^jJ? ; — D ]o(n y AinSv^ — G om. 1|Jfl*»?; — C H lf^^?o au Keu de ^^mO. 1. 18. D fs^ pû9, F i^ ^«^ V*>?; — B D F omm.' ]ollcUouLoo au lieu de I^V*^ ^^ — ^® l?oi; — G }o^; DF ^oZi^J; — c ^ Pf^Of^ |Q-^; H 1. 20. D F ^? )^ oS à S ^; -_ G )V^? ^A^?; — B ^^aJ ^ IfiO^ jooi; - D F ^1? pour ^1. 1. 21. F l^a^^? au lieu de |2i.-àiOLA.-ilV, _ H V^^^? |2i.-àiOLA.-il9; — C }oo^o- — F ooi au lieu de P, 1. 1. B D E F G 01^ \V*iûo |ooi ^nnSV»0; — D F Wl tt^? ooi au lieu de alioo. 1. 2. B oi-^ls P au Ueu de >-Us P; C D F G ajj. « ^ après >«*J^; G écrit ^-JV^; — B om. ©oi (^oLOfa^. 1. 3. C D E F G omm. ooi; — D J^ (n^\A.^ ^^ \-:^; — C rr^?^! au Ueu de i^^?; — B I f i ^nS . 1. 4. C |2i^Qio? au lieu de V*^?. 1, 6. C om. If^; — G aj. ^QJ| après '^V-^; — B D E F G 1. 6. D E F G H M wa:^-; — c ]Xsdûiû ,-^25^ ^ ^m ^}9 PI ^ooulLo. 1. 7. E I^Qio^ ^9 0(ji; — G ^n É ^m^o P et aj. «— ^ après looi. 1. 8. D F 1?nS à V> ; — D ]om >oS é ^ 01^09. — D E F ^001-2:^10 pour ^fi; — D F «2:^0^. 1. 16. D F Vs^Of^ ^? 01^09 V-Sfc. — E G ^(no-f-iD09 V-2^o V^r^; — Cr oiJlACih Vl^O; — D F après oiZoûîo ajj. P (D ^?o}) ^?o} ^-iJP OCT P^lo . '^^ .-éJ|; -. B |1^ au Ueu de ^?o|. 1. 16. G om. V^oa; — . B C G omm. ^-âJP; — D F ajj. P après ^-^P; — F G vûLls^. — B aj. ^-«JP après ^r^9. _ E om. V^. 1. 17. C E ^^,-^2^ 0} w£>^2^; — B om. T^ au lieu de V^?; — F «-^1^; — D F l-^^r* V^ iu Ueu de M©., G lloKl»^; 1. D F ^H?; B C E G H H?, p. ^ 1. 1. c V-2^? >l-i^ »^ P. 1. 2. D F »^^iSr) o^O; — c Î^-Oiajo au Ueu de 9Q-.éé.^^.-0; H |9(ji ^OééSo Zi-oaiD Po; — DF ajj. 2^^i^ »près l?«; — C W PI. 1. 11. CH "^Ho-, — BEG |2^H I ^^M^^^ î DF |2^1sOr^ J2^H. 1. 12. F Wr^ pour V^Q-i; — DEFGH omm. ïooi; — B om. 1. 13. B om. I^i^^^î — C Ur^i^ ,-^Aâ3o .^U»» r=; G r— » ... • • j^yL^ ^àn^ilo 00(71 ^;^A^^. 1. 14. B om. ^r*»? .oouiiûyD )ooi |}M2>io ^. — cfxA — p. t, 1. 24. B VÔÉi au lieu de w^iâU; .— D F omm. fS^î ^ "^ P^'^ 1. 25. B aj. \o^ y nyh , ^ 1 ; — B D F G ^M2iw-L0?, C ^^^-"S^^,, au lieu de >QM2i^?; _ c oi-à-aJ au Heu de o^^o^; D F G V^©^. 1. 26. D F G ^i:>o|o; B V^ pour ^2iiû|. — C D F G H M^? |oai; B |o?« loo"? au lieu de \om >a^J>09; — C om. V*^'. pv Ji, 1. 1, C U»»^2i^ au lieu de ^^-^ |-^^; — H om. Ur-^?; — B 1. 2. B C l-^r»^ ooai ^^U^?; — B C D F H V^P, G ^? \^, au lieu d© v^^iojo. 1. 3. CPEH omm. looi après Vûiv, G «Ji \.ôôV, — BDEFG omm. ^o oiMd j — au lieu de qi In . lowS^ ^J^ . b seulement 1. 4. B om. ' ^wVlS ? ^5 DF k>T^ |P« ^ ^ ■ ? 1 ? tt^; — C Va* au lieu de v<=^^; <> ^^ )> n ) ^; H v;. >l . n ^ — o (sic). 1. 5. G oiZii^iADVLD? «ôljNkV, — B H omm. t^l; — DP G Ir^a^^ pour Ir^flî^; — D F ^^ * ^oS au Ueu de ^r^^î H v * ^"^' * ^ (sic); — B CD F V^o-iài^ au lieu de l ^n n S ?; _ E ^9-io pour ^^'^o. 1. 6. C Vûf*? pour poo-^r* — h om. ot^^:^ ^. 1. 7. D F S Pf*»P; — D om. |ooi après ^--*i^. 1. 8. C Vû£>a:^o au Ueu de V^oûo. V. 9. EGtt*^©;.— c f-S^au lieu de ^V, E om. r^'>', — C F 1. 10. G aj. ouàAj avant ^©ouliO; — B ^ tSS f^ o au lieu do qi|-VnsVio ^oouILO; — C om. «ooulLO; -^ E OT|-VnSV) au lieu de qi ,'NnsViO ; g (Jijioaii^; -. D aj. ^sOr^û^), F aj. ^ >Or^û^, après ^ooUiO; — au lieu de U^? ^i^iûj P) Vi^i^ iooi, B 'r:^? ] * N^^ , C K^^li^ PI. 1. IX BC omm. ^oouiua; _ B ^ O , S y, — CH «r^ au lieu de ? V^oo. 1. 3. B om. ^1; — D F ^* V) ^. 1. 6. B F H omm. }r^ ; — B àj. ovi^ après oooi; — C ^oot^ au lieu de oooi; — D F omm. odoi. 1. 7. C D F ]o(n 2^^:^., — D F oi^j^Lk^o^ Zai^ ^|o; — c om. ^-i; D F U au lieu de ^-^; — F écrit ^Vl. 1. 8. F s^f^^^î — G lyM ^}. 1. 9. B \^oh^kia^ ^h^ },^J; c }^o h 4 V>S },^| >,.9^; — c • • • • aj. q i 1 * *^ à> o A> après ^?; — B om. i— * ©* aJ- J®^ après wjLA^v, — c Tr2=>, G v^^, pour ^f; E w£ia-*Z|? ^or^^?. 1. 10. G om. r^:^; — B om. «-^ r^^? «f— »| r-^^-^; -- C om. • • • 1. 11. c ]lshJ pour pLaJ; _ D F >-*}iîi^ ] V^ S ?? au Ueu de : ^]£)2^o. — B ^? Om au lieu de r^r^^- 1. 12. B CH ftolo. — H om, obi; — C F W? 1«^; D |«^ 1. 14. E G H ajj. >p?ocLà, .^.*î après ol£3 p| (G écrit t^?ocLà,) ; — B D E F G *-A^n é V> V-^i-^; — C om. M<"; — B om. ^0190^9. 1. 22. B H oooi ^oouaZ^I ]lom. 1. 23. G fûo. - ^ p. C\, 1. 8. C H -^o« v,r^l; D F «-^ >^o^^? ]jp nVi1^ ? >pl; — C D F H IjpoIûJ ^Ij — DP -iOOT au lieu de ©r?^» — DF |^o2i.-ài09 ^£)1. 1. 14. B om. t ^ >É 0n à>Z?O; — D F poJk^^ ^i-»«. I. 16. B om. «^; — B l^oZ^-i^Q^i. oliol. 1. 16. B om. V^r^. 1. 17. B om. l^i^î — G pQJ^ V»©}^ ^Q-:^?; — C H ajj. TT*? après ooi; »_ b Ifua^ V^^Q^; H If-^a^ (fncj V^Q-i; F V^^V*? V^^^; — B oiliSfo. 1. 18. B om. osii£iZZ ^as2LuQû^ \l!^o^ ©t om. Ir-^®; — D F omm. ^2LA£i£); — F >aûii3.i^; — D F ajj. ^^ après If*»^©; — C ]^ ^î pour If-^o; — G ("«c; >É Viwn ZZo |^. — H 1v«^o >att£>Z^ ^2i^àâ£>^ >2:£}Lo V^Looa. _BCDEGH 1. 23. D F ^ous IZi^-o-^jàû; — E G H t^1^?'î — D F ^^^o pour ûlio o|. 1. 24. F G ^V^ pour ^}iiiO; _ B ^ 1 »^ ^aôsoio; D E G H ^JUasoiO; — D x^^o^ pour l^Or*»; — F l-^Of-^ ^-ioo • • • p. !, 1. 1. B om. 1^^^; — C |^o ,' * V^nS |ûS(ji;^iû. e ^"^ • • • KïflAK^l |<\a^ .1.^^:1 >\aL, (Ms. E, add. 14655 du Brîtish Muséum.) 1. Gr. [JLupov. K'nXSâ . rCsu^x^ AC\tfi ^*ri\ c\t^. v^taïK^i ^ aux^ là'y^A €i€icn i^a03 1^-^ Si en \ni N, ^îtfun rCi^^fC. idiîc\Xscun c\c\cn 20 c\ t^scian ^pa . K >i n aioXa !<^<\cTun c\nA3 iOb^xjCTi>i 1. Mb. CUuûatfll^^. 2. Les onze mots qui suivent, jnsqu^à cn.\n^ xC^X^^ manquent dans notre ms. C^est évidemment la répétition des mots xCsCn^ tfiCLa qui a causé Toubli du copiste. 3. Ms. écrit >dOaiCa^ et ajoute un ^ avant "^1 \ ^^^ d* p. en, 1. 8. C H q ilqSo ê S oot ^o. 1. 9. A ^CT >1nSy3?, E G H ^oua3o}U? au lieu de ^ct iloSSp? ; — D E F G H |^^2iA,9 au lieu de l^^^i-»?. 1. 10. AE omm. oo ,«; — B aj. ^qi nSs après oom . — B ©oi au lieu de ^o»o^| • — C Xa^ Po. 1. 14. F ouasoou^^ oi^o^ > tààA'^ — G ovi^ après Vixjoi. 1. 16. C reporte ^\ après ^f^ ^ ^?, sans doute par erreur. 1. 16. DF If^i»^; — GH ^o^JÏ^ t^l; DF ,«^2^0? et omm. 1. 17. G Vs^û-*^. 1. 18. H ^ooulii. |o; — D F ajj. Ij-i^a^o après V^^; — B om. j ViSsv ^ — c ^oiJ:^ ZOOT lyûaiDO; DF ]r^ pour ||niiV>; • • • — E aj. ^1 après -io«-, — F H ^oi é Io é Vi é I ?. 1. 2. C H omm. K^. 1. 3. G om. PI; — E om. f*; — B F G ]oio^; — B H omm. ^oi— IQ^ après } •* s^ ©1 ; C om. 'f^ ©1 - <1 - p. n, 1. 7. H i lN^N ; — C G H «-^f^P?. L 8. G om. le premier t^J^; — E om. ï^v, — h ^^9 (nh.^:^A ^ILO ^^oij — B om. 0(n, L 9. B F lyloji^lo pour H^V^^V»; G ^^^^^2^:^. 1. 10. F G >-àLoov, H >-àLoooi^ 1. 11. C H omm. fS« ; — C H }2i^àii^ô ^ ),AS; B ^—^ Ir^® Jû^^^j^^. _ CGH ^oouA^I©. 1. 12. D F ajj. fH *^*^* l'iLo:^, et \^^ après }oiiDa-kû; _ G ^Viàno pour |qiV>nâoo» _ b «oou^iL*) ]^jDh ]r/r\\no JouLooAûo . 00015 _ H aj. \^^ après I^Zo:^., — C om. jr/oso et écrit \^oh]éÈ!^o ]h^J^ ]ial^} )qi V>n â o. 1. 13. B Ir^^ TT^ 0001 TT^V^o. 1. 14. F |ooi waieoZ2iioo et om. ^* Nv1 éé, et aj. ^om-l^k après ©ooi. 1. 19. B ^oouiA^îJ?. 1. 21. H aj. pOT après lr^; B ^«^li^? poi X^r^^^ r^ 'r^- 1. 22. D F ajj. ^oiQlii^i-à^o après ^(nooi.£>Po. 1. 23. B D F ajj. «^ après } é n zj; — C H omm. la phrase ^ooi^.nik ^Lo ^oiooLo) ^^ o\A£iZ]' — H |— ^ an lien de ^1. . en, 1. 1. H o; B E omm. la phrase ^^ é Sot o jusqu'à ooé l y ^) au lieu de >-4iû; — G |lol au lieu de U^V^. 1. 4. D E G IVV'; — B Ir^î^? IVV' V*®>^® -1-^' ) |n > ] n y^ajû h à n\ '^ H comme B, mais reporte }] * s^ ^ après 1r^?î C comme H, mais reporte \^^ après V*®}^®; — 1. 5. B 2^^ au lieu de "^11; — F K^ tt-*? ®.<"î — G a-^ ? n ÉÉ No . __ BCDFH omm. ^ O éé So |ooi P; — BCHomm. ^oC^; — D F ^o»-0 pour ^<"-^. 1. 6. D F H ^-A^^ouû pour ^^^Ai:^:^^; — B ^>-»^^? au lieu de ^^2^,1^5. E ^^92^-àiov, — B C H omm, ^1. 1. 7. G o. - ^ — — G |«^? If^ '^i»'? au Ueu de |^9Qio?Z? |f^?; — H om. la ligne. , 1. 6. G ^otOAr^^i ^?1 au lieu de UnV>S p6; — DFG pLaoi? ooi; E o*à O * n éé plan . )Z9Q-.lo9^^ Ifû^? )^*^-^-^ \^à^ \L^haao ]àÈàn 1. 8. H om. la ligne. 1. 9. F ]t^^^ f^; — h om. la ligne. 1. 10. H om. la lig^e. 1. 11. G fSç^ |oQ:i^^oÏ£)0; — B ^? au lieu de ip^. l 6. H om. ^^2iJO; — E w^-*-^9|; _ B om. ^oi , w V> o oiz osno . — C H fûmLoo au lieu de ^rsoi^iflLoo^ — CE Gth\nr) ; -- D F V^j^? oi/nH.nn au lieu de oi^nsoo, 1. 6. F o*1<^AV>N. _ F oi^i^ÉJlïNà*:^., H mhjÊ$A£Lk,^^^ -^ B C H VAEIANTES DES MANUSCKITS Peemière vie p. ^X.» 1- 1- E F |2i-^:^^ ^o^; - F TT^ ÔEI\} Jcju^? Ir^?? — E L 2. C om. o*ot; — F ^^-^1© pour ^^^1? ©bi; — c Unn^m^n ]iàà à So ^ ^ V>? PViSoo; E IZolaSiLo^ ff^SQ. F om. 1. 3. C om. l^OAyLo ^oi^o^; — E P«-a au lieu de pouaOj __ C om. p«-oo W^; — F om. Wr^ pouoo. L 4. E ^ûûLlsI; F SU); _ c om. w S i?; — C F omm. 11. 1 à 4. Les autres mss. diffèrent beaucoup plus pour le titre : B \é^^ >É^néO . \^0(nh ^9 ) ^01^0)^ ^onwq) po—o? ^^ V*^r^ pouao D li^? ooi ^) ^JLé^2^ |^»>^i»Nà^^ ,^aLo| ^-icts». OT^lo^^ . loci ]ls^]^o pAl:^ (et ajoute dans l'interligne : . \h±^^ >^Lûoaih ^ oSI|?o). 1. 5. B ]2.hQLû^2^ ^^ oiA-àl^Z; — D aj. ^oûaLo^ sLà) avant T^-^r^l; F remplace ^r^l par ^oûjIo^ ,Ju-.éJ^ v1i.|; ^^n v^i^ cU-ài^iCjB ^n en > ^ V \ . -^ ^ « iC^K^d^A ^n CI3OT • n >i . ><\âa V^-iLT<' t<^ y '^^ ^ ^ e i »% *U > 1. Mb. |<\ja1n i<'iM^^ . c\m iC^lJ^î^us crxs r^'uo iu»c\ . T^tfixj^M» 1. Ms. vCi^l^s^. 2. Ms. ^Cl^|<'; G et H ^€tAj^T<', dont D et F ont fait ensuite âûCLoA^ — Une des vies grecques et deux vies latines donnent à l'ar- chiviste de V^glise le nom d'Aetius, ^A^noç, qui a dû se transcrire en syriaque Qq<\ ■ \^|^, puisque âa.fti>lin. 6. Ms. xCJLAjJ^ 2k\\ lieii de yC \ *>a. d i<'tfOacTij AT<' i<\ n . cn^cL^ cfixÀJ ^ii^ n^A . i<<\cia 5 ■ • • • • • • ■ ■ % TÎn <\cr3 . vcvcnA V>aT<%i t<^i >i îcn^ i<'>\ Sa tficQ 10 tdJUx^ ^v-o ^-^^ ciad^ciA i^Acn en \ n n i< \ ,^ »T<^n iWiuai< i<^/vi ■\^i.a ^lOl V ■ \-n<\ . K *n ^ en \ ncj t> /vi SK^ > t iÏ<\ VAcnA >cr3CuAtfun . VAcn-i^aiwe iLay^n cîcn rt'du^i 20 \cn . rtfflUjuJî "n N.tfu^n c\cia iCjbt^ tOcn ^K<\ 1. Mb. C\C\Cia au lieu de 2. Ms. omet l^àïf^à^/ky ^OïCS^jà^CULS^i. - ^ - .iuAjm iC^Oiicnci r^^rCl^yil v5iA^n<\ . lOcnla ^^ol»SAa • • • 5 . K^J^i^c^ ^<\cr3 i<'Vi Cfil^aA ia<\ . lOcn iCcr^CL^^e^ cvA^n 15 ^on ■ n ■*! AT<^ ^^1% . i< \ \ \SatfOa iCA<\ |0*ctiAi<'i<1t<'Ï • • • 1. Ma. ^1 l. 3. D F G H ajoutent ici X^ \ à\ nS\^ OjbAucV; — gr. Tp{xXivov. 4. Ms. CLs^A. 5. Ms. tCox a é n îî.<\ |<40VSÎC\Ï<\ ft'tf^tCZ.^â T^tf^ïâU^a • |^a^C\à^|^V\. — J'ai suivi la leçon de H. 6. Ms. OU n ■ I Cll^; — gr. oO^x^aç (uncia), 7. Ms. > •tÏ<\. 1. Ma. K'ipOa ^9ijçnc\. « 2. Ms. vil. 3. Je suis ici la leçon de H , que notre ms. amplifie ûnsi : >ci3c\\ N n rdjà tin \^a <\'ci3 K'^ini<\ . A.azj .(pour T<'tf)€\JL3|<') cr3tf)€\JL3|<' AoxjaÔa "W^laa «Senil^ 4. Je supprime ici la phrase suivante, qui ne se trouve dans aucun autre ms., et qui doit être une interpolation : T^(a)C\\^^&^ ^.A iC\ A-^. (pour rCjùa^fCcK) >AnÔTi i^^ncn Ces deux paroles sont tirées de Matth. V, 34 et XVI, 26. ô. Ms. HH \ 6. Ms. QûCLiCill^tf); — gr. Opovouç. Acn A..^ V<\cTiA iC\^i idâLii<' . xCjut^jd iCaaôA AAcn 1. Sur la restitution de ce nom, v. la note 2, page V^* 2. Gr. auyxXTjToç. 3. Gr. yktaadoxo^oy, 4. Ma. ^LA<\. ô. Ma. T>3|i JSjrp^ >LaL«în K'^cv^i^ ^^ . i<>i \ n ^^^ $ cn^ . tC^iAcnn A..^ iCA^<\ iaCL^A iCsua€V>i cn\flLa . T^^îf^^ ^ -^ t i^ 6 • • • rCMCh'a . CKcn tC>icuJ^ tC>i:i.-^.A ^cnciôisK' Au.s> ^^ 1. Ms. 2. Je ne connais pas d*autre exemple du paël du verbe tCLÀ avec le sens qu*il doit avoir ici. Les quatre autres mss. ont Taphel : tCLÀI^ con- formément à la leçon de la PeachUo. 3. MaUh., V, 39. 4. Ms. ajoute : T3. ^ ^- 6. Ms. |<'Va^. c* m . cnAu-aA cn\ s.Kh cni.rvii cnipOac\ . >cnjc\ci3 t^Ll^a Aaj9 ^^ cnA riAfi I T^^c\tf)^<\ . |in xCjK JBxâJc\ rCjK ^tCîLn <9l«i< .Aj^ ^KaA^û^Aa ^^s 15 1. Gr. :caXaTiov, palatium. 2. Gr. ô(|»{xtov, obsequium. 3. Prl T>; les autres textes ont *\r^ T », La comparaison de ces deux leçons rend ma restitution au moins vraisemblable. Li — . VAcnÀuAiCx^n iCucuÀ ^^ vcr3<\ciisiin cr3tf)C\jL3ii^ • • • V<\anA ^K^ . Air^ >câsr^ ÀuaA <^r^. tCxUJLs ^^^ ocJi^ 1. Ms. omet >CT3Cla A r>. 2. Ms. ajoute > 3. Ms. sic, 4. Ms. on ■ An 5. Ms. 6. Ms. omet 7. Ms. JûyâJ. 8. Ms. ajoute — eu — . >cr3Î<\K9n cia^o>in Kbô-k^ ^ctdînr^ t^ «u» . >ci3Ci\ n ^x^i<'vA cïx» . v^ui^ dvjt^twA i<'ncf3A *. tC^iACia^sn ciad)0>a tp^ jkAauLmfC t^Liact^n cntiJt^Bn ciadL^iOL^ v^»T^ cntf^ciA î \/vi !cnîc\Ks >cr3c\AuT^ comme il fait encore dans le passage correspondant des mss. D et H : t^L>3<\cn\iS |^C\Gr3^ ^<\tf) <\CT1. — Peut-être le copiste a-t-il sup- primé ces lignes parce qu'il n^ & "^^ qu'une répétition des derniers mots de la première vie, avec un développement superflu du titre qu'il venait d'écrire. Pourtant il lès a remplacées par une phrase plus inutile encore, si même elle est complète, et que voici : l^L>3C\Gr3'Vs^ ^^ ■ ■ iCT3 v^ jàâoxjL^i^ tCii^ct^^ cfStMi^La^ tCAxâJ^îâus^ ■ tN ii^ 1. Ms. ctaînil au lieu de A^*>3. 4. Ms; ^^CUCia au lieu de iCJ^I^ 5. Gr. x*P'"îî- 6. Ms. écrit CULdtfXJL^I^ et omet l^LlaCt^n. 7. Ms. omet t^.>aC\Cf3\iSn. 8. Mo. Kcicn ax:n-sn tC>i c\ao v^. 9. Ms. ajoute / - ^y^ ^ - ! >ai^n vcucn v-lO. Ms. omet fCcnAf^., avsdvâ^i<'n icr3<\m.Ar^ d> a ■t> T^<0uljn^ K^ac^ciaV» >cnAÎU»c\n A.^. on ^>i i<\ . i^'Va-cxs^ cnAxjLsc^ 1* • dutjK lûysct^n cîioa ^l^n ^^^kl«i^ ^^ 1. Les lignes comprises entre les astérisques manquent dans le ms^ E. Mais elles sont données par les quatre autres, et le sens général de cette préface rend extrêmement probable leur existence dans la rédaction primitive. Le ms. E semble d'ailleurs en garder une trace, dans le ^Atft qui s'est conservé, à la phrase suivante, après |^^*|.K^, et qui marquait sans doute originairement l'opposition de cette phrase à une précédente, — «M — (Ma. A, add. 17177 dn Britîsh Musenm.) - ^ - ^^cn . aT^ aixAJ ^ciA rCavK ^a ^n r(^\n iin ^i^ ^ €iûui \tn>>a . V>ai CTiA i^Acn iia i^c\cian ^v>a \^ cnA X2w^ w^i^cia ^itr\A»l|<'. tdJ..ûû^i<'AaiA 15 a ^n ip» . rt'n-ajD vcicnA vcvcuajn . id^'ÔA v^'ciiA i3^. • rCio\jiaj^ aiLjjD KV\cn KVaK^cv . rCàcnlf^ iCsl^a^s iClscl^ joxitJi tClcK rCoAci r^oA in n i^â i^VJcoaV-& ^^^ ^^ ^n na . Aui<\i\y-> >cno\ s ^g^kn s. . ciant \ w»i^ iaaAÉ\\ m vw»i^ chaa-i^i^ en ^ n^ t^i^ .îtfus ^>i ^1^ cn^cvnin>i ciiA âV-ic\ . ^auk ciAAâA 1. Ma. taj^ c\cia c\CTa. 2. Ma. ai n iN,<\. 3. Gr. 5evo8o)^6M)v. 4. Ma. omet C\cn. b* J > — i^Îjl^aa en \ >a \ji.9n iv-â ^^ i^tfA-»àA . cfiAi<^ t>^ <\cn VAcnJL>i V^n-jft . yoLêfC rCaaj^ ^>ia . rCirC ^>in dvi^ cfiA iCXa ^^cnA . .^uà lia «jtJi^ KX^ i^n i<'Ao^coa iCLsi ^tuD^ iû.^x«cn>i Acn .âi^n . ^>ii^ %a . ^ipa IcLâ 15 a~^ n-â tOcia i^V-icoa^^ Acia ^n-^cia ^>ia » ctiaajg> 1. Ms. 2. Ms. A M > \ ^ •i..>a ««-^n ii-a . cn-A ^é \ ■> %a vcoa)ia ^ ' ^ ^^.auT^ . ii icnc\duji<' . n a ^^ . ici3€i\.^ i v^cni^a i iiiyn^iCLSatuo >l^.a •âK' . Jwnc\TC ii x> «us cnV^cvn .snadu c^rC JSk.n^idu 1. Gr. TaxTo'v. 2. Ms. > i^^ya, sans ribbui. 3. Ms. xC(f% AAT> SAJLjà^f^ ^>in ocj^ iCA 11.^ ^n Acn . vyî^ i^^tftaB^:!^ 20 K^îh^a^mS ^>itf^ T^c\cn >cu3€\ . >cnîc\i<' tCî^x^dOan t<^c\^H-âA tf^c\ci3 crujdujK' iC>x.^ajiCi.a . iC-L-âcn c\c\cn vc\cfijtfui^ «JtJK'^^i ^n>3 V» • tC^ctijûa axài^cy tCoïv^^^jd cn^cxju^ar^ 1<Â\Aaâ<2>a l-^n i<%\crj <»j» *U^ci3c\W. ii\ 1 c\ci3 •z.iCSk lia . KV\cia «uxJ&k ^ciiA x^\àjxà 5 cîLsi . dU>anii^ K'^^cvdxzii^ ch\â i3A • cnA ciTnt 15 iii^ K'ncrj iCâuttCi.^^n 20 > \ li ^Ttf^ vydu.a.s iCl^aCUn tiOa 1. Ms. <^. 2. Ma, 2-adO^ c\c\ci3 cuÎJL^ . KbnAtC^ t^a^ c\cn tOiOn> ICI. i^yJ^. — Le scribe, qui sans doute n*a pas compris la phrase, rendue incorrecte déjà dans le texte qu'il suivait par Tomission des mots C\C\cn > ■ \ r>, aura d'abord lu ^CTUJCl \ \u^ au lieu de la vraie leçon que je rétablis avec les mss. CD F; il aura ensuite remplacé ce verbe par un synonyme d'un emploi plus commun ^CîIaJCLj^^ S. Ms. omet C\C\Ga — n — ff c\c\ci3 vc\CTi^duji<' . icîl=i . tf^c\cn t^^^i^tt 15 s tC^n lOK^AtTÎf i >^>in . icnîc\ it^ K'âl dUjdV-j« I^ci3<\ . i ^n<\ ia T^cncv • • *€u^ tCcnic\ i y Y -^ n a The borrower must retum this item on or before the last date stamped below. If another user places a recall for this item, the borrower will be notified of the need for an earher retum. Non-receipi ofoverdue notices does not exempt the borrower from overdue fines. SëPT-tfîSUOl-' Andover-Harvard Theological Lîbrary Cambridge, MA 02138 617-495-5788 riXr 1 n ?nni FEB 1 200R Please handie with care. Thank you for helping to préserve library collections at Harvard.